Rise of the Tomb Raider (16/24)

Jamais coincé dans le décor sérieux ?! Bah merde alors. Sans parler des nombreuses fois où j'ai tenté d'accéder à des endroits qui n'étaient apparemment pas prévus (bon point pour le gameplay puisqu'il te permet de le faire, mais derrière faut que ça suive)), je me suis retrouvé bloqué à l'entrée et à la sortie des conduits de maintenance (les petits passages que l'on emprunte accroupi) un nombre de fois hallucinant ! Et bloqué par rien de visible, du bon gros bug bien gras. Le pire c'est que ça m'a couté la vie deux ou trois fois. Plusieurs fois aussi, après avoir échappé à un cauchemar, le compte à rebours restait bloqué sur 00:00:00, le cauchemar ne disparaissait pas et me déglinguait la tronche quand je sortais résigné de ma cachette superbement improvisée.
Bref j'ai eu pas mal d'occasions d'insulter le jeu. Et je l'ai fait.

Le fait de retourner sans cesse sur nos pas, retraverser et revisiter les zones dix fois est aussi passablement brise-burne au bout d'un moment. Heureusement qu'on peut rusher ou passer discretos, mais ça reste relou. Trop d'allers-retours, bien trop !

Au niveau du bestiaire on peut ajouter les mimics supérieurs, les technopaths, les cystoïdes et les poltergeists. Mais même avec ça, je ne trouve pas ça suffisant. Leurs designs redondants, tous faits de la même matière n'aide pas l'impression de diversité. Le fait qu'ils aient cet aspect éthéré diminue je trouve, la sensation de présence et d'impact sur notre environnement.
Les mimics sont peut-être finalement les meilleurs ennemis du jeu du fait de leur faculté singulière.
Les poltergeists sont à chier, mais l'intérêt c'est qu'ils te balancent des meubles dans la gueule, et donc tu peux profiter de la très bonne physique du jeu.

En parlant de physique et de bons points, les passages en microgravité (et au-delà !) sont vraiment bien branlés. Le perso se dirige nickel et franchement on s'y croirait presque.
On ressent aussi clairement une influence Bioshock qui est plutôt bien intégrée : des personnages à l'aspect cartoon dans un petit monde glauque reconstruit ailleurs, et noyé dans le sectarisme et les luttes de pouvoir. Classique mais efficace.
On pourrait aussi y voir du Dead Space, mais je trouve qu'il manque justement à Prey ce que Dead Space faisait le mieux, à savoir maintenir une angoisse palpable jusqu'au bout. Dans Prey les ennemis finissent par être plus gênants qu'effrayants.

Le couple gameplay/Level-design est plutôt bien réussi, surtout au niveau exploration. Les différentes façons d'accéder à certains endroits sont toujours bienvenues même si on finit par piger le systématisme.
Au niveau des combats c'est autre chose... Il manque juste une putain d'esquive ! Bordel, un simple pas de côté rapide aurait suffit, un genre de pas-chassé des familles quoi ! Mais non, on joue un tanker qui boit du thé et qui bouffe des chips pour se soigner.
On nous file d'emblée un flingue silencieux et un arbre de compétence pour la furtivité, mais dès la première balle tirée, silencieux ou pas, on est tricard par toute la map, et j'exagère à peine. La furtivité est extrêmement fugace dans Prey. En gros faut bourrer et ça passe. L'arsenal dont on dispose et la complémentarité des armes fonctionnent bien, donc RIP la furtivité et déglinguons de l'alien quantique à la chevrotine texane. Pourquoi pas après tout.

Puisqu'on parle des "intrus", l'univers et l'histoire sont bien campés, on a envie de lire et écouter les documents importants pour piger le dawa.

Bref j'avais dis que je m'étendrais pas et je me suis répandu plus encore que les typhoons, donc j'arrête. Je vais me manger des GEPALU plein la face et ce sera bien fait pour ma tronche. Surtout que je suis parfaitement hors-sujet.

Prey, un jeu à faire tout de même.
En vous remerciant.