Je pense donc qu'une foule de gens influençables, qui peuvent l'être pour diverses raisons, soit par détresse, par désespoir ou par sottise tout simplement sont aussi responsables du résultat que le fou dirigeant.
Ouais enfin ne pas perdre de vue que les gens sont essentiellement des produits (je dirais presque des victimes) de leurs temps , ça déresponsabilise pas mal .
"Qui est le plus fou des deux, le fou ou alors le fou qui le suit ?"
La question de SoOkie3 amène à s'interroger sur ce qu'est la folie, et je répondrais les deux selon le sens qu'on en donne.
Si le fou est celui qui dérive de la norme sociale, qui dérange par sa nouveauté (Copernic n'a t-il pas été considéré comme fou ? Jésus aussi peut-être en son temps ou l'homosexuel il y a encore quelque décennies), alors celui qui le suit (ou plutôt ceux qui le suivent) est plutôt celui qui va normaliser la folie. La folie disparaît et devient une chose acceptable quand les gens finissent par y adhérer. En ce sens, le plus fou est toujours le premier, le révolutionnaire qui a défié les normes de son temps.
Maintenant, si le fou (dans une définition plutôt clinique) est celui qui s'abandonne à sa folie, qui n'agit plus par raison ni conscience, alors celui qui le suit est peut être encore plus fou. Il va en effet plus loin dans l'abandon de soi car il renonce à sa conscience pour tomber non pas dans sa propre folie, mais pour s'abandonner volontairement à la folie d'un autre.
Je suis entièrement d'accord avec ton raisonnement. Et ce que j'aime avec les fous (clinique) c'est que pour eux ce sont les autres qui sont fou. De ce fait, qui sommes nous pour juger un fou plus fou qu'un autre alors que c'est peut être nous qui sommes fou :D
Je pense donc qu'une foule de gens influençables, qui peuvent l'être pour diverses raisons, soit par détresse, par désespoir ou par sottise tout simplement sont aussi responsables du résultat que le fou dirigeant
superquick :
Citation:
Si le fou est celui qui dérive de la norme sociale, qui dérange par sa nouveauté (Copernic n'a t-il pas été considéré comme fou ? Jésus aussi peut-être en son temps ou l'homosexuel il y a encore quelque décennies), alors celui qui le suit (ou plutôt ceux qui le suivent) est plutôt celui qui va normaliser la folie. La folie disparaît et devient une chose acceptable quand les gens finissent par y adhérer. En ce sens, le plus fou est toujours le premier, le révolutionnaire qui a défié les normes de son temps.
Ce que vous avez écrit m'a fait tout de suite penser au film "La Vague" (vu pendant le cour de philosophie sur le thème de la politique), bon film au passage. Je ne vais pas en dire plus pour ceux qui n'ont pas encore vu mais c'est un peu les idées qu'on a en tête après ou pendant le visionnage.
Alkas:
Citation:
Je suis entièrement d'accord avec ton raisonnement. Et ce que j'aime avec les fous (clinique) c'est que pour eux ce sont les autres qui sont fou. De ce fait, qui sommes nous pour juger un fou plus fou qu'un autre alors que c'est peut être nous qui sommes fou :D
Nous avons tous de la folie en nous après voilà d'autres vont l'exprimés de manière plus extrême. Que ce soit pour défendre certaines opinions politiques, sociaux etc ou bien des comportements anormaux qu'on qualifie comme un problème clinique: ex d'une maladie quelque conques qui fait qu'on est pas conscient... Je crois que le pire c'est de se rendre compte qu'on est différent ou voir malade mais qu'on continue à rentrer dans cette folie et donc être conscient de nos actes même si elle découle sur de grave conséquences (schizophrénie est un exemple, mais c'est une maladie très bien pour montrer la complexité de celle-ci et la manière dont on la juge comme des gens "meurtrier" ou "violent": j'ai pu étudier un peu le sujet et aller sur le terrain cela n'est pas tout le temps le cas, tout dépend de la gravité de la maladie, la personne peut être elle même consciente de ses démons et donc suivre tranquillement son traitement et vivre une vie normale... mauvais préjuger des docs où des articles journalistiques aussi je pense).
En tout cas, merci pour vos raisonnements. Ils sont tous aussi plausible les uns que les autres :)
à présent, un nouveau sujet de dissert
"on dit qu'il faut se laver les dents trois fois par jour, mais peut-on apprécier d'avoir des dents et une bouche propres, si on n'a pas l'habitude d'avoir une bouche et des dents crades?"
Oui, on peut l'apprécier, par exemple on constatant les dégats causés par une mauvaise hygiène de la bouche chez une autre personne.
SoOkie3 a écrit:
"Qui est le plus fou des deux, le fou ou alors le fou qui le suit ?"
Vous avez sans doute reconnut! C'est une citation d'un film de Star wars. Pourtant, un jour pas pure plaisanterie pendant une courte pause de philosophie, je l'ai lancé sur la table et par surprise elle a rencontrée un p'tit succès de débat. Alors c'est quoi votre avis?
Pour moi, le problème, c'est que suivre un fou, n'est pas forcément faire preuve de folie. On pourrait dire que c'est de la bétise, de l'inconscience et même de l'audace. De plus, je trouve cette question plutôt bizarre, car j'ai l'impression que cela pose aussi la question: "un fou qui refuse de suivre un autre fou est-il toujours fou?"
Pour moi, le problème, c'est que suivre un fou, n'est pas forcément faire preuve de folie. On pourrait dire que c'est de la bétise, de l'inconscience et même de l'audace. De plus, je trouve cette question plutôt bizarre, car j'ai l'impression que cela pose aussi la question: "un fou qui refuse de suivre un autre fou est-il toujours fou?"
C'est vrai que la question s'emboite avec l'autre :)
La question du "fou suivant le fou" a de multiples implications, il ne s'agit pas réellement de parler de folie.
Si on lit entre les lignes, la vraie question est multiple, en fait c'est...
Peut on juger les actes d'un autre alors qu'on a soit même agit ou eu l'intention d'agir de façon similaire ?
Donc en réalité on peut remplacer la notion de "fou" par beaucoup d'autres, "con" marche bien "responsable" aussi etc...
De ce point de vu en effet les deux sont aussi "fous" l'un et l'autre.
Ouais enfin ne pas perdre de vue que les gens sont essentiellement des produits (je dirais presque des victimes) de leurs temps , ça déresponsabilise pas mal .
-Pourquoi pleures-tu ?
-Il est Conan, un Cimmérien. Il ne pleurera pas, alors je pleure pour lui.
La question de SoOkie3 amène à s'interroger sur ce qu'est la folie, et je répondrais les deux selon le sens qu'on en donne.
Si le fou est celui qui dérive de la norme sociale, qui dérange par sa nouveauté (Copernic n'a t-il pas été considéré comme fou ? Jésus aussi peut-être en son temps ou l'homosexuel il y a encore quelque décennies), alors celui qui le suit (ou plutôt ceux qui le suivent) est plutôt celui qui va normaliser la folie. La folie disparaît et devient une chose acceptable quand les gens finissent par y adhérer. En ce sens, le plus fou est toujours le premier, le révolutionnaire qui a défié les normes de son temps.
Maintenant, si le fou (dans une définition plutôt clinique) est celui qui s'abandonne à sa folie, qui n'agit plus par raison ni conscience, alors celui qui le suit est peut être encore plus fou. Il va en effet plus loin dans l'abandon de soi car il renonce à sa conscience pour tomber non pas dans sa propre folie, mais pour s'abandonner volontairement à la folie d'un autre.
Je suis entièrement d'accord avec ton raisonnement. Et ce que j'aime avec les fous (clinique) c'est que pour eux ce sont les autres qui sont fou. De ce fait, qui sommes nous pour juger un fou plus fou qu'un autre alors que c'est peut être nous qui sommes fou :D
Le diable chie toujours au même endroit.
Atronak :
superquick :
Ce que vous avez écrit m'a fait tout de suite penser au film "La Vague" (vu pendant le cour de philosophie sur le thème de la politique), bon film au passage. Je ne vais pas en dire plus pour ceux qui n'ont pas encore vu mais c'est un peu les idées qu'on a en tête après ou pendant le visionnage.
Alkas:
Nous avons tous de la folie en nous après voilà d'autres vont l'exprimés de manière plus extrême. Que ce soit pour défendre certaines opinions politiques, sociaux etc ou bien des comportements anormaux qu'on qualifie comme un problème clinique: ex d'une maladie quelque conques qui fait qu'on est pas conscient... Je crois que le pire c'est de se rendre compte qu'on est différent ou voir malade mais qu'on continue à rentrer dans cette folie et donc être conscient de nos actes même si elle découle sur de grave conséquences (schizophrénie est un exemple, mais c'est une maladie très bien pour montrer la complexité de celle-ci et la manière dont on la juge comme des gens "meurtrier" ou "violent": j'ai pu étudier un peu le sujet et aller sur le terrain cela n'est pas tout le temps le cas, tout dépend de la gravité de la maladie, la personne peut être elle même consciente de ses démons et donc suivre tranquillement son traitement et vivre une vie normale... mauvais préjuger des docs où des articles journalistiques aussi je pense).
En tout cas, merci pour vos raisonnements. Ils sont tous aussi plausible les uns que les autres :)
Vive le chocolat & le saxophone!
Pour moi, le problème, c'est que suivre un fou, n'est pas forcément faire preuve de folie. On pourrait dire que c'est de la bétise, de l'inconscience et même de l'audace. De plus, je trouve cette question plutôt bizarre, car j'ai l'impression que cela pose aussi la question: "un fou qui refuse de suivre un autre fou est-il toujours fou?"
mait:
C'est vrai que la question s'emboite avec l'autre :)
Vive le chocolat & le saxophone!
Ca dépend des raisons du refus.
Ils ont abattu mon Spitfire au dessus de la Manche!
De masturbatione mortuorum in tumulis
La question du "fou suivant le fou" a de multiples implications, il ne s'agit pas réellement de parler de folie.
Si on lit entre les lignes, la vraie question est multiple, en fait c'est...
Peut on juger les actes d'un autre alors qu'on a soit même agit ou eu l'intention d'agir de façon similaire ?
Donc en réalité on peut remplacer la notion de "fou" par beaucoup d'autres, "con" marche bien "responsable" aussi etc...
De ce point de vu en effet les deux sont aussi "fous" l'un et l'autre.
Le jeu vidéo est-t'il un art ?
Non, c'est l'art qui est un jeu.
Playlist spotify funk pour soirée chill:
https://open.spotify.com/playlist/43X0D7Gyzj7zVqI1S5v9ug?si=3dbd3ec35e1047af