Le Joueur du Grenier

@ Trikounet :

Pour le JDG, tu fais bien de le rappeler car je n'aimerais pas qu'il y ait de malentendu à ce sujet. Je le répète, pour être sûr d'être clair : mon propos était plutôt d'ordre général ; je profitais de la discussion pour faire part de mon ressenti ^^

@Rudolf :

Pour le coup, je suis d'accord avec toi même si je nuancerais un tout petit peu. Pour faire simple, je fais partie de ce qu'on appelle la frange dure de l'université et je peux être extrêmement sévère avec les étudiants à qui je demande toujours le meilleur et que je ne flatte pour ainsi dire presque jamais. En pratique pourtant, je dirais qu'il faut savoir mettre un peu d'eau dans son vin car si tu te mets tous les étudiants à dos, aucun ne choisira tes cours qui dès lors seront tout simplement à mettre de côté... Alors, je vous arrête tout de suite, je n'aime pas cette situation, je trouve que les étudiants ont trop d'espace et que l'université en général les laisse un peu trop s'exprimer — pour dire des bêtises la plupart du temps — mais je n'ai pas le choix, c'est le système qui est comme ça. Je ne peux pas changer le système à moi tout seul, il me faut donc m'adapter. M'adapter ne veut pas dire me vendre, mais savoir faire preuve de souplesse. Par exemple, j'ai longtemps fait l'erreur de considérer mon exemple aux études comme la moyenne des étudiants. Avec les années, je me suis rendu compte que ce n'était pas le cas et que cela pouvait être dommageable de penser ainsi.

Je suis d'avis que c'est aux étudiants de s'adapter au professeur et non l'inverse mais je suis aussi d'avis que quand un groupe assez conséquent ressent des problèmes ou des difficultés qui lui paraissent insurmontables, même si ses sentiments ne sont pas légitimes, ils existent tout de même et donc, en tant que professeur, je me dois de les prendre en considérations. Après, cela ne veut pas dire que je leur donne raison ; c'est juste qu'il faut remotiver les troupes parfois pour qu'ils tiennent le choc et arrivent là où je veux qu'ils arrivent. C'est pas toujours facile mais on arrive grosso modo ;-P

L'enseignement, c'est aussi de l'humain. L'humain, c'est complexe ; ça peut être un très bel outil comme ça peut êgtre le pire si tu ne sais pas bien le manipuler au sens noble du terme évidemment.

P.S. : vous aurez compris que les mots "outil" et "manipuler" ne sont pas à prendre au pied de la lettre. Je n'exploite pas mes étudiants, je travaille pour leur faire apprendre des trucs mais je dois, pour ce faire, composer avec l'humain et les sentiments qu'ils peuvent ressentir quand bien même je les trouve parfois excessifs, fragiles et un peu trop orgueilleux. Mais chut ! Il faut pas le dire trop fort ^^

Hahaha, tu as bien fait de préciser parce que j'ai hésité un peu, je l'avoue ^^

Pang Tong c'est intéressant ce que tu évoque mais tu part peu être un peu trop loin, sur un sujet plus vaste vis à vis du cas concerné par le JDG.
Il est vrai qu'on ne peu pas dire tout ce qu'on pense mais ça tient plus de l'ordre de l'éducation, le savoir vivre ensemble etc.
Au delà de ça rien ne nous empêche, une fois rentrer chez nous ou entre amis, de balancer tout ce qu'on pense sur un sujet du moment que ça reste dans la sphère privé.
Quelque part il est bien normal de pas dire n'importe quoi en publique sous peine créer des conflits et engendrer une mauvaise influence.
Exemple avec USUL bourré qui c'est lâché il y a pas longtemps en live, c'est pas un exemple à suivre.
Comme dit Defakator: "Liberté d'expression ne veut pas dire liberté d’agression".
Même si c'est vrai que selon certain contexte bien précis, balancer des fions bien mériter à la gueule de certain laisse toujours un sentiment très libérateur :D

Enfin bon re-centrons nous sur le cas JDG.
Le JDG ici n'a fait que censurer le contenue visuel des publicités à caractère érotique dont il n'est pas responsable, je veux dire par là que ce n'est pas lui qui les a faite ces pubs.
Ces pubs érotique du jeu vidéo montrer dans sa vidéo n'avait strictement rien de vulgaire, mais pourtant ça a suffit pour lui faire une petite pression afin qu'il les censures.
Moi je trouve ça débile, j'ai du mal à comprendre comment une nenette virtuel en maillot de bain peu être considérer comme offensant.
On n'est tous déjà aller à la plage, on a tous déjà vu des jolie fille en bikini ce doré au soleil, voir même des femmes qui ce mettent topless pour bronzé le maillot intégral, enfin bon ça fait partie de la vie quelque part.
De la à décider que dorénavant une fille qui afficherai un décolleté devient interdit c'est un peu fort de café.
A coté on te montre toute la violence gore de certain jeu sans être gêner mais par contre montrer un bout de culotte alors là attention.
Et puis de toute façon des pubs basé sur l'érotisme tu en a partout, les pubs de parfums, les affiches prêt des arrêt de bus etc.
Tout ça est absurde, c'est le résultat du pseudo progressisme ambiant qui envahi les réseaux et qui tend a vouloir rendre internet en une zone de safe space.
Ceux qui encourage ce nouveau mouvement de la bien pensance sont littéralement en train de perdre les pédales, ça ce retournera contre eux tôt ou tard.
A force de tout bloquer ben les gens ils ce tirent et d'autre qui auront senti le bon filon en profiteront pour ouvrir leurs propre réseaux plus libre comme par exemple la plateforme vidéo Odysse qui émerge et s'agrandi petit à petit.
J'avais même déjà vu dans un reportage sur des vidéastes qui upload des vidéos de jeu vidéo et autres sujets sur PornHub pour justement contrer la censure Youtube.

@Don Patch

Concernant le JDG, je n'ai pas grand chose à dire, puisque je n'ai pas vu la vidéo, mais je vous fais confiance ; je peux très bien imaginer la situation que vous décrivez et je ne vais ni défendre les plateformes comme youtube, twitter et compagnie, ni les partenariats des youtubeurs. C'est vraiment un condensé de ce que je déteste le plus sur internet ^^

Par contre, je ne suis pas vraiment d'accord sur cette "affadisation" d'internet et de la société en général. Bien entendu, il y a des abus ; le cas que tu décris, c'est vrai que c'est pas terrible. Mais il faut bien se rendre compte que le JDG est payé, ce qui change pas mal la donne je trouve. Si dans les faits, c'est toujours stupide comme réaction, dans le fond, je peux comprendre un peu plus. D'où mon exemple un peu plus général. Il ne représente plus seulement lui-même mais est un porte-parole de la marque. Et je pense que beaucoup de youtubeurs n'assument pas d'être des hommes-sandwichs. Donc, il peut ne pas être content, mais la réalité est que personne ne l'oblige à faire ces partenariats. On me dira que c'est son gagne-pain et je ne pourrai rien répondre à ceci hormis le fait que je ne sais pas combien il gagne (plus que moi, par contre, ça c'est certain ^^).

Je vais forcer un peu le trait en disant que c'est bien de gagner de l'argent grâce à youtube mais il faut accepter les mauvais côtés aussi. Après, si je comprends bien, la vidéo n'a pas disparu. C'est juste qu'il a du faire une ou deux petites manip' (corrigez-moi si je me trompe) pour rectifier la vidéo afin qu'elle soit de nouveau accessible et que ces petites rectifications ne changent en aucun cas le contenu de celle-ci. Si c'est le cas, cela rentre dans le cadre des exemples que je donnais tout à l'heure avec les articles scientifiques. Parfois, on te propose des modifications mineures qu'il vaut mieux accepter pour que ton article soit publié. Par exemple, dans l'exemple de la notice encyclopédique, le lecteur anonyme a demandé pourquoi je n'avais pas utilisé telle source (publiée par la même maison d'édition où je voulais voir ma notice publiée) ? La réponse était fort simple : cette source n'apportait rien, mais alors vraiment rien de plus que ce que j'avais déjà. Par contre, j'ai tout de même pris le temps de la retrouver, de la relire et, au final, de l'intégrer à ma bibliographie. Cela ne changeait rien à mon article et ils étaient contents ^^