Recueil de Nouvelles

L'autre jour, dans la rue, Jean Louis et Georges marchaient. Ils ne savaient pas que sous les nuages, se cachait la haine et son aiguillon; et qu'elle transperçait les sueurs de leur âge, les sueur des marcheurs de pavillon. Comme ils avaient tous les deux perdu leur chéquier et les futals qu'ils contenaient, ils décidèrent de demander conseil à un imbécile que promenait son chien partout sur la place.

L'imbécile, ravi leur conseilla de se faire conseiller d'aller faire opposition aux chéquiers volés. Jean Louis et Georges lui firent remarquer que s'ils faisaient oppositions aux chéquiers volés, ils n'allait plus pouvoir payer avec lorsqu'ils les auraient retrouvés au restaurant où ils avaient déjeuné le midi même.

Mais ne voyant aucune autre solution, ils allèrent aussitôt à la banque, et pour contrarier l'imbécile, firent opposition à tous leurs chèques un par un !

Le long de la montagne rouge et bleue, cet âne me suivait en criant hi-han très fort dans sa salle de bain. Un ancien camarade, du nom de Blaise Pascal, m'avait enseigné durant une partie de pêche comment les calmer : il m'avait raconter une anecdote de son été passé à l'université pénitentiaire, ou il s'était lié d'amitié avec un homme rencontré sur un site internet qui n'existait pas encore à l'époque. Ce site avait été clôturé pour cause d'atteinte à la liberté des fraudeurs suite à une plainte déposé par une entreprise de construction de salle de bain de luxe pour animaux de ferme.

Un soir, lorsque mon camarade prenait l'apéritif chez son ami, la femme de celui-ci étant énervée à cause du désordre dans la salle de bain, son mari lui avait tiré dessus et avait ensuite expliqué à Blaise comment calmer un âne, il l'avait entrainé dans l'écurie, s'était mis à énervé l'âne, puis à lui enfoncer un biberon de lait au miel dans chaque narine et à lui chanter Edith Piaf en Italien.

Pendant que mon ami m'avait raconté ceci, j'avais failli laisser échapper ma prise : une gigantesque poule d'eau. J'avais décidé d'en tirer profit, je commençai à la traire et faire le marché tous les samedi, sauf pendant les week-end.

Grâce à la recette du lait de poules, et grâce à ce vacherin dispromptement été-ce acquis en son mal au bide. J'avais acheté le numéro secret d'un célèbre négociants en bibelots et biberons. A la vue de son numéro il me fit don de ses cargaisons et de sa toison. Je gardais les biberons et la toisons, je n'en éprouvais nul besoin mais j'étais riche et c'était tout ce qui importait. J'échangeai les biberons contre deux œufs, que j'échangeai, contre deux nouvelles poules que j'échangeai à nouveau contre deux nouveau œufs, que j'échangeai contre un passe montagne qui accoucha d'une souris qui accoucha elle même d'un âne.
Et dans cette salle de bain onéreuse je m'aperçus après dix ans de vie commune que quelque chose n'allait point chez cet âne : il n'avait point de passe montagne...