[ Série ] Doctor Who

Moffat à su créer une saison et un fil rouge qui nous ont bien tenus en haleine.

Le personnage de Clara est au départ intrigant et original, et joué par une excellente actrice. ( Mother of god, qu'est ce qu'elle peut parler vite des fois :p )Je pense qu'elle à cependant était dévoilé trop vite ou bien développé à la va-vite. On a l'impression qu'elle tiens le rôle d'une compagne classique dans ( au moins ) 3 épisodes, et surtout ceux de Mark Gatiss, où son background n'évolue pas pour un sou.
Si je prends la saison dans son intégralité, je pense que je peux dire que c'est ma saison préféré, mais ça se joue à pas grand chose avec la saison 5. Ceux qui fait je pense la différence pour moi est tout bête : Le changement de compagnon.

Dans une saison de Doctor Who " normale ", on a toujours un compagnon pendant 13 épisodes. Et franchement, ça m'avait pas interpelé jusque là, mais 13 épisodes a toujours voir le(s) même(s) visage(s) avec le Docteur, c'est un peu lassant pour moi en fait :p J'adore Amy et Rory, mais le fait de les avoir vu deux saisons entières a fait que si ils avaient encore été présents pendant 13 épisodes j'aurais été bien plus sec dans mon avis.
Ici, on a une diversité qui se crée, on commence la saison avec Amy et Rory, deux personnages qu'on connait bien, avec qui le téléspectateur noue presque un lien et une certaine affection, et pendant 5 épisodes on les voit déambuler dans le temps, mais surtout l'espace. Et d'un coup, rebondissement dans la série, ils disparaissent, changeant ainsi tous les codes connus alors. Le Docteur, effondré par cette nouvelle disparition, change alors drastiquement de comportement, et devient renfermé et vivant en sédentaire, dans les nuages d'une époque Victorienne. Pour un Docteur plus noir, un TARDIS plus noir également, et je dois dire que je suis vraiment conquis par celui-ci, rappelant énormément ceux de la série classique, tout en y plaçant un petit côté sombre et froid.

Mais revenons-en au Docteur, lui qui était si désespéré suite à la perte de ces compagnons, retrouve la joie de vivre après sa rencontre avec l'un des plus gros mystères que sa personne ait croisé : Clara Oswald, la fille impossible. Cherchant à savoir qui elle est, il l’emmènera avec lui pour pouvoir ce pencher sur ce qui semble être une erreur même dans le temps. L'idée de ce personnage est vraiment très bonne, et le fait de l'avoir connu dans son futur, avant son passé, fait vraiment penser à une River de poche , et ça tombe bien, j'adore River Song :p

Les ennemis sont peut-être le petit point noir dans cette saison, non pas qu'ils soient mauvais, loin de là, mais ils sont expédiés en même temps que le scénario des épisodes dans lesquels ils font partis. Que ce soit le Ice Warrior, le Shakri, voire même les Daleks ( Bordel, cette enfilade qu'on s'est pris avec " All the Daleks ever seen ", mes fesses ouais ! :p ). Au final, deux méchants ont sus tirés leur épingles du jeu, et ce sont ceux présents dans les finaux : Les Weeping Angels et The Great Intelligence.
Bordel, Richard E. Grant est vraiment très bon dans ce que j’appellerais un machiavélisme d'origine contrôlée :p Sérieusement, le mec ne bouge quasiment pas son visage, mais rien qu'avec le ton dans sa voix, on sent toute sa rage et ses ambitions malveillantes à l'encontre du Docteur. Les Weeping Angels quant à eux , reste les monstres de Doctor Who qui me font le plus frémir, leur pouvoir reste juste immonde et propre à la fois :p

Je ne vais pas parler des speechs et thèmes épiques vus et entendus dans cette saison, sinon j'y passerai ma journée :p Je donnerai juste un méga pouce vert au thème de Clara, juste magnifique, et le trophée du speech le plus épique de la série pour moi à celui de The Rings of Akhaten, " Brilliant ! " comme dirait Tennant.

Cependant, cette scène aurait également pu avoir le trophée de la scène la plus épique, mais... On va dire qu'un concurrent de dernière minute lui a volé sous le nez :p Je parle bien évidemment du final de l'épisode final , The Name of the Doctor. Et là je me lève et j'applaudis encore Moffat pour son scénario dantesque, puis John Hurt pour m'avoir fait crier plus d'une vingtaine de fois " Oh my God ! ", témoins à l’appui ! :p
Sériously, je ne m'attendais vraiment pas à le voir ici, au moment ou Matt Smith passe d'un air enjoué par les retrouvailles avec sa compagne à celui d'une peur croissante, on comprend. Quelque chose cloche, quelque chose qu'on ne nous a jamais dit. Et voilà qu'apparait un homme, décrit comme étant l'être du Docteur, sans être le Docteur, et qui après la perte de connaissance de Clara, est défini comme le secret du Docteur avec un grand S.
Les mots de cet homme resteront gravés dans notre tête très longtemps encore : " What I did .. I did without choice.. In the name of peace, and sanity.. ". Et après une courte prise de parole pleine de rage de la part de Eleven, l'homme se retourne, et les mots qui changeront à jamais l'histoire de la série apparaissent :