J'accuse de Roman Polanski
Très belle reconstitution de l'affaire Dreyfus présentée comme une sorte de thriller judiciaire au sein de l'armée avec le combat d'un homme pour faire éclater la justice. Les acteurs, Dujardin en tête, sont très bons (sauf Emmanuelle Seigner qui bénéficie néanmoins d'un passe-droit) et le suspense fonctionne bien. Polanski reste assez classique dans sa mise en scène se mettant complètement au service de son histoire même si on ressent vraiment son sens du cadre. Bref, un bon film historique qui n'évite néanmoins pas quelques longueurs et quelques lourdeurs.
Take This Waltz de Sarah Polley
Cette comédie romantique au ton adulte (plus un film sur le désir que sur l'amour selon sa réalisatrice/scénariste) a été vraiment moyen à mes yeux. Ce n'est clairement pas un mauvais film (ni un grand d'ailleurs au vu de sa réception) mais je ne suis jamais entré dedans. Sûrement parce que je n'ai pas cru aux personnages ou alors que je me suis senti complètement en décalage avec ces sortes de Bobos adulescents dont l'héroïne principale (la pourtant excellente Michelle Williams) souffre d'une bipolarité exaspérante... Bref, des personnages chiants et des séquences de dialogue vraiment absconses pour moi. Pourtant, j'ai bien apprécié le travail de Sarah Polley en tant que réalisatrice, beaucoup mois en tant que scénariste.
Gros poil, quasiment la scène finale ▼▲
La Vengeance dans la Peau de Paul Greengrass
Je suis un grand fan de la saga Jason Bourne et je me suis donc refait le troisième opus. L'ambiance thriller parano des années 1970 est très efficace avec des technologies et une action bien moderne. L'approche très documentaire de la part de Greengrass pour sa mise en scène fonctionne à merveille dans une sorte de chaos organisé représentant le bouillonnement intérieur de Bourne pourtant doté d'une interprétation plus monolithique que jamais de la part de Matt Damon. La mise en scène fonctionne aussi parce qu'elle sert bien le propos du film où les zooms et les tremblements de caméra font du spectateur un voyeur aussi omniscient que la CIA. Enfin, c'est aussi un grand film sur les Etats-Unis post-11 septembre où les barbouzes prennent le pouvoir sur les analystes dans les coulisses inavouables de la CIA.
Scène scellant le second tiers du film qui condense bien ce qu'on aime dans cette saga ▼▲
Bon, les gens, je viens de vivre l'un de mes plus grands moments de cinéma en salle, avec ce (vieux) film : Excalibur !
Quel film, putain, mais quel film ! En fait, je suis sûr de l'avoir déjà vu il y a longtemps, dans une autre vie, ou au moins une partie, parce que certaines scènes particulièrement fortes ont vraiment résonné dans ma tête.
Non, mais vraiment, quel régal, ce film ! Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi bien (surtout de la part du réalisateur Boorman dont je n'avais vu qu'un seul, le fameux - et tristement célèbre ? - Zardoz ! Bien que je n'avais pas détesté ce film, en fait).
On est vraiment plongé dans l'épopée arthurienne, avec Arthur, Merlin, Guenièvre, les Chevaliers de la Table Ronde, Morgane, et tout ! J'ai trouvé la photographie somptueuse à de nombreuses reprises (les châteaux, les forêts, la brume, le soleil couchant...), et même les combats sont loin d'être ridicules (on sent bien la fureur et l'impact des coups, avec un très bon usage de la brume par moments).
Toute la partie avec la recherche du Graal est géniale, bien sinistre et morbide : on voit le royaume et ses sujets plongés dans un état de déliquescence effrayant.
Même les acteurs sont bons alors qu'ils me sont inconnus au bataillon, comme Merlin qui est énorme, Lancelot du Lac, Perceval, Morgane, Arthur ou même Guenièvre qui est charmante.
Les musiques de Wagner font leur effet, comme Le Crépuscule des Dieux. Et aussi O Fortuna tirée de la cantate Carmina Burana pendant les charges héroïques des chevaliers, musique bien galvanisante !
La fin est tout simplement PARFAITE, quoi ! C'est à la fois triste, émouvant, mais aussi porteur d'espoir.
Et je sais ENFIN d'où vient cette incantation qu'on entend dans le film Ready Player One : "Anal nafrag, oussal pessoul, diriel dinegué" (ou un truc comme ça, je ne connais pas la transcription exacte).
Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi bien ! Il est touché par la grâce, ce film, je n'aurais pas cru. Mais en fait, ce qui me tue le plus, c'est que je ne vois presque jamais ce film cité parmi les plus grands, les chefs-d'oeuvre des années 80 !
J'ai récemment découvert le cinéma de Jean Vigo (réalisateur des années 1930 à la courte carrière, 4 films dont 2 courts, car décédé à 29 ans).
A Propos de Nice (co-réalisé avec Boris Kaufman)
Sorte de documentaire sans aucune narration ni voix-of sur la ville de Nice tourné en 1930. Une succession d'images qui capture magnifiquement l'ambiance de cette ville balnéaire et sa folie avec son carnaval. Le tout avec des plans assez intéressants et une utilisation novatrice du montage.
La Natation par Jean Taris
Autre documentaire bien plus court où le champion français de natation, Jean Taris, nous apprend les rudiments de son art. Les petites astuces de montage façon Mélies subliment encore l'ensemble et les séquences sous-marine (enfin sous-piscine...) devaient être vraiment impressionnantes pour l'époque. https://vimeo.com/channels/dimanchesvaranporcile/116323662
Zéro de Conduite
Son chef-d'oeuvre de ce que j'ai compris et je suis plutôt d'accord. Cette ode (pour ne pas dire pamphlet vu les réactions choquées à l'époque) à la liberté où l'on voit des collégiens se révolter dans un pensionnat de province. Le tout avec une approche comique où l'on embrasse pleinement le point de vue des enfants. La mise en scène et le montage font une nouvelle fois preuve d'une imagination folle avec de l'absurde et quelques excellents gags visuels. On y voit aussi une petite dénonciation du système éducatif des pensionnats avec cette autorité intrusive et cette précarité connue par les élèves. Sans oublier cette incroyable bataille de polochon sur la fin.
La bataille de polochons ▼▲
Bourne : L'héritage de Tony Gilroy
Le mal-aimé de la saga. Enfin surtout le moins aimé car cela reste un bon film d'action tendance thriller d'espionnage. Le film s'intègre parfaitement à l'histoire de Jason Bourne puisqu'on assiste aux conséquences que les actions de Bourne ont sur les autres programmes et agents. Gilroy remplace Greengrass derrière la caméra avec une approche certes plus classique mais néanmoins très efficace. On retrouve les thématiques sur les débordements de la CIA même si ici on ajoute aussi un petit aspect bioéthique avec des agents altérés par des médicaments qui augmentent un peu leur capacité. Jeremy Renner est vraiment bon comme souvent par ailleurs. Bref, si on aime la saga ça fonctionne car l'esprit est bien respecté et on apprécie aussi une approche plus importante de grands espaces plus ruraux alors que la saga était majoritairement urbaine. Et puis cette scène d'action dans la demeure de Rachel Weisz est vraiment excellente....
J'ai vu Klaus cet après-midi. Vraiment excellent, avec ma nièce et mon neveu on a adoré. Un des meilleurs films de Noel que j'ai pu voir. Foncez le regarder sur Netflix !
Juste la Fin du Monde de Xavier Dolan
Ma première rencontre avec le cinéma de Dolan et ça n'a pas été vraiment concluant. Alors oui effectivement, le bonhomme est talentueux dans sa mise en scène avec une excellente utilisation de la lumière et de la musique pour créer de sacrés ambiances avec quelques moments incroyables en plein milieu du film. Certes tous les acteurs sont vraiment excellents du début jusqu'à la fin. Mais je n'ai absolument pas accroché aux personnages qui démarrent au quart de tour de manière complètement irréelle j'ai trouvé. Clairement pas un mauvais film (notamment la parabole sur la mort et la réaction d'une famille face à cette dernière) mais je n'y est pas été sensible.
quasi scène finale ▼▲
Star Wars : L'Ascension de Skywalker de J.J. Abrams
J'ai adoré l'énergie de ce film malgré un début un peu confus. Mais ensuite j'ai été pris par le rythme, la mise en scène effrenée et pourtant toujours digeste d'Abrams, la claque visuelle de chaque instant et les acteurs impliqués. J'ai adoré le fait que le confrontation entre Lumières et Ténèbres soit remis au premier plan de la saga et la manière dont le thème de la destiné est abordé. Pas le meilleur Star Wars ni le plus audacieux mais une grosse satisfaction.
C'est plat, nul et chiant pour ceux qui ont des goûts de chiotte. :-p
Pour moi au contraire, c'est l'un des films de la décennie.
Et Leonardo di Caprio est absolument formidable, dans ce film. Un très grand acteur.
Sinon, j'ai revu The dead don't die, de Jim Jarmush : franchement, alors que la première fois j'avais été un peu déçu, là j'ai trouvé le film franchement jubilatoire, j'ai adoré ! Il se fiche littéralement (mais gentiment) de la gueule des fans de films de zombie, des "hipsters", des rednecks, des "messages contre la société de consommation", j'en passe et des meilleures. Les "bonus" du Blu-Ray sont à mourir de rire : une parodie de bonus qui, une fois de plus, se fiche de la gueule du monde ! XD
Globalement j'ai aimé Once Upon A Time In Hollywood, pas transcendant, mais j'ai aimé la vision du Los Angeles 60's de Tarantino, sa reconstitution est magistrale, et même s'il prend un malain plaisir a réécrire l'histoire sa vision de la famille Manson fait mouche.
D'ailleurs la scène du ranch est incroyable.
Pour moi le gros bémol, c'est la scène de fin, comme d'habitude Tarantino se sent obligé de finir sa recette en vidant une bouteille de ketchup, un peu comme l'affrontement de fin des 8 salopards que j'avais trouvé inutilement sanguinolent.
J'ai vu The King.
Soit une énième vision complètement biaisée de la guerre de cent ans, ou on nous montre les gentils anglais qui n'aiment pas les vilains Français, oh qu'ils sont méchant les Français.
Affligeant, surtout si vous aimez l'histoire.
Mais le film est il bien ?
Bah non, la réal est propre sans réelle identité, quelques belles images ci et là, mais les scènes de batailles sont bordelliques, sans ambition de rendre lisible l'aspect tactique.
Seul bon point Timothée Chalamet crève l'écran, mais son antagoniste frise l'insulte anti-française, trop malaisant pour que le film soit pris au sérieux.
Dommage, un jour il faudrait que les Américains comprennent que les Français aussi ont des choses a dire sur le moyen Age, y'a pas que Shakespeare dans la vie.
Le jeu vidéo est-t'il un art ?
Non, c'est l'art qui est un jeu.
Kedi - des chats et des hommes de Ceyda Torun
Documentaire sur les relations entre les chats d'Istanbul, ville où ils prolifèrent en étant présents partout, et les habitants de la ville qui les respectent énormément et prennent soin d'eux. Certes il y a des images magnifiques et une captation des chats à leur niveau. Malheureusement c'est, à mon sens, le genre de documentaire qui transcende jamais son postulat de base car au bout de 15 minutes ça tourne vite en rond. Après si on est un cinglé des chats, je ne sais pas...
Spoiler ▼▲
Klaus de Sergio Pablos
Premier film d'animation produit par Netflix et c'est une réussite. Ce Santa Claus Origins joue beaucoup sur la mythologie autour du Père Noël avec une histoire drôle, touchante et plutôt bien emmenée même si assez classique. Un feel good movie familial efficace qui est un croisement improbable (dans l'esprit) entre Bienvenue chez les Ch'tis et Batman Origins avec un soupçons de l'album de Lucky Luke Les Rivaux de Painful Gulch. dis comme ça, ça peut faire peur^^ Mais ca fonctionne car la DA et l'animation sont soignées façon dessins très stylisés même si on sent qu'on a pas le même budget que les films Pixar ou DreamWorks.
Début du film ▼▲
Yes Man de Peyton Reed
C'est efficace on va dire même si l'idée de base aurait permis beaucoup plus de folie que cette comédie qui part vers le romantique à la fin. Un peu décevant même si ce n'est pas forcément un mauvais film. Disons que c'est efficace et calibré pour plaire à tous avec ce qu'il faut d'extravagance mais pas trop. Un bon petit film pour vendre de la lessive comme on dit. Pour ce qui de Jim Carrey, il démontre une nouvelle fois qu'il est un grand acteur mais qu'il a sérieusement tendance à s'autoparodier.
Milieu de film ▼▲
Bon j'en ai encore mais je m'arrête là pour aujourd'hui...
J'accuse de Roman Polanski
Très belle reconstitution de l'affaire Dreyfus présentée comme une sorte de thriller judiciaire au sein de l'armée avec le combat d'un homme pour faire éclater la justice. Les acteurs, Dujardin en tête, sont très bons (sauf Emmanuelle Seigner qui bénéficie néanmoins d'un passe-droit) et le suspense fonctionne bien. Polanski reste assez classique dans sa mise en scène se mettant complètement au service de son histoire même si on ressent vraiment son sens du cadre. Bref, un bon film historique qui n'évite néanmoins pas quelques longueurs et quelques lourdeurs.
Take This Waltz de Sarah Polley
Cette comédie romantique au ton adulte (plus un film sur le désir que sur l'amour selon sa réalisatrice/scénariste) a été vraiment moyen à mes yeux. Ce n'est clairement pas un mauvais film (ni un grand d'ailleurs au vu de sa réception) mais je ne suis jamais entré dedans. Sûrement parce que je n'ai pas cru aux personnages ou alors que je me suis senti complètement en décalage avec ces sortes de Bobos adulescents dont l'héroïne principale (la pourtant excellente Michelle Williams) souffre d'une bipolarité exaspérante... Bref, des personnages chiants et des séquences de dialogue vraiment absconses pour moi. Pourtant, j'ai bien apprécié le travail de Sarah Polley en tant que réalisatrice, beaucoup mois en tant que scénariste.
La Vengeance dans la Peau de Paul Greengrass
Je suis un grand fan de la saga Jason Bourne et je me suis donc refait le troisième opus. L'ambiance thriller parano des années 1970 est très efficace avec des technologies et une action bien moderne. L'approche très documentaire de la part de Greengrass pour sa mise en scène fonctionne à merveille dans une sorte de chaos organisé représentant le bouillonnement intérieur de Bourne pourtant doté d'une interprétation plus monolithique que jamais de la part de Matt Damon. La mise en scène fonctionne aussi parce qu'elle sert bien le propos du film où les zooms et les tremblements de caméra font du spectateur un voyeur aussi omniscient que la CIA. Enfin, c'est aussi un grand film sur les Etats-Unis post-11 septembre où les barbouzes prennent le pouvoir sur les analystes dans les coulisses inavouables de la CIA.
Sell kids for food
Bon, les gens, je viens de vivre l'un de mes plus grands moments de cinéma en salle, avec ce (vieux) film : Excalibur !
Quel film, putain, mais quel film ! En fait, je suis sûr de l'avoir déjà vu il y a longtemps, dans une autre vie, ou au moins une partie, parce que certaines scènes particulièrement fortes ont vraiment résonné dans ma tête.
Non, mais vraiment, quel régal, ce film ! Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi bien (surtout de la part du réalisateur Boorman dont je n'avais vu qu'un seul, le fameux - et tristement célèbre ? - Zardoz ! Bien que je n'avais pas détesté ce film, en fait).
On est vraiment plongé dans l'épopée arthurienne, avec Arthur, Merlin, Guenièvre, les Chevaliers de la Table Ronde, Morgane, et tout ! J'ai trouvé la photographie somptueuse à de nombreuses reprises (les châteaux, les forêts, la brume, le soleil couchant...), et même les combats sont loin d'être ridicules (on sent bien la fureur et l'impact des coups, avec un très bon usage de la brume par moments).
Toute la partie avec la recherche du Graal est géniale, bien sinistre et morbide : on voit le royaume et ses sujets plongés dans un état de déliquescence effrayant.
Même les acteurs sont bons alors qu'ils me sont inconnus au bataillon, comme Merlin qui est énorme, Lancelot du Lac, Perceval, Morgane, Arthur ou même Guenièvre qui est charmante.
Les musiques de Wagner font leur effet, comme Le Crépuscule des Dieux. Et aussi O Fortuna tirée de la cantate Carmina Burana pendant les charges héroïques des chevaliers, musique bien galvanisante !
La fin est tout simplement PARFAITE, quoi ! C'est à la fois triste, émouvant, mais aussi porteur d'espoir.
Et je sais ENFIN d'où vient cette incantation qu'on entend dans le film Ready Player One : "Anal nafrag, oussal pessoul, diriel dinegué" (ou un truc comme ça, je ne connais pas la transcription exacte).
Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi bien ! Il est touché par la grâce, ce film, je n'aurais pas cru. Mais en fait, ce qui me tue le plus, c'est que je ne vois presque jamais ce film cité parmi les plus grands, les chefs-d'oeuvre des années 80 !
J'ai récemment découvert le cinéma de Jean Vigo (réalisateur des années 1930 à la courte carrière, 4 films dont 2 courts, car décédé à 29 ans).
A Propos de Nice (co-réalisé avec Boris Kaufman)
Sorte de documentaire sans aucune narration ni voix-of sur la ville de Nice tourné en 1930. Une succession d'images qui capture magnifiquement l'ambiance de cette ville balnéaire et sa folie avec son carnaval. Le tout avec des plans assez intéressants et une utilisation novatrice du montage.
La Natation par Jean Taris
Autre documentaire bien plus court où le champion français de natation, Jean Taris, nous apprend les rudiments de son art. Les petites astuces de montage façon Mélies subliment encore l'ensemble et les séquences sous-marine (enfin sous-piscine...) devaient être vraiment impressionnantes pour l'époque.
https://vimeo.com/channels/dimanchesvaranporcile/116323662
Zéro de Conduite
Son chef-d'oeuvre de ce que j'ai compris et je suis plutôt d'accord. Cette ode (pour ne pas dire pamphlet vu les réactions choquées à l'époque) à la liberté où l'on voit des collégiens se révolter dans un pensionnat de province. Le tout avec une approche comique où l'on embrasse pleinement le point de vue des enfants. La mise en scène et le montage font une nouvelle fois preuve d'une imagination folle avec de l'absurde et quelques excellents gags visuels. On y voit aussi une petite dénonciation du système éducatif des pensionnats avec cette autorité intrusive et cette précarité connue par les élèves. Sans oublier cette incroyable bataille de polochon sur la fin.
Bourne : L'héritage de Tony Gilroy
Le mal-aimé de la saga. Enfin surtout le moins aimé car cela reste un bon film d'action tendance thriller d'espionnage. Le film s'intègre parfaitement à l'histoire de Jason Bourne puisqu'on assiste aux conséquences que les actions de Bourne ont sur les autres programmes et agents. Gilroy remplace Greengrass derrière la caméra avec une approche certes plus classique mais néanmoins très efficace. On retrouve les thématiques sur les débordements de la CIA même si ici on ajoute aussi un petit aspect bioéthique avec des agents altérés par des médicaments qui augmentent un peu leur capacité. Jeremy Renner est vraiment bon comme souvent par ailleurs. Bref, si on aime la saga ça fonctionne car l'esprit est bien respecté et on apprécie aussi une approche plus importante de grands espaces plus ruraux alors que la saga était majoritairement urbaine. Et puis cette scène d'action dans la demeure de Rachel Weisz est vraiment excellente....
Sell kids for food
J'ai vu Klaus cet après-midi. Vraiment excellent, avec ma nièce et mon neveu on a adoré. Un des meilleurs films de Noel que j'ai pu voir. Foncez le regarder sur Netflix !
L'Avis du Hooper
Juste la Fin du Monde de Xavier Dolan
Ma première rencontre avec le cinéma de Dolan et ça n'a pas été vraiment concluant. Alors oui effectivement, le bonhomme est talentueux dans sa mise en scène avec une excellente utilisation de la lumière et de la musique pour créer de sacrés ambiances avec quelques moments incroyables en plein milieu du film. Certes tous les acteurs sont vraiment excellents du début jusqu'à la fin. Mais je n'ai absolument pas accroché aux personnages qui démarrent au quart de tour de manière complètement irréelle j'ai trouvé. Clairement pas un mauvais film (notamment la parabole sur la mort et la réaction d'une famille face à cette dernière) mais je n'y est pas été sensible.
Star Wars : L'Ascension de Skywalker de J.J. Abrams
J'ai adoré l'énergie de ce film malgré un début un peu confus. Mais ensuite j'ai été pris par le rythme, la mise en scène effrenée et pourtant toujours digeste d'Abrams, la claque visuelle de chaque instant et les acteurs impliqués. J'ai adoré le fait que le confrontation entre Lumières et Ténèbres soit remis au premier plan de la saga et la manière dont le thème de la destiné est abordé. Pas le meilleur Star Wars ni le plus audacieux mais une grosse satisfaction.
Sell kids for food
Once upon a time in hollywood : plat, nul, chiant, quelle catastrophe.
Seul le quotidien de Pitt est très bien bien foutu. Leo ne sait plus jouer ou..?
Robbie on s'en fout et j'en passe.
C'est plat, nul et chiant pour ceux qui ont des goûts de chiotte. :-p
Pour moi au contraire, c'est l'un des films de la décennie.
Et Leonardo di Caprio est absolument formidable, dans ce film. Un très grand acteur.
Sinon, j'ai revu The dead don't die, de Jim Jarmush : franchement, alors que la première fois j'avais été un peu déçu, là j'ai trouvé le film franchement jubilatoire, j'ai adoré ! Il se fiche littéralement (mais gentiment) de la gueule des fans de films de zombie, des "hipsters", des rednecks, des "messages contre la société de consommation", j'en passe et des meilleures. Les "bonus" du Blu-Ray sont à mourir de rire : une parodie de bonus qui, une fois de plus, se fiche de la gueule du monde ! XD
L'un des films de l'année, franchement.
Globalement j'ai aimé Once Upon A Time In Hollywood, pas transcendant, mais j'ai aimé la vision du Los Angeles 60's de Tarantino, sa reconstitution est magistrale, et même s'il prend un malain plaisir a réécrire l'histoire sa vision de la famille Manson fait mouche.
D'ailleurs la scène du ranch est incroyable.
Pour moi le gros bémol, c'est la scène de fin, comme d'habitude Tarantino se sent obligé de finir sa recette en vidant une bouteille de ketchup, un peu comme l'affrontement de fin des 8 salopards que j'avais trouvé inutilement sanguinolent.
J'ai vu The King.
Soit une énième vision complètement biaisée de la guerre de cent ans, ou on nous montre les gentils anglais qui n'aiment pas les vilains Français, oh qu'ils sont méchant les Français.
Affligeant, surtout si vous aimez l'histoire.
Mais le film est il bien ?
Bah non, la réal est propre sans réelle identité, quelques belles images ci et là, mais les scènes de batailles sont bordelliques, sans ambition de rendre lisible l'aspect tactique.
Seul bon point Timothée Chalamet crève l'écran, mais son antagoniste frise l'insulte anti-française, trop malaisant pour que le film soit pris au sérieux.
Dommage, un jour il faudrait que les Américains comprennent que les Français aussi ont des choses a dire sur le moyen Age, y'a pas que Shakespeare dans la vie.
Le jeu vidéo est-t'il un art ?
Non, c'est l'art qui est un jeu.
Playlist spotify funk pour soirée chill:
https://open.spotify.com/playlist/43X0D7Gyzj7zVqI1S5v9ug?si=3dbd3ec35e1047af
En général c'est pas ce qu'on me dit en termes de cinéma, Rudolf. D'ailleurs, tu serais incapable de me citer les films que j'aime, donc bon... :p
Donc !
Kedi - des chats et des hommes de Ceyda Torun
Documentaire sur les relations entre les chats d'Istanbul, ville où ils prolifèrent en étant présents partout, et les habitants de la ville qui les respectent énormément et prennent soin d'eux. Certes il y a des images magnifiques et une captation des chats à leur niveau. Malheureusement c'est, à mon sens, le genre de documentaire qui transcende jamais son postulat de base car au bout de 15 minutes ça tourne vite en rond. Après si on est un cinglé des chats, je ne sais pas...
Klaus de Sergio Pablos
Premier film d'animation produit par Netflix et c'est une réussite. Ce Santa Claus Origins joue beaucoup sur la mythologie autour du Père Noël avec une histoire drôle, touchante et plutôt bien emmenée même si assez classique. Un feel good movie familial efficace qui est un croisement improbable (dans l'esprit) entre Bienvenue chez les Ch'tis et Batman Origins avec un soupçons de l'album de Lucky Luke Les Rivaux de Painful Gulch. dis comme ça, ça peut faire peur^^ Mais ca fonctionne car la DA et l'animation sont soignées façon dessins très stylisés même si on sent qu'on a pas le même budget que les films Pixar ou DreamWorks.
Yes Man de Peyton Reed
C'est efficace on va dire même si l'idée de base aurait permis beaucoup plus de folie que cette comédie qui part vers le romantique à la fin. Un peu décevant même si ce n'est pas forcément un mauvais film. Disons que c'est efficace et calibré pour plaire à tous avec ce qu'il faut d'extravagance mais pas trop. Un bon petit film pour vendre de la lessive comme on dit. Pour ce qui de Jim Carrey, il démontre une nouvelle fois qu'il est un grand acteur mais qu'il a sérieusement tendance à s'autoparodier.
Bon j'en ai encore mais je m'arrête là pour aujourd'hui...
Sell kids for food