Bon je vois que ça parle psychologie, faisait des études dans ce domaine, j'me doit de clarifier quelques trucs :p
D'abord la psychologie clinique et la psychiatrie sont en effet deux disciplines différentes, l'une étant une science humaine et l'autre faisant partie intégrante de la médecine.
La psychologie clinique est une science qui cherche à identifier les troubles psychiques, à en comprendre l'origine et s'intéresse aussi aux mécanismes à l'origine de ces troubles. La psychopathologie a un double but : but à la fois diagnostic et à la fois thérapeutique. La psycho clinique inclut les thérapies non-médicamenteuses (une psychologue n'a pas le droit de prescrire des médocs), comme les thérapies cognitives, les thérapies familiale, etc. Il y a plusieurs "courants" en psychologie clinique, c'est-à-dire que quand un psychologue vous prend en charge, il fait obligatoirement appel à ses propres concepts théoriques (ce qui va ensuite influencer l'interprétation qu'il fera du contenu que vous lui fournirez).
La psychiatrie est un discipline médicale qui vise à traiter les maladies mentales. Elle donne une grande importance aux thérapies médicamenteuses (logique vu que le psychiatre est avant tout médecin de formation).
Ces deux disciplines se complètent l'une l'autre. Beaucoup veulent les distinguer clairement voire les opposer, mais c'est une grosse erreur. Les thérapies sont un complément aux médicaments, et les médicaments sont un complément des thérapies.
La psychanalyse est quant à elle une conception théorique du fonctionnement de l'esprit humain et elle peut être définie comme une branche de la psychologie clinique. Elle n'est cependant pas reconnue scientifiquement (le concept d'inconscient est aujourd'hui refuté par l'Agence Americaine de Psychologie, à l'origine du DSM), est sujette à débat, et le titre de "psychanalyste" n'existe pas, c'qui fait que n'importe qui peut s'auto-proclamer psychanalyste (c'pour ça n'aller jamais voir un mec qui se prétend psychanalyste, mais diriger vous vers un psychologue ou un psychiatre, qui sont des titres officiels et reconnus). Mais c'est pas pour ça que la psychanalyse c'est du bullshit total. Le complexe d’œdipe c'est pas "tu veux ken ta mère et tuer ton père". C'est immensemment plus complexe, et c'est juste une image grossière de ce que ça représente réellement. D'ailleurs en psychanalyse, "la mère" et "le père" sont des concepts, il ne s'agit pas forcément de votre vraie mère ou de votre vrai père, ce sont des images, des créations théoriques, qui vise à expliquer comment la conscience se développe durant l'enfance.
Et j'fais aussi un rapide point sur la fonction d'un psy: le mec c'est pas un magicien ni un marabout, il n'a pas pour rôle de fournir les réponses à vos questions. Le psychologue a pour objectif de vous faire parler (c'est pour ça que lui parle très peu au final), pour faire en sorte que vous trouviez vous même les réponses à vos interrogations profondes. En bref, le psy, c'st un intermédiaire, un médiateur, entre vous et votre conscience. C'est pour ça qu'on dit souvent que le psychologue est un miroir, il constitue le reflet de votre propre personne pour vous permettre d'identifier et de résoudre vos différents conflits psychiques . La thérapie se fait à deux, c'est pas uniquement au psy de tout faire, mais ce n'est pas non plus uniquement au patient de tout faire (sinon y'aurai pas besoin de psy loul). C'est la base de la psychologie clinique, et si un psy ne fonctionne pas de cette manière alors ... changez de psy :p
Et je rajoute aussi que c'est également pour ça qu'il faut s'investir dans une thérapie. Les gens attendent tout du psy, en mode "vas-y jte paie, maintenant guéris moi". C'est pas comme ça que ça marche. Quelqu'un qui ne se donne pas corps et âme dans sa thérapie ne guérira JAMAIS, et restera toute sa vie avec ses problèmes.
Merci beaucoup pour toutes ces explications (il faudrait presque MP Yess pour qu'il en parle également ici d'ailleurs), c'est un peu ce que je pensais (pour le côté complémentaire entre psychologue et psychiatrie, j'avais essayé de donner quelques exemples). De même, comme tu le dis et comme je l'avais un peu évoqué, le psychologue et le psychiatre ne font pas tout, il faut aussi que le patient s'investisse, de la même manière qu'un médecin ne peut pas guérir un patient qui ne veut jamais suivre les prescriptions médicales ni communiquer ce qu'il ressent (s'il passe tout son temps à fumer, manger des saloperies, faire du sport alors qu'il a une blessure ou ne pas prendre ses médicaments, il ne guérira pas non plus).
Dans tous les cas, le patient doit vraiment faire un effort, ce n'est pas le médecin qui fait tout le boulot à sa place (sauf pour ceux qui sont internés ou hospitalisés, mais là ce sont des cas plus extrêmes).
Dans tous les cas, le patient doit vraiment faire un effort, ce n'est pas le médecin qui fait tout le boulot à sa place (sauf pour ceux qui sont internés ou hospitalisés, mais là ce sont des cas plus extrêmes).
Oui vraiment c'est indispensable, on guérit seulement si on le veut et si on y croit (du moins ça aide pas mal). Il est d'ailleurs prouvé par différentes études et observations que les patients atteints de pathologies physiologiques graves (cancer, etc) qui s'investissent dans leur thérapie ont beaucoup plus de chances de survivre à la maladie (ou de vivre pus longtemps) que ceux qui ne croient pas au traitement, qui baissent les bras ou voire développent une dépression/apathie, etc. Et les résultats sont vraiment flagrants.
Après certains diront "plus facile à dire qu'à faire" et on ne peut pas leur donner tort ^^
(je voulais quand même répondre à certains points avant cette digression)
Genesis-Quattro a écrit:
Ah !! Enfin quelqu'un d'honnête ^^ Plus détaché ? Ca doit pas être drôle non plus ^^
En fait, au fil du temps, je me suis rendu compte que j'attachais trop d'importance aux personnes sans forcément me rendre compte qu'elles n'en valaient pas forcément la peine, quitte à me sentir "prisonnier" de mon lien avec telle ou telle personne qui ne quittait pas mes pensées.
Du coup, au fil du temps et de mes expériences, j'ai fait en quelque sorte un recentrage sur moi-même. J'en ai eu marre de trop penser aux autres, de trop dépendre des autres, je me suis mis à penser davantage à moi-même. Ce faisant, je me suis donc davantage détaché des choses qui m'empêchaient d'avancer, comme par exemple cette histoire de "manque d'affection", ou encore du harcèlement que j'ai pu subir d'autres personnes : cela ne vaut pas la peine de se sentir "prisonnier" d'une personne, d'être sous son emprise.
Bref, me sentant dorénavant plus détaché, plus indépendant, je me suis senti beaucoup mieux.
SpaceCowboy a écrit:
Pour le théâtre, j'ai entendu plusieurs fois comme conseil mais je ne sais pas du tout vers où me tourner. Pareil pour le sport, je dois commencer à en refaire mais je n'ai plus la motivation, j'ai l'impression de devoir dédier tout mon temps à la recherche d'emploi et du coup je joue la facilité avec les jeux vidéo et les séries pour me détendre. Comme l'impression de n'avoir pas le droit de faire des activités tant que ma situation pro n'est pas réglée. J'ai discuté avec un mec qui travaille en psychologie et m'a dit que j'avais besoin de quelqu'un pour me lancer dans certaines choses (aka théâtre, sport etc) comme un soutien.
Alors attention : se lancer dans des activités en solitaire du type jeu vidéo ou séries TV, ça a aussi du bon. En effet, cela fait partie, comme je l'ai dit plus haut dans ce message, de ce recentrage sur soi-même. Dans la vie, il y a des moments où on ressent le besoin d'être un peu seul, de se complaire à des loisirs solitaires te permettant de "faire une pause", de ne plus penser aux autres et à tes responsabilités pendant une certaine période. Moi en tout cas, ça me fait du bien à certains moments de ma vie (et ça m'a encore fait du bien cette année de fin février à avril, il y avait la sortie de la Switch et de Zelda ainsi que les lives du Hooper sur le jeu, je m'étais déconnecté du monde extérieur, mais depuis fin avril/début mai je suis à nouveau gonflé à bloc et investi à fond sur mes projets).
Il faut juste que cette période soit temporaire, mais elle a vraiment son utilité afin qu'elle te permette de te ressourcer et de te sentir à nouveau d'attaque à affronter le monde. C'est un peu l'effet chrysalide, en quelque sorte.
Bref, quand à un moment donné tu as besoin de t'isoler un moment et de faire des loisirs en solitaire, ne te sens pas coupable de ça : profite de cette période pour ne plus penser à rien, ça permettra à ton cerveau de se reposer. C'est comme des vacances, en somme. Au pire, tu te donnes juste une "période" pendant laquelle tu ne fais rien (car il ne faut surtout pas non plus que ça s'éternise trop longtemps, c'est comme les vacances au bout d'un moment on se fait chier à ne rien faire et on déprime). Et ensuite, c'est bon, tu es à nouveau opérationnel !
Dans la vie, il y a des moments où on ressent le besoin d'être un peu seul, de se complaire à des loisirs solitaires te permettant de "faire une pause", de ne plus penser aux autres et à tes responsabilités pendant une certaine période.
Étant introverti, j'ai besoin de m'isoler de temps en temps.
Citation:
C'est comme des vacances, en somme. Au pire, tu te donnes juste une "période" pendant laquelle tu ne fais rien (car il ne faut surtout pas non plus que ça s'éternise trop longtemps, c'est comme les vacances au bout d'un moment on se fait chier à ne rien faire et on déprime)
Le truc là c'est que je me sens quand même coupable une fois que ça dure plus d'un weekend. J'ai l'impression de ne pas le droit de prendre genre une semaine "sans rien faire" ou en tout cas sans essayer de faire évoluer ma situation pro, tu vois? J'ai un peu abandonné les long jeux d'ailleurs, tellement de RPG que j'aimerais commencer:p (NieR automata je l'ai fais seulement les weekends pendant genre un bon mois)
Mais chaque soir je me prend quelques heures pour regarder des séries ^^
Je plussoie totalement Rudolph, les personnes plutôt "introverties" dépense plus d'énergie en société que les personnes plus extraverties et sociables. Enfin je généralise peut-être, mais je fais partie de ces gens pour qui entretenir une relation sociale est relativement coûteux, ce n'est pas inné disons, ça demande de l'investissement. J'ai souvent constaté d'ailleurs que les semaines où je voyais beaucoup de monde, ou je faisaient beaucoup d'activités à l'extérieurs avec des amis ou autre, ben je ressentais une fatigue accrue, et du coup je devais m'isoler en mode loup solitaire chez moi tout le week-end pour me "ressourcer" en quelque sorte.
Donc je pense qu'il faut alterner phases de sociabilisation et phases de solitude, et savoir doser en fonction de son état actuel. Ca ne sert de se forcer à sortir h24 7 jours/7, parce que si c'est pas dans ta nature, eh bien au bout d'un moment tu te rendra compte que tu te force et que tu vas à l'encontre de ta propre personnalité.
Fin bref après ça c'est mon ressenti perso, mais jpense qu'alterner solitude/sociabilité est un bon moyen de se sentir en accord avec soi-même tout en conservant une vie sociale convenable.
les personnes plutôt "introverties" dépense plus d'énergie en société que les personnes plus extraverties et sociables. Enfin je généralise peut-être, mais je fais partie de ces gens pour qui entretenir une relation sociale est relativement coûteux, ce n'est pas inné disons, ça demande de l'investissement. J'ai souvent constaté d'ailleurs que les semaines où je voyais beaucoup de monde, ou je faisaient beaucoup d'activités à l'extérieurs avec des amis ou autre, ben je ressentais une fatigue accrue
Oui, parce que les introverties offrent leurs énergie aux autres tandis que les extraverties prennent celle des autres, c'est l'inverse, l'extraverti déprime et fatigue sérieusement s'il reste trop longtemps seule sans avoir de la compagnie autour de lui, peux importe s'il les connait où non, une personne introverti peut très bien être sociable mais aime simplement rester seule de temps en temps pour faire des trucs, bah dans son coin, s'il a des passions c'est encore mieux, pour lui, bien mieux vaut ça que des discussions ennuyeuses avec des personnes qu'il ne recroisera peut-être pas, c'est de l'énergie dépenser pour pas grand chose ou alors, il ne fera pas régulièrement. Je suis plutôt introvertie, alors je sais un peu de quoi je parle ^^
PS : Beaucoup confondent introvertie avec timidité, un cliché plus ou moins alimenté par la société et les médias, dont l'image renvoyé est généralement extravertie.
Petit update pour ceux que ça intéresse: ma conseillère RSA m'a "pistonné" pour un contrat d’insertion... N'ayant toujours pas d'autres pistes j'ai signé le contrat de 6 mois (ça fera toujours plus d'€ que le RSA..) et je devrais travailler au moins sur un projet de logo (l'infographie est un domaine qui m’intéresse).
Bon je vois que ça parle psychologie, faisait des études dans ce domaine, j'me doit de clarifier quelques trucs :p
D'abord la psychologie clinique et la psychiatrie sont en effet deux disciplines différentes, l'une étant une science humaine et l'autre faisant partie intégrante de la médecine.
La psychologie clinique est une science qui cherche à identifier les troubles psychiques, à en comprendre l'origine et s'intéresse aussi aux mécanismes à l'origine de ces troubles. La psychopathologie a un double but : but à la fois diagnostic et à la fois thérapeutique. La psycho clinique inclut les thérapies non-médicamenteuses (une psychologue n'a pas le droit de prescrire des médocs), comme les thérapies cognitives, les thérapies familiale, etc. Il y a plusieurs "courants" en psychologie clinique, c'est-à-dire que quand un psychologue vous prend en charge, il fait obligatoirement appel à ses propres concepts théoriques (ce qui va ensuite influencer l'interprétation qu'il fera du contenu que vous lui fournirez).
La psychiatrie est un discipline médicale qui vise à traiter les maladies mentales. Elle donne une grande importance aux thérapies médicamenteuses (logique vu que le psychiatre est avant tout médecin de formation).
Ces deux disciplines se complètent l'une l'autre. Beaucoup veulent les distinguer clairement voire les opposer, mais c'est une grosse erreur. Les thérapies sont un complément aux médicaments, et les médicaments sont un complément des thérapies.
La psychanalyse est quant à elle une conception théorique du fonctionnement de l'esprit humain et elle peut être définie comme une branche de la psychologie clinique. Elle n'est cependant pas reconnue scientifiquement (le concept d'inconscient est aujourd'hui refuté par l'Agence Americaine de Psychologie, à l'origine du DSM), est sujette à débat, et le titre de "psychanalyste" n'existe pas, c'qui fait que n'importe qui peut s'auto-proclamer psychanalyste (c'pour ça n'aller jamais voir un mec qui se prétend psychanalyste, mais diriger vous vers un psychologue ou un psychiatre, qui sont des titres officiels et reconnus). Mais c'est pas pour ça que la psychanalyse c'est du bullshit total. Le complexe d’œdipe c'est pas "tu veux ken ta mère et tuer ton père". C'est immensemment plus complexe, et c'est juste une image grossière de ce que ça représente réellement. D'ailleurs en psychanalyse, "la mère" et "le père" sont des concepts, il ne s'agit pas forcément de votre vraie mère ou de votre vrai père, ce sont des images, des créations théoriques, qui vise à expliquer comment la conscience se développe durant l'enfance.
Et j'fais aussi un rapide point sur la fonction d'un psy: le mec c'est pas un magicien ni un marabout, il n'a pas pour rôle de fournir les réponses à vos questions. Le psychologue a pour objectif de vous faire parler (c'est pour ça que lui parle très peu au final), pour faire en sorte que vous trouviez vous même les réponses à vos interrogations profondes. En bref, le psy, c'st un intermédiaire, un médiateur, entre vous et votre conscience. C'est pour ça qu'on dit souvent que le psychologue est un miroir, il constitue le reflet de votre propre personne pour vous permettre d'identifier et de résoudre vos différents conflits psychiques . La thérapie se fait à deux, c'est pas uniquement au psy de tout faire, mais ce n'est pas non plus uniquement au patient de tout faire (sinon y'aurai pas besoin de psy loul). C'est la base de la psychologie clinique, et si un psy ne fonctionne pas de cette manière alors ... changez de psy :p
Et je rajoute aussi que c'est également pour ça qu'il faut s'investir dans une thérapie. Les gens attendent tout du psy, en mode "vas-y jte paie, maintenant guéris moi". C'est pas comme ça que ça marche. Quelqu'un qui ne se donne pas corps et âme dans sa thérapie ne guérira JAMAIS, et restera toute sa vie avec ses problèmes.
Merci beaucoup pour toutes ces explications (il faudrait presque MP Yess pour qu'il en parle également ici d'ailleurs), c'est un peu ce que je pensais (pour le côté complémentaire entre psychologue et psychiatrie, j'avais essayé de donner quelques exemples). De même, comme tu le dis et comme je l'avais un peu évoqué, le psychologue et le psychiatre ne font pas tout, il faut aussi que le patient s'investisse, de la même manière qu'un médecin ne peut pas guérir un patient qui ne veut jamais suivre les prescriptions médicales ni communiquer ce qu'il ressent (s'il passe tout son temps à fumer, manger des saloperies, faire du sport alors qu'il a une blessure ou ne pas prendre ses médicaments, il ne guérira pas non plus).
Dans tous les cas, le patient doit vraiment faire un effort, ce n'est pas le médecin qui fait tout le boulot à sa place (sauf pour ceux qui sont internés ou hospitalisés, mais là ce sont des cas plus extrêmes).
Oui vraiment c'est indispensable, on guérit seulement si on le veut et si on y croit (du moins ça aide pas mal). Il est d'ailleurs prouvé par différentes études et observations que les patients atteints de pathologies physiologiques graves (cancer, etc) qui s'investissent dans leur thérapie ont beaucoup plus de chances de survivre à la maladie (ou de vivre pus longtemps) que ceux qui ne croient pas au traitement, qui baissent les bras ou voire développent une dépression/apathie, etc. Et les résultats sont vraiment flagrants.
Après certains diront "plus facile à dire qu'à faire" et on ne peut pas leur donner tort ^^
Merci Ryoken pour ces éclaircissements.
(je voulais quand même répondre à certains points avant cette digression)
En fait, au fil du temps, je me suis rendu compte que j'attachais trop d'importance aux personnes sans forcément me rendre compte qu'elles n'en valaient pas forcément la peine, quitte à me sentir "prisonnier" de mon lien avec telle ou telle personne qui ne quittait pas mes pensées.
Du coup, au fil du temps et de mes expériences, j'ai fait en quelque sorte un recentrage sur moi-même. J'en ai eu marre de trop penser aux autres, de trop dépendre des autres, je me suis mis à penser davantage à moi-même. Ce faisant, je me suis donc davantage détaché des choses qui m'empêchaient d'avancer, comme par exemple cette histoire de "manque d'affection", ou encore du harcèlement que j'ai pu subir d'autres personnes : cela ne vaut pas la peine de se sentir "prisonnier" d'une personne, d'être sous son emprise.
Bref, me sentant dorénavant plus détaché, plus indépendant, je me suis senti beaucoup mieux.
Alors attention : se lancer dans des activités en solitaire du type jeu vidéo ou séries TV, ça a aussi du bon. En effet, cela fait partie, comme je l'ai dit plus haut dans ce message, de ce recentrage sur soi-même. Dans la vie, il y a des moments où on ressent le besoin d'être un peu seul, de se complaire à des loisirs solitaires te permettant de "faire une pause", de ne plus penser aux autres et à tes responsabilités pendant une certaine période. Moi en tout cas, ça me fait du bien à certains moments de ma vie (et ça m'a encore fait du bien cette année de fin février à avril, il y avait la sortie de la Switch et de Zelda ainsi que les lives du Hooper sur le jeu, je m'étais déconnecté du monde extérieur, mais depuis fin avril/début mai je suis à nouveau gonflé à bloc et investi à fond sur mes projets).
Il faut juste que cette période soit temporaire, mais elle a vraiment son utilité afin qu'elle te permette de te ressourcer et de te sentir à nouveau d'attaque à affronter le monde. C'est un peu l'effet chrysalide, en quelque sorte.
Bref, quand à un moment donné tu as besoin de t'isoler un moment et de faire des loisirs en solitaire, ne te sens pas coupable de ça : profite de cette période pour ne plus penser à rien, ça permettra à ton cerveau de se reposer. C'est comme des vacances, en somme. Au pire, tu te donnes juste une "période" pendant laquelle tu ne fais rien (car il ne faut surtout pas non plus que ça s'éternise trop longtemps, c'est comme les vacances au bout d'un moment on se fait chier à ne rien faire et on déprime). Et ensuite, c'est bon, tu es à nouveau opérationnel !
Étant introverti, j'ai besoin de m'isoler de temps en temps.
Le truc là c'est que je me sens quand même coupable une fois que ça dure plus d'un weekend. J'ai l'impression de ne pas le droit de prendre genre une semaine "sans rien faire" ou en tout cas sans essayer de faire évoluer ma situation pro, tu vois? J'ai un peu abandonné les long jeux d'ailleurs, tellement de RPG que j'aimerais commencer:p (NieR automata je l'ai fais seulement les weekends pendant genre un bon mois)
Mais chaque soir je me prend quelques heures pour regarder des séries ^^
Je plussoie totalement Rudolph, les personnes plutôt "introverties" dépense plus d'énergie en société que les personnes plus extraverties et sociables. Enfin je généralise peut-être, mais je fais partie de ces gens pour qui entretenir une relation sociale est relativement coûteux, ce n'est pas inné disons, ça demande de l'investissement. J'ai souvent constaté d'ailleurs que les semaines où je voyais beaucoup de monde, ou je faisaient beaucoup d'activités à l'extérieurs avec des amis ou autre, ben je ressentais une fatigue accrue, et du coup je devais m'isoler en mode loup solitaire chez moi tout le week-end pour me "ressourcer" en quelque sorte.
Donc je pense qu'il faut alterner phases de sociabilisation et phases de solitude, et savoir doser en fonction de son état actuel. Ca ne sert de se forcer à sortir h24 7 jours/7, parce que si c'est pas dans ta nature, eh bien au bout d'un moment tu te rendra compte que tu te force et que tu vas à l'encontre de ta propre personnalité.
Fin bref après ça c'est mon ressenti perso, mais jpense qu'alterner solitude/sociabilité est un bon moyen de se sentir en accord avec soi-même tout en conservant une vie sociale convenable.
Oui, parce que les introverties offrent leurs énergie aux autres tandis que les extraverties prennent celle des autres, c'est l'inverse, l'extraverti déprime et fatigue sérieusement s'il reste trop longtemps seule sans avoir de la compagnie autour de lui, peux importe s'il les connait où non, une personne introverti peut très bien être sociable mais aime simplement rester seule de temps en temps pour faire des trucs, bah dans son coin, s'il a des passions c'est encore mieux, pour lui, bien mieux vaut ça que des discussions ennuyeuses avec des personnes qu'il ne recroisera peut-être pas, c'est de l'énergie dépenser pour pas grand chose ou alors, il ne fera pas régulièrement. Je suis plutôt introvertie, alors je sais un peu de quoi je parle ^^
PS : Beaucoup confondent introvertie avec timidité, un cliché plus ou moins alimenté par la société et les médias, dont l'image renvoyé est généralement extravertie.
je vois rejoins totalement, ce sentiment de fatigue en société, de perdre de l'energie c'est totalement ça.
Petit update pour ceux que ça intéresse: ma conseillère RSA m'a "pistonné" pour un contrat d’insertion... N'ayant toujours pas d'autres pistes j'ai signé le contrat de 6 mois (ça fera toujours plus d'€ que le RSA..) et je devrais travailler au moins sur un projet de logo (l'infographie est un domaine qui m’intéresse).
Je me dis que c'est toujours ça de pris.