C U L T E Du grand kubrick. Personnelement je l'ai vu quand j'avais 9 ans donc j'avais été un peu tromatisé par la 1er partie mais la 2eme partie au Vietnam est formidable !
Full Metal Jacket
2 septembre, 2011 - 12:18
#1
Full Metal Jacket
C'est bête tu aurais pu faire une grande intro sur ce film histoire de bien mettre dans l'ambiance ! Genre avec l'affiche du film année de production, de réalisation de sortie etc :D A film mythique présentation mythique :D
Dans les répliques on retiendra bien sûr "D'accord bonhomme... mais faudra commencer par te taper toutes les pistaches qu'il y a dans mon caca !"
Une de mes préférés :D
Un film inoubliable, l'un des plus grands films de guerre de tous les temps, avec une première scène inoubliable.
blabloublablou
Comme l'a dis nôtre amis Silver c'est du Grand Kubrick !
Engagé Baleine et juste inoubliable !:p
Hail to the king !
Un film culte de Kubrick mais pourtant pas un de mes favorit
J'ai envie d'un bon ragout ...
Un très bon film. Les cinq premières minutes sont inoubliables.
Notez que l'acteur qui joue l'instructeur a réellement été instructeur chez les Marines et que ses répliques sont pour la plupart improvisées.
Ils ont abattu mon Spitfire au dessus de la Manche!
De masturbatione mortuorum in tumulis
Un film culte de chez culte .
La scène du début est mémorable !
Film aussi génial que Culte en même temps c'est Kubrick j'ai envie de dire!
"Chivers"
niveau film de guerre de kubrick je prefere "les sentiers de la gloire" meme si ce film est culte quand meme.
Est-ce que c'est toi John Wayne, ou est-ce que c'est moi ?
Que le gigantesque raton laveur intergalactique améliore tes oreilles pour des siècles et des siècles !!11
" En 1987, Full Metal Jacket sort, bien après tous les autres films traitant du sujet sont déjà sorti : Voyage au bout de l'enfer en 1978, Apocalypse Now en 1979, Platoon en 1986. Kubrick fait donc un pari risqué de faire un film sur une guerre qui a été déjà tant reprise au cinéma. Full Metal Jacket est réalisé d'après l'œuvre « The Short-Timers » de Gustav Hasford. Alors qu'on voit Path of Glory comme un film antimilitariste, il veut faire film de guerre, explorer le sujet, sans position moral ou politique, mais en tant que phénomène, avoir une vue extérieure sur le terrain de combat. Tellement calme et lointain, tellement propre, le film est très beau car il est très bien filmé. Il avait compris qu'il était légitime de considérer que parmi toutes ces choses que la guerre peut être, c'est aussi très beau. Pour Kubrick, le Sublime ne peut se distinguer de l'inquiétant. La deuxième partie du film est tournée à l'Est de Londres, dans usine transformée en ville bombardée au Vietnam. Les éléments importants ont été la démolition, la signalisation, les palmiers, et la fumée.
Il compare souvent les film et batailles aux échecs, donc les films aux échecs également, jeux dont il a appris à jouer à 12 ans, représentation abstraite de la guerre, sujet de nombreux de ses films, Path of Glory, la première guerre, Guerre Froide dans Doctor Strangelove, révolte d'esclaves dans Spartacus, la guerre du Vietnam dans Full Metal Jacket ou la guerre de sept ans dans Barry Lindon. La guerre est pour lui une sorte de laboratoire où l'on peut étudier en accéléré les sentiments. La caméra suit la parade des recrues et de leur instructeur, il n'y a pas de héros, mais un esprit de groupe qui va jusqu'à son dysfonctionnement : racisme, misogynie, machisme, folie meurtrière. Dans la première partie, l'entrainement est destiné à chercher son coté obscure. Pour comprendre le film de Kubrick, il faut l'avoir vécu. Il n'y a pas besoin de grands dialogues puisqu'il y a les images et la bande son. On note que lorsque les personnages s'expriment, leur langage renforce leur lien à leur environnement et au groupe auquel ils appartiennent, comme les jurons et le jargon de l'instructeur qui ne sont que des armes de conditionnement pour devenir une machine à tuer encore plus forte et plus maléfique.
Les soldats au Vietnam ne déclarait-il pas « Je marche dans la vallée de la mort, mais je ne crains pas la mort car je suis le mal »? Ce qui nous ramène à l'affiche du film où l'on voit marqué à côté du symbole de paix « born to kill », le jeune soldat, Joker, explique à un de ses supérieurs qu'il s'agit de la dualité de l'homme, une hésitation entre le bon et le mauvais penchant.
De nombreuse critiques n'ont pas compris que la démarche cinématographique de Kubrick n'était pas verbale. Il se considère plus comme un poète visuel. Il faut un temps de contemplation avant de comprendre, laisser l'idée aller d'elle même vers le public au lieu de la lui asséner. « Quand on est directe, elles ont moins de poids, que si on les laisse découvrir par eux même. » disait-il. Il est avant tout un créateur de formes, aspect physique compte plus que leur contenu thématique. "
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