Chronique N°21 1/2
Grosse chronique en deux parties sur l'hybridation des images. Nous savons aujourd'hui que le cinéma pratique la référence à outrance, mais quel en est réellement le but. Partant de Matrix, je dresse dans la première partie un lien évident entre les 3 films des Wachowski pour ensuite parler plus généralement du lien entre les œuvres de science-fiction quelles soient réelles, en animation de synthèse ou en dessin. Du lourd !
6 Commentaires
franchement, c'est bien une série, le 1er film en particulier, qui m'a bien scotché dans mon fauteuil !
J'aime quand les auteurs nous font nous poser des questions via leur film, nous bottent un peu nos gros culs, comme dans "Lucy" plus récemment. On n'est plus de simples consommateurs amorphes. Cela nous renvoie au concept que les peuples devraient détenir la clé de leur destinée, de leur futur, et non les élites, les puissants qui manipulent le pouvoir (sous quelque forme qu'il soit financier, idéologique, esthétique...).
Un de mes personnages préféré est l'agent Smith, même au-delà de matrix. Personnage cohérent, pas une caricature de méchant, animé d'un questionnement quasi humain. approfondi dans les 2éme et 3éme opus, même si son développement est un peu à bout de souffle à la fin. Comme Neo, il cherche à sortir de son conditionnement, au début. il joue l'avocat du diable, et nous dépeint l'inutilité, la subjectivité des sentiments, l'irrationalité de l'amour et ses dangers, ce qui peuvent nuire à notre propre sauvegarde. Il place l'intelligence froide des systèmes mathématiques au-dessus des errances sentimentales de l'homme. Mais comme tout bon méchant, il ne souhaite pas la cohabitation des espèces, mais la suprématie, la domination, comme les colons à leur époque.
D'autres passages me reviennent en tête comme le concept de l'oracle mère et de l'architecte père, intéressant. La scène avec l'architecte, où le logarithme premier de la matrice révélé à nos oreilles "simples humains". le côté technique se tient.
globalement, l'enjeu est la survie d'une espèce. survie d'une espèce forcément au détriment d'une autre ? vous me direz si l'option de la cohabitation avait été envisagée par les machines, le film ne se serait pas appelé "matrix", il aurait été moins intense, moins spectaculaire. Par ailleurs, je trouve que certaines personnes sont un peu trop paranos, celles qui pensent systématiquement qu'un jour les ordinateurs (ou des extraterrestres) réduiront à l'esclavage l'espèce humaine. Mais bon, ça donne de bons scénarios.
Par extension, je pense à un truc de mécanique quantique que j'ai vu récemment, que j'ai grossièrement compris: n'existe que ce dont nous en mesure de croire qu'il existe. en gros, si notre cerveau ne croit pas qu'un truc puisse exister, il ne le perçoit pas. Finalement, on n'est peut-être pas si loin de la matrice.
Le premier Matrix est sympa, on est dans la découverte, la présentation des personnages, etc.
Mais le deuxième, malgré les éléments intéressants apportés au scénario, est une suite de chorégraphies de combats qui durent une éternité. Si bien qu'à la fin on ne se souvient plus de ce qui s'est passé.
Pour avoir découvert les trois films d'affilée, je fais partie de ceux qui se contentent du premier opus. Sérieusement, qu'est-ce qu'on en a à foutre de la ville moisie des humains ?!
Faudrait que je vois un jour ces Matrix (en fait j'en ai vu un mais ça fait bien des années). Si je comprends bien la matrice c'est une métaphore de la boîte crânienne, dans laquelle effectivement l'on est coincé lorsque l'on pense pourtant être dans la réalité. Les informations obtenues de l’extérieur le sont grâce aux indications des organes des sens qui nous disent ce qu’ils veulent. On n'est que cerveau dans un crâne qui se construit une réalité, l'extérieur étant conséquence de l'intérieur. C'est pourquoi adieu les sens, adieu la réalité.
En fait ce n'est pas qu'inspiré de mythologie ou de science fiction, c'est inspiré de science tout simplement. Car, sur échelle plus réduite, c'est ce qu'on dit en neurobio.
Je dois avouer que même si j'ai adoré le premier film, j'ai eu du mal à comprendre les deux volets suivants. En fait j'ai eu du mal à comprendre le rôle des nouveaux personnages (le Mérovingien, l'Architecte, le maître des clés, etc). En fait, je crois que c'est surtout le second volet qui me fait décrocher :/
"tu as eu" c'est une situation révolue ?
Non non je n'ai toujours pas compris. ^^' Il faudrait que je regarde à nouveau le Reloaded.