Très bon, ce Lucky Luke, je confirme. Et si vous voulez découvrir d'autres BD de Mathieu Bonhomme, les Texas Cow-Boy (en duo avec Trondheim) la série Esteban et la série Messire Guillaume sont vivement recommandés également. :-)
Lu Le cycle de Cyann Tome 4: Les couleurs de Marcade de Bourgeon et Lacroix.
Via le réseau des portes, Cyann part sur Marcade, planète affiliée à l'Empire, pour essayer d'enquêter sur l'exploitation du peuple d'Aldaal par la MCU pour récolter le Micomi. Mais voyager par le biais des portes n'est pas sans dangers et conséquences. Cyann va l'apprendre à ses dépens.
Toujours un travail de dingue sur la composition des mondes sur lesquels voyages Cyann. L'originalité se dégage à chaque planche, même si j'ai été moins sensible à cet univers que les précédents. Le monde où arrive Cyann est beaucoup plus industrialisé et tout s'y monnaye, jusqu'au moindre échange avec d'autres personnes. Cela change des planètes sauvages, et y a toujours un gros boulot pour rendre crédible cet univers dans son langage, sa manière de procéder, ses us et coutumes. Mais c'est complexe et nébuleux, parfois mal exploité, ça manque de faune et de flore, l'histoire n'avance pas des masses (sauf vers la fin avec un gros retournement de situation) et les personnages secondaires développés dans cet opus sont bien moins intéressants que ceux des volumes précédents. Cela reste pas mal malgré tout, mais les autres tomes nous avaient habitué à une telle qualité qu'on ne peut qu'être déçu. Dommage. Espérons que ce ne soit qu'un léger passage à vide et que la série retrouvera vite toutes ses qualités qui en faisait un incontournable du genre.
Je n'ai jamais essayé ces cycles de SF de Bougeon. Je sais que mon père a essayé plusieurs fois mais s'y est toujours fait chier au point de lâcher l'affaire.
Moi je n'ai lu que Les Passagers du Vent (série culte). Il faudrait quand même que je tente le coup un jour.
Je n'ai jamais essayé ces cycles de SF de Bougeon. Je sais que mon père a essayé plusieurs fois mais s'y est toujours fait chier au point de lâcher l'affaire.
Ce qui déroute au premier abord, c'est cette plongée dans ces mondes sans en expliquer vraiment les fonctionnements.
Tu peux facilement t'y perdre.
Mais de mon point de vue, ça vaut le coup. Surtout les 2 premiers volumes.
Citation:
Moi je n'ai lu que Les Passagers du Vent (série culte)
Les passagers du vent est devenu un classique de la bd franco-belge et on comprend aisément pourquoi. Cette série est superbe. Par contre, j'ai moins aimé la suite qu'il a sorti des années plus tard (La petite fille bois-caïman).
Mais si tu aimes le travail de Bourgeon et la SF du genre Les mondes d'Aldebaran, y a pas de raison que tu n'accroches pas.
Je n'ai pas lu la suite des Passagers du Vent, mais en revanche j'adore les Mondes d'Aldébaran (il faudrait d'ailleus que je lise Antarès maintenant que cette troisième série est terminée), donc pourquoi pas. :-)
Aux confins de l'espace et du temps, la belle Druuna lutte de tout son être (et de tous ses charmes) contre des créatures humanoïdes mutantes et perverties. Un combat féroce s'engage pour les dernier survivants de l'humanité dont Druuna, grâce à ses rêves étranges, pourrait détenir la clef de la victoire.
Avec cette intégrale de Druuna, les éditions Glénat offrent une superbe réédition du chef-d'oeuvre de Serpieri. C'est l'occasion pour les lecteurs (avertis, bien sûr!) de (re)découvrir les aventures de la belle héroïne mêlant érotisme, science-fiction et horreur.
Bien sûr, l'érotisme tient une grande place dans la série. Bien sûr, l'héroïne, respirant la sensualité par tous les pores de la peau, trouve souvent le moyen de se retrouver dénudée et en présence de mâles en rut. Mais il serait injuste de résumer la série uniquement à cela. Car Druuna distille une ambiance particulière, un cocktail assez explosif de mélange des genres servi par le trait -n'ayons pas peur des mots- somptueux et virtuose de Serpieri. Le scénario n'est pas l'argument principal mais il a le mérite d'exister, là où d'autres séries n'auraient même pas pris la peine de tenter un quelconque développement.
Bref! Tout ça pour dire qu'il peut être bon parfois de se replonger dans un petit plaisir coupable comme la lecture de cet album de Druuna ;p
Pour les avoir lu, c'est effectivement plus une question d'ambiance que de scénario puisque j'avais rapidement abandonné à trouver une quelconque cohérence au fur et à mesure des albums...
Lu Tsiganes1940-1945: Le camp de concentration de Montreuil-Bellay de Kkrist Mirror.
En 1940, après la capitulation française, le gouvernement Pétain applique une loi astreignant à résidence, sous surveillance policière, tout nomade. C'est dans ces tristes circonstances que le camps de concentration de Montreuil-Bellay, parmi tant d'autres, voit le jour et internera plus de 3000 gitans dans des conditions épouvantables.
Kkrist Mirror, passionné et fervent défenseur de la cause tsigane, a rencontré de nombreux témoins et gens du voyage pour l'aider à réaliser cette bande dessinée sur ces tsiganes oubliés et sur leurs conditions d'enfermement. Une page terrifiante de l'histoire de France, injustement ignorée, qui fait froid dans le dos. En rendant hommage à ces nomades, l'auteur offre un témoignage vibrant et indispensable. C'est ainsi que le lecteur pourra apprendre avec épouvante que les tsiganes, à la fin de la guerre, toujours considérés comme indésirables, ne seront pas immédiatement libérés et passeront encore de nombreux mois dans la misère et dans des conditions de rétention inhumaines. C'est ainsi que le lecteur pourra connaître l'abbé Jollec, un homme qui a sacrifié sa vie pour la communauté tsigane et qui a tout fait, souvent maladroitement mais de toute son âme, pour tenter de venir en aide à ces nomades.
Beaucoup de finesse et un travail minutieux de l'auteur pour reconstituer le plus fidèlement possible l'ensemble de ces témoignages. Son trait brut noir et blanc charbonneux et très expressif souligne encore un peu plus la noirceur du récit. Plus qu'une bande dessinée, ce document possède un intérêt historique exceptionnel pour que le devoir de mémoire subsiste.
Le petit royaume de Cocaigne est menacé par un nécromancien et son armée de goules. Le Roi Féric décide de faire appel à sept mages renommés aux pouvoirs incontestés et incontestables pour l'aider à tenir tête à cette menace. Mais le Nécromancien a tout prévu et les mages doivent surmonter d'abord leurs différents pour s'accorder sur leur objectif. D'autant plus que le roi a la bonne idée de décéder subitement et pose un problème de succession.
Sept Mages est le 17eme tome de la série 7 qui propose pour chaque nouveau tome une histoire originale one-shot réalisée par une paire d'auteurs différents. Le seul point commun des séries réside dans ce chiffre 7. La série est donc très inégale et plus où moins inspirée suivant les tomes et les sujets abordés. La paire d'auteurs de cet album n'est pas la plus connue, mais ils ne s'en sortent pas si mal en offrant un récit d'héroic-fantasy agréable où on passe un bon moment. Mais l'histoire manque d'originalité, les sept mages (ressemblant plus à des super-héros avec des pouvoirs qu'à des mages) manquent de charisme et de profondeur. Les dessins offrent de beaux décors superbement réalisés, mais les visages des personnages sont souvent plats et anecdotiques, manquant d'expression. Le dénouement est plutôt convenu. Bref, un album qui fait le job sans chercher à aller plus loin.
C'est une mode en ce moment de faire tué ses héros dans pas mal de comics & BDs, voir films.
Pour le coup, j'aurais bien envie de le trouvé celui-ci.
Très bon, ce Lucky Luke, je confirme. Et si vous voulez découvrir d'autres BD de Mathieu Bonhomme, les Texas Cow-Boy (en duo avec Trondheim) la série Esteban et la série Messire Guillaume sont vivement recommandés également. :-)
Lu Le cycle de Cyann Tome 4: Les couleurs de Marcade de Bourgeon et Lacroix.
Via le réseau des portes, Cyann part sur Marcade, planète affiliée à l'Empire, pour essayer d'enquêter sur l'exploitation du peuple d'Aldaal par la MCU pour récolter le Micomi. Mais voyager par le biais des portes n'est pas sans dangers et conséquences. Cyann va l'apprendre à ses dépens.
Toujours un travail de dingue sur la composition des mondes sur lesquels voyages Cyann. L'originalité se dégage à chaque planche, même si j'ai été moins sensible à cet univers que les précédents. Le monde où arrive Cyann est beaucoup plus industrialisé et tout s'y monnaye, jusqu'au moindre échange avec d'autres personnes. Cela change des planètes sauvages, et y a toujours un gros boulot pour rendre crédible cet univers dans son langage, sa manière de procéder, ses us et coutumes. Mais c'est complexe et nébuleux, parfois mal exploité, ça manque de faune et de flore, l'histoire n'avance pas des masses (sauf vers la fin avec un gros retournement de situation) et les personnages secondaires développés dans cet opus sont bien moins intéressants que ceux des volumes précédents. Cela reste pas mal malgré tout, mais les autres tomes nous avaient habitué à une telle qualité qu'on ne peut qu'être déçu. Dommage. Espérons que ce ne soit qu'un léger passage à vide et que la série retrouvera vite toutes ses qualités qui en faisait un incontournable du genre.
Je n'ai jamais essayé ces cycles de SF de Bougeon. Je sais que mon père a essayé plusieurs fois mais s'y est toujours fait chier au point de lâcher l'affaire.
Moi je n'ai lu que Les Passagers du Vent (série culte). Il faudrait quand même que je tente le coup un jour.
Ce qui déroute au premier abord, c'est cette plongée dans ces mondes sans en expliquer vraiment les fonctionnements.
Tu peux facilement t'y perdre.
Mais de mon point de vue, ça vaut le coup. Surtout les 2 premiers volumes.
Les passagers du vent est devenu un classique de la bd franco-belge et on comprend aisément pourquoi. Cette série est superbe. Par contre, j'ai moins aimé la suite qu'il a sorti des années plus tard (La petite fille bois-caïman).
Mais si tu aimes le travail de Bourgeon et la SF du genre Les mondes d'Aldebaran, y a pas de raison que tu n'accroches pas.
Je n'ai pas lu la suite des Passagers du Vent, mais en revanche j'adore les Mondes d'Aldébaran (il faudrait d'ailleus que je lise Antarès maintenant que cette troisième série est terminée), donc pourquoi pas. :-)
Lu Druuna Tome 2: Creatura/Carnivora de Serpieri.
Aux confins de l'espace et du temps, la belle Druuna lutte de tout son être (et de tous ses charmes) contre des créatures humanoïdes mutantes et perverties. Un combat féroce s'engage pour les dernier survivants de l'humanité dont Druuna, grâce à ses rêves étranges, pourrait détenir la clef de la victoire.
Avec cette intégrale de Druuna, les éditions Glénat offrent une superbe réédition du chef-d'oeuvre de Serpieri. C'est l'occasion pour les lecteurs (avertis, bien sûr!) de (re)découvrir les aventures de la belle héroïne mêlant érotisme, science-fiction et horreur.
Bien sûr, l'érotisme tient une grande place dans la série. Bien sûr, l'héroïne, respirant la sensualité par tous les pores de la peau, trouve souvent le moyen de se retrouver dénudée et en présence de mâles en rut. Mais il serait injuste de résumer la série uniquement à cela. Car Druuna distille une ambiance particulière, un cocktail assez explosif de mélange des genres servi par le trait -n'ayons pas peur des mots- somptueux et virtuose de Serpieri. Le scénario n'est pas l'argument principal mais il a le mérite d'exister, là où d'autres séries n'auraient même pas pris la peine de tenter un quelconque développement.
Bref! Tout ça pour dire qu'il peut être bon parfois de se replonger dans un petit plaisir coupable comme la lecture de cet album de Druuna ;p
Pour les avoir lu, c'est effectivement plus une question d'ambiance que de scénario puisque j'avais rapidement abandonné à trouver une quelconque cohérence au fur et à mesure des albums...
Sell kids for food
Lu Tsiganes 1940-1945: Le camp de concentration de Montreuil-Bellay de Kkrist Mirror.
En 1940, après la capitulation française, le gouvernement Pétain applique une loi astreignant à résidence, sous surveillance policière, tout nomade. C'est dans ces tristes circonstances que le camps de concentration de Montreuil-Bellay, parmi tant d'autres, voit le jour et internera plus de 3000 gitans dans des conditions épouvantables.
Kkrist Mirror, passionné et fervent défenseur de la cause tsigane, a rencontré de nombreux témoins et gens du voyage pour l'aider à réaliser cette bande dessinée sur ces tsiganes oubliés et sur leurs conditions d'enfermement. Une page terrifiante de l'histoire de France, injustement ignorée, qui fait froid dans le dos. En rendant hommage à ces nomades, l'auteur offre un témoignage vibrant et indispensable. C'est ainsi que le lecteur pourra apprendre avec épouvante que les tsiganes, à la fin de la guerre, toujours considérés comme indésirables, ne seront pas immédiatement libérés et passeront encore de nombreux mois dans la misère et dans des conditions de rétention inhumaines. C'est ainsi que le lecteur pourra connaître l'abbé Jollec, un homme qui a sacrifié sa vie pour la communauté tsigane et qui a tout fait, souvent maladroitement mais de toute son âme, pour tenter de venir en aide à ces nomades.
Beaucoup de finesse et un travail minutieux de l'auteur pour reconstituer le plus fidèlement possible l'ensemble de ces témoignages. Son trait brut noir et blanc charbonneux et très expressif souligne encore un peu plus la noirceur du récit. Plus qu'une bande dessinée, ce document possède un intérêt historique exceptionnel pour que le devoir de mémoire subsiste.
Lu Sept Mages de Lehman et Roudier.
Le petit royaume de Cocaigne est menacé par un nécromancien et son armée de goules. Le Roi Féric décide de faire appel à sept mages renommés aux pouvoirs incontestés et incontestables pour l'aider à tenir tête à cette menace. Mais le Nécromancien a tout prévu et les mages doivent surmonter d'abord leurs différents pour s'accorder sur leur objectif. D'autant plus que le roi a la bonne idée de décéder subitement et pose un problème de succession.
Sept Mages est le 17eme tome de la série 7 qui propose pour chaque nouveau tome une histoire originale one-shot réalisée par une paire d'auteurs différents. Le seul point commun des séries réside dans ce chiffre 7. La série est donc très inégale et plus où moins inspirée suivant les tomes et les sujets abordés. La paire d'auteurs de cet album n'est pas la plus connue, mais ils ne s'en sortent pas si mal en offrant un récit d'héroic-fantasy agréable où on passe un bon moment. Mais l'histoire manque d'originalité, les sept mages (ressemblant plus à des super-héros avec des pouvoirs qu'à des mages) manquent de charisme et de profondeur. Les dessins offrent de beaux décors superbement réalisés, mais les visages des personnages sont souvent plats et anecdotiques, manquant d'expression. Le dénouement est plutôt convenu. Bref, un album qui fait le job sans chercher à aller plus loin.