Après le très remarqué et très cru Grave, on reste dans un cinéma viscéral qui parle de quête d'identité sur fond de body-horror qui fait parfois penser au Tetsuo de Tsukamoto (si vous n'avez pas vu ce film, comment dire ?.. je vous laisse voir juste la bande-annonce qui donne une bonne idée de ce à quoi vous pouvez vous attendre :D).
Titane enchaîne les scènes marquantes et visuellement très travaillées mais le film manque un peu de liant dans sa narration, je trouve : c'est parfois très décousu et même un peu le bordel, on sent que Ducournau avait des idées de scènes très fortes mais ne savait pas trop comment lier le tout.
Ça donne un ensemble un peu étrange qui avance sans avoir trop l'air de savoir où il va.
Malgré tout, il y a une force, une énergie et une sincérité qui débordent du film et l'univers totalement punk et décomplexé font qu'on est intrigué jusqu'au bout (même si la conclusion m'a laissé un peu dubitatif... je ne sais pas trop ce que le film a voulu raconter, au final ^^).
Agathe Rousselle et Vincent London sont très impressionnants dans leur rôle, tous les deux totalement habités et physiquement très investis. A l'image de leur personnage, leur corps souffre et se transforme contre nature, ils deviennent monstrueux à force d'essayer de devenir ce qu'ils ne sont pas (une femme disponible et sexuée) ou plus (un homme viril, fort et "utile").
C'est une horreur vraiment très intime que nous montre le film et même s'il n'y a pas autant d'images choc que sa réputation le laisse entendre, Titane n'en reste pas moins parfois très cru.
C'est un film fort, impressionnant, intimidant même, parfois bordélique et pas toujours maîtrisé avec des temps morts et des ruptures de ton qui peuvent parfois faire sortir du film, mais c'est résolument une oeuvre sincère et fascinante.
Il est évident que Julia Ducournau a des choses à dire et qu'elle possède un véritable oeil cinématographique unique. C'est une autrice à suivre même si ses films ne sont pas de tout repos ^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Vous reprendrez bien un petit peu de courts-métrages franco-arméniens ?
Suivez le guide ! ▼▲
Lux Aeterna de Serge Avédikian et Léon Minasian
En décembre 1988, la ville de Spitak en Arménie soviétique est frappée d'un grave séisme. On assiste donc à un documentaire muet d'une dizaine de minutes filmant la ville détruire, la recherche des survivants et la population meurtrie. Une oeuvre faite de puissance et de pudeur qui est profondément humaine et universelle. Bref, à voir ! (Et ça sera le seul court-métrage de cette liste que je peux conseiller).
Terra Emota de Serge Avédikian et Léon Minasian
C'est la suite du court-métrage au-dessus puisqu'on retrouve la ville de Spitak dix ans après le drame. On voit comment la vie a repris et surtout comment les habitants doivent encore vivre avec ce drame dont ils portent encore le deuil. Intéressant sans plus.
Paradjanov libéré - Tiflis décembre 1982 de Jacques Kébadian
En 1982, deux cinéastes franco-arméniens (Avédikian et Kébadian) décident de rendre visite au cinéaste russe Paradjanov qui sort de prison car le régime soviétique n'aime pas son travail un peu trop libre à leur goût. Aucun intérêt... On a l'impression de voir un film de vacances et une journée entre potes transformés en court-métrage...
Buvards de Jacques Kébadian
Sorte de film d'animation avec des dessins filmés. Bon j'ai décroché dès le début donc j'ai un peu tout oublié...
Arménie 1900 de Françoise Renberg et Jacques Kébadian
Sorte de mélange de film, de littérature, de photographie et d'Histoire pour retracer le parcours d'une famille arménienne de 1900 jusqu'au génocide de 1915. Là aussi, je n'ai pas été très impliqué pendant le visionnage malgré un beau texte.
Lui j'ai réussi à le trouver ! ▼▲
Les Cinq Soeurs de Jacques Kébadian
Portrait d'une survivante du génocide âgée qui raconte avec ses soeurs comment elles ont survécut puis comment elle s'est improvisée artiste depuis sa retraite. Une belle sincérité et un parcours de vie. Le genre de truc qui peuvent m'intéresser je dois avouer.
Lousnak et Jansem de Jacques Kébadian
Deux artistes d'origine arménienne de générations différentes discutent entre eux... Aucun intérêt^^
12 jours en Arménie de Jacques Kébdian
Aucun souvenirs de ce qu'il raconte celui-là pourtant je l'ai vu avant-hier^^ Désolé.
J'étais pas spécialement hypé par les trailers mais tout ce que réalise ce mec m'intéresse depuis la sortie du Sixième Sens, que j'adore encore aujourd'hui.
J'avais retrouvé du bon Shyamalan avec Split mais sa suite, Glass, m'a re-refroidi encore une fois.
Et ce Old ne me réconcilie pas avec le bonhomme :
L'histoire de ces gens qui vieillissent très très rapidement à cause de la plage ne m'a pas angoissé autant que ça aurait dû. Pire que ça, ça m'a même fait rire. Les acteurs sont mauvais ou alors est-ce le doublage français qui donnent cette impression ?
Shyamalan réalise à sa manière mais de façon outrancière, limite forcée. Ses plans sensés faire ressentir le malaise sont ratés. Les situations virent au WTF et les personnages réagissent à peine, certains pas du tout.
Quant au dénouement, vous l'aurez vu venir.
Enfin bref, j'ai rien trouvé de bon dans ce film. J'ai facepalmé deux fois je crois pendant le visionnage et pour la première fois, j'avais presque envie de sortir de la salle.
Bon... Voici une palanquée de petits retours sur les films que j'ai vu en août.
Noureev de Ralph Fiennes
Sorte de biopic sur l'un des plus grands danseurs russes ayant existé. Il est surtout connu pour avoir révolutionner son art et avoir fuit l'URSS pour l'Ouest à Paris. Le film se concentre ainsi sur cette défection lors de son séjour à Paris. Les reconstitutions sont bien faîtes comme le jeu des acteurs dont le danseur inconnu Oleg Ivenko pour jouer Noureev. La mise en scène de Fiennes est soignée même si elle manque parfois de subtilité ou d'un peu de nervosité. Le principal problème vient du scénario (qui a du être un sacré casse-tête) qui propose trop de flash-backs multipliant les personnages (alors que d'autres disparaissent avant de réapparaître...). Plaisant mais imparfait.
La rencontre entre Noureev et son maître Pouchkine ▼▲
Rudolf Noureev de Jacqui et David Morris.
Documentaire américain présent dans les bonus du film cité plus haut. Cela nous raconte très bien la vie du danseur entre son enfance "provinciale", son combat face à son père pour pouvoir danser, ses débuts difficiles, son voyage à Paris, sa défection, sa carrière anglaise puis américaine puis française avant son retour en URSS sous Gorbatchev. Sans oublier de parler de la danse, de ses amours et de sa fin dans les années SIDA. Très instructif avec seulement des images d'archives mais aussi des mises en scènes dansées des moments clés de sa vie. Alors tout n'est pas parfait (notamment le fait d'avoir doublé les lectures des mémoires de Noureev par une femme faisant qu'on met toujours un moment pour comprendre que c'est lui qui parle) mais on peut quand même dire "Merci Jacqui et David !"
Bande-Annonce ▼▲
A ma médiathèque il y a un DVD d'anthologie de courts-métrages d'animation sur la Première Guerre mondiale que je me suis fait un plaisir de regarder.
Une série de courts-métrages d'animation ayant pour sujet la Première Guerre mondiale. ▼▲
La Détente de Bertrand Bey et Pierre Ducos
Très bon court-métrage pour démarrer la liste où un soldat pique un somme dans sa tranchée pour faire un rêve où la guerre devient une sorte de fête foraine improbable. C'est très bien fait avec les magnifiques transformations de ce qui fait la guerre en objets plus joyeux. Evidemment le réveil est implacable...
Le court-métrage en entier ▼▲
Trois Petits Points de Andraea, Dieudonné, Nowocien, Parrot, Prioul et Schaepman
Oeuvre plutôt intelligente de la part d'étudiants des Gobelins pour leur film de fin d'étude. Elle raconte l'entre-deux guerres entre les volontés de réparation et de se tourner vers un meilleur futur se confronter à l'amertume, la rage et l'envie de revanche annonçant l'Allemagne nazie et la Seconde Guerre mondiale.
Le court-métrage en entier ▼▲
Lien de Chanson, Cyrille, Adam et Dieme
Il s'agit en fait d'un projet de fin d'étude d'élèves de l'école de Supinfocom. Cela raconte le parcours d'un soldat africain de chez lui jusqu'à la France avec en parallèle sa femme qui l'attend. Il y a de très bonnes transitions entre les différents décors et c'est correctement fait.
De si près de Rémi Durin
Très beau dessin-animé où un vieil homme accompagne sa petite-fille au parc. Sentant la fin venir, l'homme se remémore ses années de soldat dans les tranchées qui viennent hanter son esprit. C'est vraiment très bien fait et émouvant. La DA est géniale par ailleurs.
Extrait ▼▲
Le jour de gloire... de Bruno Collet
Oeuvre très originale présentant une sortie de tranchée désespérée où les soldats sont fait en argile permettant de voir la violence qu'ils ont reçu. La fin est une merveille de cynisme. Une bonne idée mais j'ai trouvé ça très brouillon dans l'exécution.
Extrait ▼▲
Poppy de James Cunningham
Film en image de synthèse à base capture de mouvement avec une approche artistique faisant penser à A Scanner Darkly. Apparement adapté d'une histoire vraie, il raconte le parcours périlleux de deux soldats néo-zélandais découvrant un bébé et voulant l'amener dans un couvent à travers des lignes ennemis. Très beau et assez émouvant.
Bande-annonce ▼▲
La tranchée de Claude Cloutier
Parcours d'un soldat américain des champs de son pays jusqu'aux tranchées française. Je l'ai quasiment oublié peut-être à cause de son animation assez curieuse.
Le court-métrage en entier ▼▲
Lettres de femmes de Augusto Zanovello
Film aussi captivant que déroutant où les soldats sont faits de papiers et où les médecins utilisent des lettres des femmes de soldat pour les rafistoler. Avec cela s'ajoute les violences commises à l'arrière par un médecin l'isolant peu à peu dans sa vie sur le front. C'est difficile à raconter mais c'est vraiment bien.
Bande-annonce ▼▲
War Game de Dave Unwin
Dessin-animé d'une vingtaine de minutes racontant l'engagement et les premiers mois au front d'une fratrie de jeunes anglais ruraux qui jouaient dans la même équipe de foot. On suit leur entraînement, leur difficile découverte des zones de combat ainsi que les fraternisation de noël 1914. Cela fonctionne très bien grâce à une animation très typée années 90. Drôle et émouvant.
Le court-métrage en entier ▼▲
La monstrueuse parade de Tod Browning
Film d'horreur culte de 1932. Même s'il ne fait pas vraiment peur aujourd'hui, le film est fascinant à plus d'un titre. Se déroulant dans un cirque qui accueille des "montres de foires", il met en scène de vrais "Freaks" qui ont justement fait carrières grâce à leurs difformités/différences physiques. Et c'est d'autant plus fascinant quand on s'intéresse à la vie parfois très dramatiques de ces artistes. Le film propose une approche presque naturaliste montrant la cohabitation en valides et handicapés en refusant tout manichéisme pour parler de différence comme de tolérance. C'est vraiment un film à voir avec des scènes cultes comme le final assez apocalyptique qui a largement influencé le cinéma d'horreur/épouvante jusqu'à nos jours.
One of Us ! ▼▲
Robin des Bois de Wolfgang Reitherman
Je crois que ça faisait bien deux décennies que je ne l'avais pas vu. Pas le meilleur des Disney mais très sympathique dans son côté épique, sa dénonciation de la dictature, son rythme, son humour et son excellente animation des animaux.
Jailhouse Blues ▼▲
Game Night de J.F. Daley et J. Goldstein
Énième film démontrant à quel point Very Bad Trip a influencé la comédie américaine en termes de rythme de vouloir traiter le genre comme un film d'action avec une bonne dose de mystère. Ici il s'agit d'une soirée de jeux entre amis qui tourne mal sous fond de rivalité entre deux frères. C'est vraiment du divertissement très calibré, un peu cliché (genre le personnage qui commente ce qu'il se passe pour accentuer l'effet comique), correctement réalisé et avec ce qu'il faut de rebondissements comme de personnages secondaires bien travaillés. Le prototype du film vite consommé, vite oublié sans que cela soit désagréable. En plus il y a Rachel McAdams...
Parce qu'un plan-séquence c'est toujours efficace ▼▲
Monsieur Je-sais-tout de F. Prévôt-Leygonie et S. Archinard
Sorte de Rain Man du pauvre^^ Un entraîneur de foot doit s'occuper malgré lui de son neveu diagnostiqué autiste-asperger. Comédie dramatique pleine de bons sentiments qui fait plus penser à un téléfilm qu'à un véritable film malheureusement. Les personnages sont attachants et l'utilisation du foot comme émancipation est intéressante. Mais le film n'arrive jamais à sortir des clichés et se rajoute des poncifs sans raison. Au moins il y a Alice David qui est très très belle et qui a beaucoup de charme.
BA ▼▲
La Mission de Paul Greengrass
Non pas que le film soit mauvais mais j'ai été un peu déçu. J'attendais pas mal de ce western par Grenngrass (les 3 derniers Bourne avec Damon ou encore Vol 93) avec Tom Hanks devant la caméra. Cette traversée de l'ouest sauvage pour un vétéran de la guerre de sécession en compagnie d'une jeune indienne blanche qu'il doit ramener à sa famille d'origine part pourtant bien. Et c'est vrai que la mise en scène est bonne avec une très bonne utilisation des décors qui sont impressionnants. Une sorte d'odyssée pour deux âmes en peine rencontrant le pire de l'humanité sur leur chemin. Néanmoins les péripéties s'enchaînent trop brutalement et j'ai trouvé le personnage de Tom Hanks bien trop lisse. Ca se laisse regarder quand même.
Scène vers la fin du premier tiers ▼▲
Sicario de Denis Villeneuve
Et bien j'ai pris mon coup de poing ! Un polar bien noir comme il faut où l'on voit une agente du FBI s'en prendre en pleine tête les méthodes de la CIA pour lutter contre les violences des cartels mexicains. Où quand il faut être aussi salaud que les salauds pour s'en sortir. C'est très bien écrit et surtout impeccablement réalisé. Et que dire de l'apport de Roger Deakins à la photographie qui est incroyable. De plus que cela soit Emily Blunt, Josh Brolin, Benicio Del Toro ou Daniel Kaluuya, les acteurs sont excellents. Bref, il faut voir ce film !
Cette scène après la frontière. Époustouflant ▼▲
Le Cercle des poètes disparus de Peter Weir
Autre film culte avec un Robin Williams au sommet de sa forme. Un acteur de génie aussi bon dans l'explosivité que dans la retenue comme ici. Cette rencontre entre des élèves prè-majeurs en classe prépa ultra stricte et un jeune professeur d'anglais voulant leur ouvrir l'esprit est génial. Le film est très bien écrit et on s'attache grandement aux jeunes tout en appréciant grandement les leçons de vie de Keating/Williams. Malgré quelques passages qui ont pris leur coup de vieux, la mise en scène de Peter Weir est vraiment très efficace pour montrer cette rébellion plus ou moins forte aux conséquences forcément dramatique.
La scène finale, j'étais obligé ▼▲
Les parapluies de Cherbourg de Jacques Demy
C'est là que je vais devoir faire mon bourrin sans aucun goût mais j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le film. Je sais bien que Demy a voulu faire un mélange entre les principes de la Nouvelle Vague et la comédie musicale à l'américaine. Mais tout le film chanté c'est quand même assez rude. Surtout qu'il n'y a pas de numéro de danse. Alors il y a un contraste bien fait entre les chansons légères avec la DA très pop face à des amours dramatiques et le réalisme ambiant parlant de problèmes d'argent ou de la guerre d'Algérie. Mais tout le film chanté... C'est rude^^
Sinon on peut quand même dire qu'on a jamais vu une femme aussi belle dans un film que Catherine Deneuve ici.
L'amour ça fait mal ▼▲
Ubiquité de Valentin Lamandé (vidéaste plus connu sous le pseudo V pour Valentin)
Court-métrage SF façon "La 4ème Dimension". Assez efficace même si aussi vite vu qu'oublié. Il faut accepter son côté amateur même s'il est assez bien exécuté.
Le court-métrage en entier ▼▲
Mickey au Moyen-Âge de Burt Gillett
Court-métrage où Mickey le ménestrel doit gagner le cœur de Minnie princesse obligée de se marier au prince Dingo. Drôle et efficace comme un cour-métrage Disney de 1933.
Le court-métrage en entier ▼▲
Merci à ceux qui auront pris le temps de lire un peu de ce que j'ai écris. Les films, c'est la vie !
@Alexis88 : Quel esthète tu es ! J'ai jamais vu de film avec Françoise Dorléac ni de film avec Adjani jeune...
Sinon :
Les Enfants du Temps de Makoto Shinkai
J'avais beaucoup aimé son moyen-métrage The Garden of Words et je suis passé à côté de son triomphe Your Name. qu'il va falloir que je vois car son dernier film est vraiment bien. Une romance adolescente fantastique avec des accents écologique qui est surtout sublime à bien des égards. Alors certes on est pas vraiment dans l'originalité scénaristique comme artistique mais qu'est ce que c'est beau ! Quelle belle montée en tension jusqu'à l'excellente dernière demi-heure. Les personnages sont très attachants et animés avec du grand art sur des décors magnifiques de détails. Les thèmes de l'amour adolescent, de l'environnement et de la solitude sont bien traités. Tokyo n'a jamais été aussi belle que froide que dans ce film d'animation. Et puis évidemment la gestion de la pluie en jette. Le principal problème du film vient de sa double fin :
Réflexion lié à l'épilogue ▼▲
Il y a une sorte d'épilogue qui se déroule des années après la fin du film. J'ai trouvé que ça faisait tout retombé avec trop de redites et surtout une légère touche moralisatrice assez malvenue. Genre le garçon peut avoir la fille seulement s'il arrête ses conneries, qu'il rentre sagement chez lui et qu'il finisse ses études^^
L'homme de Rio, les demoiselles de Rochefort... Tout ça c'est de la balle ! Bon si tu n'as pas accroché aux Parapluies, tu risques pas de savourer les demoiselles, mais c'est dommage car l'histoire est fort bien construite et le casting, excellent.
Je pense que Les Enfants du Temps est mon Shinkai préféré. Suivi de près par 5 Centimètres par seconde. Puis ensuite le court-métrage Voices of a Distant Star, très touchant. Je mettrais Your Name en quatrième position.
The Garden of Words est sympa.
J'ai trouvé Voyage vers Agartha assez en-dessous en revanche.
Il me reste à voir son long-métrage La tour au-delà des nuages.
En tout cas, Les Enfants du Temps comme 5 Centimètres par seconde sont d'une beauté incroyable, à tous points de vue.
Edit : J'ai d'ailleurs une petite anecdote marrante à vous faire partager. Je ne sais pas si vous le saviez, mais avant de se lancer pour de bon dans l'animation, Makoto Shinkai avait bossé cinq ans à temps partiel chez Nihon Falcom. Et en particulier, même s'il n'avait pas trop participé au développement des jeux Falcom, c'est lui qui a réalisé le dessin animé d'introduction du remake PC Ys II Eternal :
J'ai revue Wall-E il y a pas longtemps.
Ce film est comme dans mes souvenir, un grand Pixar.
Wall-E est eve sont trop choupi :3
L'univers futuriste instauré est génial.
Les musiques sont top.
Les personnages secondaire sont bien développer.
Le film est très bien rythmé.
Ce que je pourrais regretté par contre c'est un message écolo un peut trop forcé.
Et quelque comme par hasard comme par exemple :
Spoiler ▼▲
Wall-E qui découvre la plante est juste après Eve arrive
J'ai vu Titane, le film choc de Cannes et la Palme d'Or pour Julia Ducournau.
https://www.youtube.com/watch?v=4Tr1Dqinu7U&ab_channel=FilmsActu
Après le très remarqué et très cru Grave, on reste dans un cinéma viscéral qui parle de quête d'identité sur fond de body-horror qui fait parfois penser au Tetsuo de Tsukamoto (si vous n'avez pas vu ce film, comment dire ?.. je vous laisse voir juste la bande-annonce qui donne une bonne idée de ce à quoi vous pouvez vous attendre :D).
Titane enchaîne les scènes marquantes et visuellement très travaillées mais le film manque un peu de liant dans sa narration, je trouve : c'est parfois très décousu et même un peu le bordel, on sent que Ducournau avait des idées de scènes très fortes mais ne savait pas trop comment lier le tout.
Ça donne un ensemble un peu étrange qui avance sans avoir trop l'air de savoir où il va.
Malgré tout, il y a une force, une énergie et une sincérité qui débordent du film et l'univers totalement punk et décomplexé font qu'on est intrigué jusqu'au bout (même si la conclusion m'a laissé un peu dubitatif... je ne sais pas trop ce que le film a voulu raconter, au final ^^).
Agathe Rousselle et Vincent London sont très impressionnants dans leur rôle, tous les deux totalement habités et physiquement très investis. A l'image de leur personnage, leur corps souffre et se transforme contre nature, ils deviennent monstrueux à force d'essayer de devenir ce qu'ils ne sont pas (une femme disponible et sexuée) ou plus (un homme viril, fort et "utile").
C'est une horreur vraiment très intime que nous montre le film et même s'il n'y a pas autant d'images choc que sa réputation le laisse entendre, Titane n'en reste pas moins parfois très cru.
C'est un film fort, impressionnant, intimidant même, parfois bordélique et pas toujours maîtrisé avec des temps morts et des ruptures de ton qui peuvent parfois faire sortir du film, mais c'est résolument une oeuvre sincère et fascinante.
Il est évident que Julia Ducournau a des choses à dire et qu'elle possède un véritable oeil cinématographique unique. C'est une autrice à suivre même si ses films ne sont pas de tout repos ^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
J'irai peut-être le voir (j'avais repéré ce film et suivi vaguement Cannes), mais ce n'est pas encore sûr.
Il y a aussi le dernier Verhoeven qui me tente (Benedetta), voire le dernier Leos Carax (Annette).
Vous reprendrez bien un petit peu de courts-métrages franco-arméniens ?
Promis c'est fini, j'arrête !
Sell kids for food
J'ai été voir Old de M. Night Shyamalan.
J'étais pas spécialement hypé par les trailers mais tout ce que réalise ce mec m'intéresse depuis la sortie du Sixième Sens, que j'adore encore aujourd'hui.
J'avais retrouvé du bon Shyamalan avec Split mais sa suite, Glass, m'a re-refroidi encore une fois.
Et ce Old ne me réconcilie pas avec le bonhomme :
L'histoire de ces gens qui vieillissent très très rapidement à cause de la plage ne m'a pas angoissé autant que ça aurait dû. Pire que ça, ça m'a même fait rire. Les acteurs sont mauvais ou alors est-ce le doublage français qui donnent cette impression ?
Shyamalan réalise à sa manière mais de façon outrancière, limite forcée. Ses plans sensés faire ressentir le malaise sont ratés. Les situations virent au WTF et les personnages réagissent à peine, certains pas du tout.
Quant au dénouement, vous l'aurez vu venir.
Enfin bref, j'ai rien trouvé de bon dans ce film. J'ai facepalmé deux fois je crois pendant le visionnage et pour la première fois, j'avais presque envie de sortir de la salle.
Bon... Voici une palanquée de petits retours sur les films que j'ai vu en août.
Noureev de Ralph Fiennes
Sorte de biopic sur l'un des plus grands danseurs russes ayant existé. Il est surtout connu pour avoir révolutionner son art et avoir fuit l'URSS pour l'Ouest à Paris. Le film se concentre ainsi sur cette défection lors de son séjour à Paris. Les reconstitutions sont bien faîtes comme le jeu des acteurs dont le danseur inconnu Oleg Ivenko pour jouer Noureev. La mise en scène de Fiennes est soignée même si elle manque parfois de subtilité ou d'un peu de nervosité. Le principal problème vient du scénario (qui a du être un sacré casse-tête) qui propose trop de flash-backs multipliant les personnages (alors que d'autres disparaissent avant de réapparaître...). Plaisant mais imparfait.
Rudolf Noureev de Jacqui et David Morris.
Documentaire américain présent dans les bonus du film cité plus haut. Cela nous raconte très bien la vie du danseur entre son enfance "provinciale", son combat face à son père pour pouvoir danser, ses débuts difficiles, son voyage à Paris, sa défection, sa carrière anglaise puis américaine puis française avant son retour en URSS sous Gorbatchev. Sans oublier de parler de la danse, de ses amours et de sa fin dans les années SIDA. Très instructif avec seulement des images d'archives mais aussi des mises en scènes dansées des moments clés de sa vie. Alors tout n'est pas parfait (notamment le fait d'avoir doublé les lectures des mémoires de Noureev par une femme faisant qu'on met toujours un moment pour comprendre que c'est lui qui parle) mais on peut quand même dire "Merci Jacqui et David !"
A ma médiathèque il y a un DVD d'anthologie de courts-métrages d'animation sur la Première Guerre mondiale que je me suis fait un plaisir de regarder.
La monstrueuse parade de Tod Browning
Film d'horreur culte de 1932. Même s'il ne fait pas vraiment peur aujourd'hui, le film est fascinant à plus d'un titre. Se déroulant dans un cirque qui accueille des "montres de foires", il met en scène de vrais "Freaks" qui ont justement fait carrières grâce à leurs difformités/différences physiques. Et c'est d'autant plus fascinant quand on s'intéresse à la vie parfois très dramatiques de ces artistes. Le film propose une approche presque naturaliste montrant la cohabitation en valides et handicapés en refusant tout manichéisme pour parler de différence comme de tolérance. C'est vraiment un film à voir avec des scènes cultes comme le final assez apocalyptique qui a largement influencé le cinéma d'horreur/épouvante jusqu'à nos jours.
Robin des Bois de Wolfgang Reitherman
Je crois que ça faisait bien deux décennies que je ne l'avais pas vu. Pas le meilleur des Disney mais très sympathique dans son côté épique, sa dénonciation de la dictature, son rythme, son humour et son excellente animation des animaux.
Game Night de J.F. Daley et J. Goldstein
Énième film démontrant à quel point Very Bad Trip a influencé la comédie américaine en termes de rythme de vouloir traiter le genre comme un film d'action avec une bonne dose de mystère. Ici il s'agit d'une soirée de jeux entre amis qui tourne mal sous fond de rivalité entre deux frères. C'est vraiment du divertissement très calibré, un peu cliché (genre le personnage qui commente ce qu'il se passe pour accentuer l'effet comique), correctement réalisé et avec ce qu'il faut de rebondissements comme de personnages secondaires bien travaillés. Le prototype du film vite consommé, vite oublié sans que cela soit désagréable. En plus il y a Rachel McAdams...
Monsieur Je-sais-tout de F. Prévôt-Leygonie et S. Archinard
Sorte de Rain Man du pauvre^^ Un entraîneur de foot doit s'occuper malgré lui de son neveu diagnostiqué autiste-asperger. Comédie dramatique pleine de bons sentiments qui fait plus penser à un téléfilm qu'à un véritable film malheureusement. Les personnages sont attachants et l'utilisation du foot comme émancipation est intéressante. Mais le film n'arrive jamais à sortir des clichés et se rajoute des poncifs sans raison. Au moins il y a Alice David qui est très très belle et qui a beaucoup de charme.
La Mission de Paul Greengrass
Non pas que le film soit mauvais mais j'ai été un peu déçu. J'attendais pas mal de ce western par Grenngrass (les 3 derniers Bourne avec Damon ou encore Vol 93) avec Tom Hanks devant la caméra. Cette traversée de l'ouest sauvage pour un vétéran de la guerre de sécession en compagnie d'une jeune indienne blanche qu'il doit ramener à sa famille d'origine part pourtant bien. Et c'est vrai que la mise en scène est bonne avec une très bonne utilisation des décors qui sont impressionnants. Une sorte d'odyssée pour deux âmes en peine rencontrant le pire de l'humanité sur leur chemin. Néanmoins les péripéties s'enchaînent trop brutalement et j'ai trouvé le personnage de Tom Hanks bien trop lisse. Ca se laisse regarder quand même.
Sicario de Denis Villeneuve
Et bien j'ai pris mon coup de poing ! Un polar bien noir comme il faut où l'on voit une agente du FBI s'en prendre en pleine tête les méthodes de la CIA pour lutter contre les violences des cartels mexicains. Où quand il faut être aussi salaud que les salauds pour s'en sortir. C'est très bien écrit et surtout impeccablement réalisé. Et que dire de l'apport de Roger Deakins à la photographie qui est incroyable. De plus que cela soit Emily Blunt, Josh Brolin, Benicio Del Toro ou Daniel Kaluuya, les acteurs sont excellents. Bref, il faut voir ce film !
Le Cercle des poètes disparus de Peter Weir
Autre film culte avec un Robin Williams au sommet de sa forme. Un acteur de génie aussi bon dans l'explosivité que dans la retenue comme ici. Cette rencontre entre des élèves prè-majeurs en classe prépa ultra stricte et un jeune professeur d'anglais voulant leur ouvrir l'esprit est génial. Le film est très bien écrit et on s'attache grandement aux jeunes tout en appréciant grandement les leçons de vie de Keating/Williams. Malgré quelques passages qui ont pris leur coup de vieux, la mise en scène de Peter Weir est vraiment très efficace pour montrer cette rébellion plus ou moins forte aux conséquences forcément dramatique.
Les parapluies de Cherbourg de Jacques Demy
C'est là que je vais devoir faire mon bourrin sans aucun goût mais j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le film. Je sais bien que Demy a voulu faire un mélange entre les principes de la Nouvelle Vague et la comédie musicale à l'américaine. Mais tout le film chanté c'est quand même assez rude. Surtout qu'il n'y a pas de numéro de danse. Alors il y a un contraste bien fait entre les chansons légères avec la DA très pop face à des amours dramatiques et le réalisme ambiant parlant de problèmes d'argent ou de la guerre d'Algérie. Mais tout le film chanté... C'est rude^^
Sinon on peut quand même dire qu'on a jamais vu une femme aussi belle dans un film que Catherine Deneuve ici.
Ubiquité de Valentin Lamandé (vidéaste plus connu sous le pseudo V pour Valentin)
Court-métrage SF façon "La 4ème Dimension". Assez efficace même si aussi vite vu qu'oublié. Il faut accepter son côté amateur même s'il est assez bien exécuté.
Mickey au Moyen-Âge de Burt Gillett
Court-métrage où Mickey le ménestrel doit gagner le cœur de Minnie princesse obligée de se marier au prince Dingo. Drôle et efficace comme un cour-métrage Disney de 1933.
Merci à ceux qui auront pris le temps de lire un peu de ce que j'ai écris. Les films, c'est la vie !
Sell kids for food
Si si, sa soeur dans tous ses films, Adjani dans quelques-uns, j'en passe et des meilleures :P
Je comprends ce que tu veux dire, mais je ne suis pas vraiment d'accord.
@Alexis88 : Quel esthète tu es ! J'ai jamais vu de film avec Françoise Dorléac ni de film avec Adjani jeune...
Sinon :
Les Enfants du Temps de Makoto Shinkai
J'avais beaucoup aimé son moyen-métrage The Garden of Words et je suis passé à côté de son triomphe Your Name. qu'il va falloir que je vois car son dernier film est vraiment bien. Une romance adolescente fantastique avec des accents écologique qui est surtout sublime à bien des égards. Alors certes on est pas vraiment dans l'originalité scénaristique comme artistique mais qu'est ce que c'est beau ! Quelle belle montée en tension jusqu'à l'excellente dernière demi-heure. Les personnages sont très attachants et animés avec du grand art sur des décors magnifiques de détails. Les thèmes de l'amour adolescent, de l'environnement et de la solitude sont bien traités. Tokyo n'a jamais été aussi belle que froide que dans ce film d'animation. Et puis évidemment la gestion de la pluie en jette. Le principal problème du film vient de sa double fin :
Sell kids for food
L'homme de Rio, les demoiselles de Rochefort... Tout ça c'est de la balle ! Bon si tu n'as pas accroché aux Parapluies, tu risques pas de savourer les demoiselles, mais c'est dommage car l'histoire est fort bien construite et le casting, excellent.
Je pense que Les Enfants du Temps est mon Shinkai préféré. Suivi de près par 5 Centimètres par seconde. Puis ensuite le court-métrage Voices of a Distant Star, très touchant. Je mettrais Your Name en quatrième position.
The Garden of Words est sympa.
J'ai trouvé Voyage vers Agartha assez en-dessous en revanche.
Il me reste à voir son long-métrage La tour au-delà des nuages.
En tout cas, Les Enfants du Temps comme 5 Centimètres par seconde sont d'une beauté incroyable, à tous points de vue.
Edit : J'ai d'ailleurs une petite anecdote marrante à vous faire partager. Je ne sais pas si vous le saviez, mais avant de se lancer pour de bon dans l'animation, Makoto Shinkai avait bossé cinq ans à temps partiel chez Nihon Falcom. Et en particulier, même s'il n'avait pas trop participé au développement des jeux Falcom, c'est lui qui a réalisé le dessin animé d'introduction du remake PC Ys II Eternal :
J'ai revue Wall-E il y a pas longtemps.
Ce film est comme dans mes souvenir, un grand Pixar.
Wall-E est eve sont trop choupi :3
L'univers futuriste instauré est génial.
Les musiques sont top.
Les personnages secondaire sont bien développer.
Le film est très bien rythmé.
Ce que je pourrais regretté par contre c'est un message écolo un peut trop forcé.
Et quelque comme par hasard comme par exemple :
J'ai pas grand chose à dire de plus sinon.