Gilda de Charles Vidor
Drame romantique avec un zest de film noir qui a un statut assez culte notamment grâce à la prestation torride (pour l'époque) de la sublime Rita Haysworth. Il est vrai que sa beauté couplée à celle de Glenn Ford offre une belle alchimie façon amour/haine. Le tout dans une ambiance argentine post-WWII peuplée d'immigrés façon Casablanca. C'est certes bien plaisant à suivre avec ce charme désuet des grands classiques hollywoodiens N&B des 40's. Après, il a vieilli dans sa subversion forcément et je dois avouer ne pas avoir été emballé plus que ça tout en appréciant le film.
dans une ambiance argentine post-WWII peuplée d'immigrés façon Casablanca.
C'est exactement ça, très bien vu comme parallèle, l'atmosphère y est un peu la même, sauf que comme tu le sais Casablanca c'était pendant la guerre, mais je n'y avais pas pensé, et il y a en plus l'ambiance night club qui jalonne les deux films. Franchement, tu m'épates, et j'adore évidemment ce film revu il y a 4 ou 5 ans.
Moi qui avais lu que les balades en forêt amélioraient l'homéostasie xD.
J'ai vu pas mal de films qui mettent en scène ce milieu et, c'est fou comme la manière dont on présente une forêt, mais également le type de forêt qui est filmé ( pas le même type d'arbres, de relief, etc ), à quel moment, peut induire des sentiments différents.
La forêt dans Le rituel n'est pas du tout apaisante avec ces arbres presque tous symétriques, très serrés les uns contre les autres, et
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ces branches nues qu'on devine, même avant de l'avoir vu, qu'elles pourraient fort bien servir de crochets de boucher pour suspendre quelque bout de viande ^^'.
Ce que j'ai bien aimé dans le film ce sont aussi les personnages pas dénués de toute psychologie avec un fond de questionnement sur la culpabilité, pas très fouillé, mais suffisant pour être souligné.
Deux autres films que je conseille qui traitent du sujet de la culpabilité :
- The machinist avec Christian Bale ( un film surprenant )
- The guilty avec Jake Guyllenhaal ( c'est un 8 clos et l'adaptation d'un téléfilm allemand qui était passé sur Arte )
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
C'est exactement ça, très bien vu comme parallèle, l'atmosphère y est un peu la même, sauf que comme tu le sais Casablanca c'était pendant la guerre, mais je n'y avais pas pensé, et il y a en plus l'ambiance night club qui jalonne les deux films. Franchement, tu m'épates, et j'adore évidemment ce film revu il y a 4 ou 5 ans.
Mais je suis épatant^^ J'avoue que ça a fait tilt même s'il y a évidemment des différences. Gilda est quand même un poil moins ambitieux politiquement et surtout tu sens que le film se passe à Buenos Aires parce qu'on te le dit. On te le montre pas beaucoup. Y a très peu d'intérieurs dans lesquels se passe le film.
Sinon :
Tout nous sépare de Thierry Klifa
Sorte de polar légèrement social où des jeunes malfrats d'une cité du 34 vont faire chanter une patronne (Catherine Deneuve) via les addictions de sa fille accidentée (Diane Kruger). Un film qui se veut entre ombres et lumières dans une ambiance moite où les situations comme les personnages passent par les deux extrêmes. Il y a de bonnes intentions avec un casting solide : Deneuve, Kruger, Duvauchelle comme le rapeur Nekfeu. Après... J'ai pas été complètement emballé à cause d'un rythme trop lent et surtout des ruptures de ton pas vraiment bien gérées. Bref, je sens que je vais rapidement l'oublier.
Quelle occasion manquée Spectre quand même... avec cette base ça aurait du être le meilleur James Bond et au final c'est un des plus mauvais.
Le film est sauvé par la réalisation de Sam Mendes mais ça ne fait pas tout.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Le film est sauvé par la réalisation de Sam Mendes
Bah et encore, hormis l'intro j'ai beaucoup de mal à reconnaître sa patte là dedans. Les scènes d'action sont particulièrement molles et passe partout.
Mais oui, Spectre c'est de la merde. Quand on pense que le film est sorti en frontal face à Mission Impossible Rogue Nation ... pauvre bichon :(
Je trouve quand même la mise en scène de Spectre beaucoup plus travaillée que celle de Rogue Nation (et je ne parle même pas de la photographie). Il suffit de comparer la manière dont l'antagoniste des deux films est traité : Spectre le traite cinématographiquement par sa mise en scène, il y a beaucoup d'idées autour du personnage alors que dans le cas de Rogue Nation le film ne le travaille presque pas et tout repose sur le jeu de Sean Harris et l'écriture de son personnage.
Ceci étant maintenant dit, Rogue Nation reste un film beaucoup plus agréable à regarder que Spectre parce que dans ce dernier tout le reste est raté alors que MI5 maîtrise plutôt bien tous ses autres aspects.
Nous parlions de l'antagoniste, toute la mise en scène de Sam Mendes (et le jeu de Christoph Waltz) ne peuvent rien face à l'écriture catastrophique de ce personnage (et du film).
Spectre est plutôt un beau film mais il est chiant comme la mort et n'a rien à raconter. Donc pour ma part le soucis n'est pas qu'il n'y a pas de travaille de mise en scène (pour ça je me tournerais plutôt vers Quantum of Solace) mais plutôt que cette mise en scène n'a absolument rien à exprimer. Sam Mendes ne voulait pas faire le film et l'écriture de ce dernier étant vraiment très mauvaise...
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Je le mets sur ma liste !
Sinon :
Gilda de Charles Vidor
Drame romantique avec un zest de film noir qui a un statut assez culte notamment grâce à la prestation torride (pour l'époque) de la sublime Rita Haysworth. Il est vrai que sa beauté couplée à celle de Glenn Ford offre une belle alchimie façon amour/haine. Le tout dans une ambiance argentine post-WWII peuplée d'immigrés façon Casablanca. C'est certes bien plaisant à suivre avec ce charme désuet des grands classiques hollywoodiens N&B des 40's. Après, il a vieilli dans sa subversion forcément et je dois avouer ne pas avoir été emballé plus que ça tout en appréciant le film.
Sell kids for food
C'est exactement ça, très bien vu comme parallèle, l'atmosphère y est un peu la même, sauf que comme tu le sais Casablanca c'était pendant la guerre, mais je n'y avais pas pensé, et il y a en plus l'ambiance night club qui jalonne les deux films. Franchement, tu m'épates, et j'adore évidemment ce film revu il y a 4 ou 5 ans.
Hier soir j'ai vu Le rituel.
Moi qui avais lu que les balades en forêt amélioraient l'homéostasie xD.
J'ai vu pas mal de films qui mettent en scène ce milieu et, c'est fou comme la manière dont on présente une forêt, mais également le type de forêt qui est filmé ( pas le même type d'arbres, de relief, etc ), à quel moment, peut induire des sentiments différents.
La forêt dans Le rituel n'est pas du tout apaisante avec ces arbres presque tous symétriques, très serrés les uns contre les autres, et
Deux autres films que je conseille qui traitent du sujet de la culpabilité :
- The machinist avec Christian Bale ( un film surprenant )
- The guilty avec Jake Guyllenhaal ( c'est un 8 clos et l'adaptation d'un téléfilm allemand qui était passé sur Arte )
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Une grande réussite en terme d'ambiance.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Pardon ? (j'étais obligé pour celle-ci xD)
Mais je suis épatant^^ J'avoue que ça a fait tilt même s'il y a évidemment des différences. Gilda est quand même un poil moins ambitieux politiquement et surtout tu sens que le film se passe à Buenos Aires parce qu'on te le dit. On te le montre pas beaucoup. Y a très peu d'intérieurs dans lesquels se passe le film.
Sinon :
Tout nous sépare de Thierry Klifa
Sorte de polar légèrement social où des jeunes malfrats d'une cité du 34 vont faire chanter une patronne (Catherine Deneuve) via les addictions de sa fille accidentée (Diane Kruger). Un film qui se veut entre ombres et lumières dans une ambiance moite où les situations comme les personnages passent par les deux extrêmes. Il y a de bonnes intentions avec un casting solide : Deneuve, Kruger, Duvauchelle comme le rapeur Nekfeu. Après... J'ai pas été complètement emballé à cause d'un rythme trop lent et surtout des ruptures de ton pas vraiment bien gérées. Bref, je sens que je vais rapidement l'oublier.
Sell kids for food
Le film est sauvé par la réalisation de Sam Mendes mais ça ne fait pas tout.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Bah et encore, hormis l'intro j'ai beaucoup de mal à reconnaître sa patte là dedans. Les scènes d'action sont particulièrement molles et passe partout.
Mais oui, Spectre c'est de la merde. Quand on pense que le film est sorti en frontal face à Mission Impossible Rogue Nation ... pauvre bichon :(
I command thee ... KNEEL !
Spectre de la merde ? Wouah dosez un peu x)
Abra, abracadabra... I'm 'bout to reach in my bag, bruh
Ceci étant maintenant dit, Rogue Nation reste un film beaucoup plus agréable à regarder que Spectre parce que dans ce dernier tout le reste est raté alors que MI5 maîtrise plutôt bien tous ses autres aspects.
Nous parlions de l'antagoniste, toute la mise en scène de Sam Mendes (et le jeu de Christoph Waltz) ne peuvent rien face à l'écriture catastrophique de ce personnage (et du film).
Spectre est plutôt un beau film mais il est chiant comme la mort et n'a rien à raconter. Donc pour ma part le soucis n'est pas qu'il n'y a pas de travaille de mise en scène (pour ça je me tournerais plutôt vers Quantum of Solace) mais plutôt que cette mise en scène n'a absolument rien à exprimer. Sam Mendes ne voulait pas faire le film et l'écriture de ce dernier étant vraiment très mauvaise...
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.