[Trilogy] TRANSFORMERS

Transformers

Réalisateur : Michael Bay
Production : Paramount et Dreamworks
Acteurs : Shia LaBeouf, Josh Duhamel, Megan Fox, Kevin Dunn, Jon Voight
Durée : 144 minutes
Date de sortie : 4 Juillet 2007

Synopsis :
Un base américaine se fait attaquée par une force inconnue qui décrypte la base de données de la défense à la recherche d'informations sur un objet puissant et ancestral, caché sur Terre. Sam Witwicky est le détenteur d'une paire de lunettes qui possède une de ces informations. Il est poursuivis par d'immenses machines. Des robots gigantesques appelés les Autobots vont protéger Sam et les humains de la terrible menace que représentent Megatron et ses Decepticons.

Transformers: Revenge of the Fallen

Réalisateur : Michael Bay
Production : Paramount et Dreamworks
Acteurs : Shia LaBeouf, Megan Fox, Josh Duhamel, John Turturro, Kevin Dunn
Durée : 149 minutes
Date de sortie : 24 Juin 2009

Synopsis :
Les Decepticons sont de retour ! Megatron, accompagné de son maître surnommé « Le déchu » vont s'en prendre une fois de plus à la Terre. Sam est loin de sa famille, à l'université, il rentre en contact avec un fragment d'une pierre mystérieuse et voit des symboles étrange autour de lui. Poursuivis par les Decepticons, Optimus Prime vient à sa rencontre pour le mettre en garde. Une course contre la montre est lancée.

Transformers: Dark of the Moon

Réalisateur : Michael Bay
Production : Paramount et Dreamworks
Acteurs : Shia LaBeouf, Rosie Huntington-Whiteley, Josh Duhamel, John Turturro, Patrick Dempsey, John Malkovich
Durée : 154 minutes
Date de sortie : 29 Juin 2011

Synopsis :
Un vaisseau a été découvert sur la Lune et le dossier a été classé secret défense. Devant la mance des Decpeticons toujours croissante, Optimus Prime décide d'en appelle à son chef, Sentinel Prime, enfermé dans ce vaisseau caché. Une guerre menace d'engloutir la Terre et de faire apparaître la planète perdue des Autobots, Cybertron.

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Commentaire :

Cette série est pleinement inscrite dans une tendance esthétique et thématique des années 2000. C'est important selon moi de parler de ces films car en effet ils témoignent d'une arrivée massive du tout technologique dans notre cinéma, dans notre vie. Non seulement le tout technologie avec la HD et les effets visuels et pour le dernier la 3D, mais également l'omniprésence de l'ordinateur et des télécommunications dans notre société, il y a quelques années, il n'y avait pas ces films là. Aujourd’hui, nous baignons dedans, la technologie est ici utilisée pour représenter le bien et le mal. C'est l'ère de la surveillance par la télécommunication (comme les films du genre les Jason Bourne ou Ennemi d'Etat). Deux grands groupes de robots, les Autobots et les Decepticons se font face. La technologie, sous la forme de robot, vient tout montrer peut être ce vers quoi nous humains allons nous tourner dans les années à venir, avec la robotique, le cyberorganisme, et ces robots ne sont pas loin du cyber organisme puisque le réalisateur leur prête des émotions et des réflexions humaine, allant même jusqu'à montrer du sang qui s'échappe de l'armure (WTF). On humanise la machine qui est la chose la plus déshumanisé qui soit, mais c'est là qu'on a à faire à un réalisateur dans son temps. Il n'y a pas plus archétypale que Michael Bay.

Regardez sa publicité pour les lingeries Victoria's Secret, il y a des explosions, des Expolosions pour une pub de lingerie ??? WTTFF ! Bah oui, c'est presque sa marque de fabrique, c'est une esthétique publicitaire. Il y a la séquence au début du premier avec la chanson « Who's Gonna Drive You Home Tonight ? » avec un montage servant les paroles de la musique, c'est à dire Sam qui veut se fai.. hum RACOMpagner Mikaela, ou il y a encore les séquence de courses poursuite sur fond de Hard Rock. Dieu merci, il a engagé quand même un bon compositeur, Steve Jablonsky pour faire sa musique patriotique car oui Transformers est un bon film patriotique bien de chez eux. Nous, français sommes pas attaché à notre patrie de la même façon qu'il le sont eux, américains. Pour eux c'est normal de mettre des robots devant des monuments nationaux pour les protéger. Ils jouent sur leurs symboles (statue de Lincoln détruit, protection de l'Iwo Jima Statue). Nous on trouve ça lourd parce que nous ne faisons pas ce genre de cinéma. C'est un cinéma de la défense nationale (Théorie d'un bouquin passionnant, Hollywood le Pentagone et le Monde, deuxième édition 2010, pour ceux qui veulent s'éclairer sur cette tendance du cinéma d'action à grand spectacle actuel américain). Notez également que les Decepticons sont à chaque fois des véhicules de l'ordre, voiture de police, hélicoptère, tank ... Ce sont des films sur les états de crise (post 11 septembre) et la résolution de ses crises par les membres qui font l’Amérique. Ce sont des films qui vantent les mérites de la force armée américaine. Qu'est ce qu'on voit en premier dans la trilogie d'identifiable ? Des militaires américains … La première scène montre bien ce qu'est le film de Michael Bay, un militaire avec un enfant dans les bras en contre plongée. Le côté manichéen se fait sentir dans ces films.

La façon de faire du cinéma est ultra dynamique, ça pète de tous les côtés, les plans sont quasiment tout le temps en mouvement, il y a un surdécoupage des actions, la caméra tourne autour des personnages (ça c'est une signature du réal). La dramatisation/dédramatisation est très présente dans ces films (pour ceux qui n'ont pas vu mon analyse de Conan je résume : quand une séquence est trop dramatique, on juge bon d'insérer un élément qui perturbe le ton trop solennels ou trop stressant, les side kick, les dindons de la farce en d'autres termes, sont de bons exemples de dédramatisations) avec des robots qui font les cons ou un mec qui FBI qu'on prend pas au sérieux ou les parents de Sam ou Sam lui même etc ...

Pour conclure sur cette trilogie, je dirai qu'ils font parti de ces films de vitrine, voilà le maximum pour 2011 en matière de film spectaculaire, au niveau des effets spéciaux, visuels. C'est notre limite actuelle, de même que Titanic l'était dans les années 90 ou Ben Hur en 1960. Ces films veulent jouer sur tous les plans, action, comédie, science fiction, glamour avec La Pin Up qui sert pas à grand chose à part à émoustiller le heros et le spectateur.