De plus, le jeux vidéo me semble le seul média qui peut se permettre de ne pas installer de musique tout du long de l'oeuvre.
Euh, des films sans musiques et que des bruitages, ça existe aussi... (même si en général peu connu) Dans le même but que les jeux vidéos, créer une ambiance particulière.
Ensuite, je vois pas en quoi le fait de pouvoir influer sur l'histoire est artistique... Certes, c'est une des caractéristiques de certains jeux, mais le rapport avec l'art?
Des exemples pour les films? ça m'intéresse. (et quand on argumente c'est mieux de donner des exemples)
Ensuite, l'art et son évolution se dirige vers l'intéractivité et la prise en compte du spectateur, c'est une notion importante, et, la prise en compte du spectateur dans le récit, lui donner les clés de la création, de l'histoire, aide a l'immersion, être immergé dans une histoire aide a la vivre, et quand on vis une histoire on vis une expérience.
Ca me semble évident, et logique que l'interactivité, la prise en compte du spectateur, la place qu'il prend dans le jeu/histoire aide l'oeuvre a dépasser le stade simple de la contemplation (ou au contraire améliore cette idée de contemplation quand a l'inverse on se retrouve dans un jeu qui ne nous laisse que peu de place/peu de choix) et emmène le jeu a une sorte d'art interactif.
Après j'arrive pas simplement avec cette idée la faut voir le tout, c'est un point. Un point sur des dizaines d'autres sur lesquels on débat ici. Et j'ai donné déja des dizaines d'autres points percutants, de pour ou de contre, donc, il faut tout prendre en compte, et voir cette réflexion comme un apport de plus au débat, et non pas comme un argument a prendre seul dans son coin.
Tori > Le Genou de Claire d'Eric Rohmer (comédie dramatique), Cloverfield de Matt Reeves (film catastrophe), REC de Paco Plaza (film d'horreur), Les Oiseauc de Hitchcook (thriller), Le Ruban Blanc de Michael Haneke (drame), Seul au monde de Robert Zemeckis (film d'aventure) et encore plein d'autres (ceux mentionné avant moi aussi). C'est pas ça qui manque et ça touche différents genres comme tu peux le constater. Et c'était pas un argument, ça me semblait juste évident que des films sans musiques existent.
L'art interactif donc... Oui, j'imagine qu'on peut imaginer l'art pas uniquement de manière contemplatif... Ce serait un nouveau pas... Je vois mieux ce que tu veux dire maintenant. (c'est juste que j'avais jamais imaginé l'art comme interactif) Effectivement, le jeu vidéo pourrait avoir cette particularité.
Et je me doute que c'est qu'un point et pas un tout, je comprenais juste pas ce point.
Perso, j'ai toujours vu l’interactivité comme à double tranchant. Sous sa forme basique, je pense que l’interactivité peut être vue comme participant à l'art dans la mesure où elle apporte une notion inédite de contemplation personnelle. On ne bougera pas avec la même virtuosité dans un BTA ou un shooter, on ne se placera (théoriquement) jamais au même endroit, en observant le même point, à la même heure et sous la même météo qu'un autre joueur dans des jeux comme Skyrim.
Alors qu'on regarde tous le même tableau ou le même film, le JV permet d'approcher l’œuvre de façon plus personnelle.
A l'inverse, interagir avec l'histoire me laisse plus dubitatif. Car dans un sens, le joueur est émotionnellement plus impliqué. Mais dans un autre, ça prend pour moi un aspect plus pratique qu'artistique. C'est comme dire qu'on pourrait déformer un roman, une pièce de théâtre et choisir la fin qui nous met le plus à l'aise. Pour moi, moins on "subit" la volonté de l'auteur, moins on est proche de l'art. Puisque nous sommes soit face à la volonté toute puissante du joueur, soit face à des événements incontrôlables par le joueur ou l'auteur à cause de leur imprévisibilité.
Ainsi l'interactivité scénaristique peut, selon moi, nous éloigner de l'art car soumettre au joueur une expérience qui se contente de lui plaire n'est pas vraiment de l'art. Pour moi, on est dans le divertissement pur quand le scénario devient lui même une source de satisfaction contrôlable par le joueur ou une source de challenge.
Idem dans le cas où les interactions avec l'histoire sont imprévisibles. Car le hasard ne fait pas non plus de l'Art à mes yeux.
IMO, point de vue personnel et pleinement subjectif, ça ne dépasse pas mon humble avis etc.
En fait il faut voir l'intéractivité dans l'art comme le point final cohérent de l'évolution de ces dernières années, car déja dans l'art de la renaissance, on voulais prendre en compte le spectateur, et de plus en plus (c'est d'ailleurs tout les enjeu de l'art selon sa fonction de prendre en compte ou de rejeter le spectateur ou un type de spectateur) du coup a mes yeux, l'évolution logique serais l'intéractivité total, et l'aléatoire, dans l'oeuvre, du aux changements provoqués par le spectateur, l'acteur, et d'autres criteres (une performance ne seras jamais la même selon le public, une piece de théatre change dans les détails car un acteur ne joue pas toujours pareil, le land art, éphémère, est modifié par la nature et d'autres critères humains) en s'adressant de plus en plus au spectateur, dans l'art contemporain, ou via des media plus grand public, on se rapproche de cette intéractivité total, mais jusqu'à présent, seul le jeu vidéo prend a ce point le spectateur en compte.
Sa mecanique veux que ça fonctionne ainsi evidement mais petit a petit les jeux d'auteurs agrandissent cette liberté du joueur, et il faut y voir un critere artistique dans le sens ou l'art (et c'est la définition commune) dois provoquer des sentiments, des réactions, ainsi on cherche forcément l'immersion, que ce soit au cinema, en littérature, en musique ou peut importe, un créateur cherche a provoqué une reaction, et certains auteur de jeu vidéo on compris que le moyen le plus efficace de créer l'expérience était justement de faire rentrer de plus en plus le joueur dans l'histoire et que ses choix changent la done.
(mais ça ne veux pas dire que les jeux qui n'offre a premiere vu aucun choix ayant d'énorme conséquences ne sont pas artistique, c'est une histoire de cas par cas, par exemple le choix de RE chronicle bidule sur wii, d'aller a droite ou a gauche, n'apporte rien au récit et la chose est mené de tel façon que le joueur est plus agacé par ce choix que réellement curieux ou intéressé.
Et pour les films et bien manque de culture de ma part mais je ratraperais ça, merci pour les titres^^.
A l'inverse, interagir avec l'histoire me laisse plus dubitatif. Car dans un sens, le joueur est émotionnellement plus impliqué. Mais dans un autre, ça prend pour moi un aspect plus pratique qu'artistique. C'est comme dire qu'on pourrait déformer un roman, une pièce de théâtre et choisir la fin qui nous met le plus à l'aise. Pour moi, moins on "subit" la volonté de l'auteur, moins on est proche de l'art.
Ça c'est justement confronter l'art tel qu'on le conçoit aujourd'hui à la nouveauté apportée par le jeu vidéo.
Dans un Mass Effect ou Heavy Rain, chacun vivra sa propre histoire, mais malgré tout pensée par les développeurs. Il faut bien évidemment que les mécaniques restent bien masquées, sinon effectivement ça fait un peu "Après réflexion, je choisis la fin que veux.".
Si j'ai bien compris où Tori voulait en venir, dans le cas où l'aléatoire intervient, avancer à son rythme dans un jeu, assister à des corrélations entre la musique et l'image différentes d'un joueur à l'autre (typiquement les open-world) c'est peut-être aussi devenir auteur quelque part, infime auteur de sa propre expérience, délimitée par ce "bac-à-sable" qu'est le jeu vidéo.
Mais justement. Proposer de multiples histoires c'est de l'agrément, pas de l'art à mon sens. Car ça serait comme dire qu'on crée l'art sur commande ! C'est prétendre rédiger vingt histoires différentes ou même des dizaines d'événements, qui en s'entrecoupant pourront créer des centaines de possibilités de scénario, tout en assurant que chacune de ces possibilités auront la même valeur artistique qu'un scénario unique.
Pas possible. Pour moi, un scénario ajoutant de la valeur artistique à une œuvre n'est pas un scénario nous donnant le POUVOIR qui est habituellement réservé à l'auteur. C'est un parcours SUBIT par le héros, un parcours dont les étapes ont un sens, dont les événements tragiques ont un sens et auxquels le héros réagit selon sa propre psychologie.
Il existe peut-être déjà des jeux où le choix du joueur contribue pleinement à une intention artistique, mais ce n'est pas en soumettant au joueur de vaincre tous les adversaires avant que ses compagnons ne soient tués ou en lui proposant l'alternative "brave garçon" afin de sauver des innocents qu'on crée de l'art.
Au contraire, le fait même de proposer au joueur de s'opposer à l'issue tragique... ou même de la déclencher s'oppose dans un sens à l'art. Car ce pouvoir sur le scénario nous permet ni plus ni moins de faire un pied de nez aux autres supports narratifs. On réécrit d'un coup la fin des tragédies, on transforme en monstre le chevalier blanc.
Comme toujours : IMO, c'est mon avis personnel, sans objectivité ni calories. Je précise car on ne me connait pas forcément par ici. Mais je ne suis là que pour discuter et maturer mes propres opinions.
Euh, des films sans musiques et que des bruitages, ça existe aussi... (même si en général peu connu) Dans le même but que les jeux vidéos, créer une ambiance particulière.
Ensuite, je vois pas en quoi le fait de pouvoir influer sur l'histoire est artistique... Certes, c'est une des caractéristiques de certains jeux, mais le rapport avec l'art?
Des exemples pour les films? ça m'intéresse. (et quand on argumente c'est mieux de donner des exemples)
Ensuite, l'art et son évolution se dirige vers l'intéractivité et la prise en compte du spectateur, c'est une notion importante, et, la prise en compte du spectateur dans le récit, lui donner les clés de la création, de l'histoire, aide a l'immersion, être immergé dans une histoire aide a la vivre, et quand on vis une histoire on vis une expérience.
Ca me semble évident, et logique que l'interactivité, la prise en compte du spectateur, la place qu'il prend dans le jeu/histoire aide l'oeuvre a dépasser le stade simple de la contemplation (ou au contraire améliore cette idée de contemplation quand a l'inverse on se retrouve dans un jeu qui ne nous laisse que peu de place/peu de choix) et emmène le jeu a une sorte d'art interactif.
Après j'arrive pas simplement avec cette idée la faut voir le tout, c'est un point. Un point sur des dizaines d'autres sur lesquels on débat ici. Et j'ai donné déja des dizaines d'autres points percutants, de pour ou de contre, donc, il faut tout prendre en compte, et voir cette réflexion comme un apport de plus au débat, et non pas comme un argument a prendre seul dans son coin.
Pour des films sans musique?
hmm je me souviens plus tres bien mais peut être paranormal activity ou Project Blair Witch.
Dans nosferaltu il n'y a pas de musique ni bruitage, juste un bruit aiguë et continue, assez stressant d'ailleurs ^^
Tori > Le Genou de Claire d'Eric Rohmer (comédie dramatique), Cloverfield de Matt Reeves (film catastrophe), REC de Paco Plaza (film d'horreur), Les Oiseauc de Hitchcook (thriller), Le Ruban Blanc de Michael Haneke (drame), Seul au monde de Robert Zemeckis (film d'aventure) et encore plein d'autres (ceux mentionné avant moi aussi). C'est pas ça qui manque et ça touche différents genres comme tu peux le constater. Et c'était pas un argument, ça me semblait juste évident que des films sans musiques existent.
L'art interactif donc... Oui, j'imagine qu'on peut imaginer l'art pas uniquement de manière contemplatif... Ce serait un nouveau pas... Je vois mieux ce que tu veux dire maintenant. (c'est juste que j'avais jamais imaginé l'art comme interactif) Effectivement, le jeu vidéo pourrait avoir cette particularité.
Et je me doute que c'est qu'un point et pas un tout, je comprenais juste pas ce point.
Perso, j'ai toujours vu l’interactivité comme à double tranchant. Sous sa forme basique, je pense que l’interactivité peut être vue comme participant à l'art dans la mesure où elle apporte une notion inédite de contemplation personnelle. On ne bougera pas avec la même virtuosité dans un BTA ou un shooter, on ne se placera (théoriquement) jamais au même endroit, en observant le même point, à la même heure et sous la même météo qu'un autre joueur dans des jeux comme Skyrim.
Alors qu'on regarde tous le même tableau ou le même film, le JV permet d'approcher l’œuvre de façon plus personnelle.
A l'inverse, interagir avec l'histoire me laisse plus dubitatif. Car dans un sens, le joueur est émotionnellement plus impliqué. Mais dans un autre, ça prend pour moi un aspect plus pratique qu'artistique. C'est comme dire qu'on pourrait déformer un roman, une pièce de théâtre et choisir la fin qui nous met le plus à l'aise. Pour moi, moins on "subit" la volonté de l'auteur, moins on est proche de l'art. Puisque nous sommes soit face à la volonté toute puissante du joueur, soit face à des événements incontrôlables par le joueur ou l'auteur à cause de leur imprévisibilité.
Ainsi l'interactivité scénaristique peut, selon moi, nous éloigner de l'art car soumettre au joueur une expérience qui se contente de lui plaire n'est pas vraiment de l'art. Pour moi, on est dans le divertissement pur quand le scénario devient lui même une source de satisfaction contrôlable par le joueur ou une source de challenge.
Idem dans le cas où les interactions avec l'histoire sont imprévisibles. Car le hasard ne fait pas non plus de l'Art à mes yeux.
IMO, point de vue personnel et pleinement subjectif, ça ne dépasse pas mon humble avis etc.
En fait il faut voir l'intéractivité dans l'art comme le point final cohérent de l'évolution de ces dernières années, car déja dans l'art de la renaissance, on voulais prendre en compte le spectateur, et de plus en plus (c'est d'ailleurs tout les enjeu de l'art selon sa fonction de prendre en compte ou de rejeter le spectateur ou un type de spectateur) du coup a mes yeux, l'évolution logique serais l'intéractivité total, et l'aléatoire, dans l'oeuvre, du aux changements provoqués par le spectateur, l'acteur, et d'autres criteres (une performance ne seras jamais la même selon le public, une piece de théatre change dans les détails car un acteur ne joue pas toujours pareil, le land art, éphémère, est modifié par la nature et d'autres critères humains) en s'adressant de plus en plus au spectateur, dans l'art contemporain, ou via des media plus grand public, on se rapproche de cette intéractivité total, mais jusqu'à présent, seul le jeu vidéo prend a ce point le spectateur en compte.
Sa mecanique veux que ça fonctionne ainsi evidement mais petit a petit les jeux d'auteurs agrandissent cette liberté du joueur, et il faut y voir un critere artistique dans le sens ou l'art (et c'est la définition commune) dois provoquer des sentiments, des réactions, ainsi on cherche forcément l'immersion, que ce soit au cinema, en littérature, en musique ou peut importe, un créateur cherche a provoqué une reaction, et certains auteur de jeu vidéo on compris que le moyen le plus efficace de créer l'expérience était justement de faire rentrer de plus en plus le joueur dans l'histoire et que ses choix changent la done.
(mais ça ne veux pas dire que les jeux qui n'offre a premiere vu aucun choix ayant d'énorme conséquences ne sont pas artistique, c'est une histoire de cas par cas, par exemple le choix de RE chronicle bidule sur wii, d'aller a droite ou a gauche, n'apporte rien au récit et la chose est mené de tel façon que le joueur est plus agacé par ce choix que réellement curieux ou intéressé.
Et pour les films et bien manque de culture de ma part mais je ratraperais ça, merci pour les titres^^.
Ça c'est justement confronter l'art tel qu'on le conçoit aujourd'hui à la nouveauté apportée par le jeu vidéo.
Dans un Mass Effect ou Heavy Rain, chacun vivra sa propre histoire, mais malgré tout pensée par les développeurs. Il faut bien évidemment que les mécaniques restent bien masquées, sinon effectivement ça fait un peu "Après réflexion, je choisis la fin que veux.".
Si j'ai bien compris où Tori voulait en venir, dans le cas où l'aléatoire intervient, avancer à son rythme dans un jeu, assister à des corrélations entre la musique et l'image différentes d'un joueur à l'autre (typiquement les open-world) c'est peut-être aussi devenir auteur quelque part, infime auteur de sa propre expérience, délimitée par ce "bac-à-sable" qu'est le jeu vidéo.
Edit : IMO.
Mais justement. Proposer de multiples histoires c'est de l'agrément, pas de l'art à mon sens. Car ça serait comme dire qu'on crée l'art sur commande ! C'est prétendre rédiger vingt histoires différentes ou même des dizaines d'événements, qui en s'entrecoupant pourront créer des centaines de possibilités de scénario, tout en assurant que chacune de ces possibilités auront la même valeur artistique qu'un scénario unique.
Pas possible. Pour moi, un scénario ajoutant de la valeur artistique à une œuvre n'est pas un scénario nous donnant le POUVOIR qui est habituellement réservé à l'auteur. C'est un parcours SUBIT par le héros, un parcours dont les étapes ont un sens, dont les événements tragiques ont un sens et auxquels le héros réagit selon sa propre psychologie.
Il existe peut-être déjà des jeux où le choix du joueur contribue pleinement à une intention artistique, mais ce n'est pas en soumettant au joueur de vaincre tous les adversaires avant que ses compagnons ne soient tués ou en lui proposant l'alternative "brave garçon" afin de sauver des innocents qu'on crée de l'art.
Au contraire, le fait même de proposer au joueur de s'opposer à l'issue tragique... ou même de la déclencher s'oppose dans un sens à l'art. Car ce pouvoir sur le scénario nous permet ni plus ni moins de faire un pied de nez aux autres supports narratifs. On réécrit d'un coup la fin des tragédies, on transforme en monstre le chevalier blanc.
Comme toujours : IMO, c'est mon avis personnel, sans objectivité ni calories. Je précise car on ne me connait pas forcément par ici. Mais je ne suis là que pour discuter et maturer mes propres opinions.
Une fois de plus je vais passer pour quelqu'un de stupide mais concrètement ça apporterais quoi de considérer le jeu video comme un art?