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@ GreenSnake : Le live de dimanche sur DuckTales au cours duquel Hooper a enchaîné les deux versions du jeu (la NES et le remake), j’ai pensé à toi toute la seconde partie en entendant les musiques remaniées par Kaufman, en particulier, tu l’auras deviné, le thème qui revient chaque fois que Picsou, calé dans son bureau, s’apprête à sélectionner le niveau suivant. Dès que les accords épousaient cet arpège obstiné, j’avais le petit frisson, le même ‒ bien que ça n’ait aucun lien ‒ que j’ai dans le jeu Outer Wilds aux accords annonçant la fin de la boucle fatidique des 22 minutes. Sensiblerie de ma part ? Évocations, attendrissements plutôt, et un bon reflet qui m’aura permis de vérifier plus encore notre position à tous ici, sur ce fil comme ailleurs, celle de la complémentarité. GreenSnake et Kaufman ne faisant qu’un pour moi, ce post, un poil trop solennel, j’ai bien failli le débuter par @ KaufSnake ou @ Greenman. Oui, « Greenman » ce serait pas mal. Il y a longtemps Michel Jonasz chantait L’Homme Orange : « Vous le suivez, vous le suivez, la nuit vous en rêvez. » Dans la nuit de dimanche, j’ai rêvé de l’Homme Vert, mais rassure-toi, Green, sans te suivre de trop près... Bon, après les Dead Kennedys et le morceau posté par MastroLulu21, obligé de ressortir guitares-basse-synthés-batterie. Voici quelques titres de City Calm Down, groupe qui depuis 2015 a gagné en maturité.

Si vous aimez le son british (bien que le groupe en question soit australien), poussez les potards à fond, ce titre en est un condensé. Un condensé trop court, les 3 minutes impliquent le mode repeat. C’est le coup de fouet idéal pour quitter son lit le matin et réveiller tout l’immeuble.

Le flux continu, étonnante montée vocale domestiquée, refrénée par l’accompagnement des musiciens, s’ouvrant et se refermant comme un clapet, est un fervent appel. Une prière. On en obtient un égal réconfort.

L’envie (stupide, inutile) me prend, cette fois encore, de tracer une petite locomotive, quelques wagons et des rails conduisant à cette chanson dont le clip conviendra aux personnes vivant dans une grande ville. L’étouffement lent, la surveillance millimétrée, les saturations subjectives, je ne saurais trop vous conseiller (si besoin en est) d’émigrer un peu. Ici la solitude porte en elle-même sa propre justification. Obsession montagnes. Obsession des grands espaces. Obsession, obsession... De l’air ! Prenez le train, amis citadins. Sa destination : là où l’oxygène prend sa source.

On dirait du New Order première cuvée. C’est encore plus flagrant à 2:22 lorsque le batteur joue le charley à deux mains.

@ Atronak : Merci, j’ignorais que Brittany Howard avait sorti un album solo. Le soin apporté au son sur le titre que tu as posté annonce que du bon. J’écouterai l’album ce soir avec grand intérêt. Merci aussi pour le morceau funk et pour Yes ; c’est toujours un plaisir d’entendre leurs incroyables arrangements et la voix de Jon Anderson.

@ Butch : Sous balise, une reprise des Red Hot. L’ambiance reste fidèle. À toi de voir, après, si l’interprète ne la trahit pas.