Robert TrAnzi les chroniques d'un héros-dépressif parce que pas héros

Salut, ça va ?
Mon c’est Robert et ça, ce sont mes chroniques.

[GENERIQUE]

Bonsoir, j’aimerai vous compter un truc qui met arriver il y a quelques jours.

Alors ok j’entends déjà des gars dire, parce que j’entends souvent des gars dans ma tête c’est ce qui me rend si différent que vous… les gens sain d’esprit. Bref j’entends déjà des gens dire :
« Hey Robert on en a rien à branler de ta life de merde, moi aussi il m’arrive des trucs inutile et je n’ai pas forcément envie de le raconter sur un forum et plus c’est un forum de jeux vidéo, alors si tu n’es pas ici pour parler de FFXII2 ou de Call of dutty modern-warfare-black-ops- 4-pro-evolution tu dégages d’ici »

J’ai envie de vous répondre que vous avez entièrement raison… seulement voilà si dans ma vie j’avais écouté tous les gens qui avait raison… bah je serais un transsexuelle tibétain milliardaire.
Parce que c’est toujours mieux d’être une femme, plus sage d’être un bouddhiste et plus classe d’avoir un maximum de pognon.

Voilà mon histoire du jour :
Mercredi dernier, un matin mistralien comme on en connait souvent dans le sud, je suis en retard en cours suite à un problème technique dans le métro ayant entrainé une interruption, soit disant « momentané » (c’est bizarre ce mot, on a toujours l’impression que c’est très éphémère … alors qu’un « moment » bah, c’est vague… et pour ce coup-là, la vague s’en était une hawaïenne qui donnerai la gaule même à kelly slater).
Suite à une attente interminable, je décide du tac-o-tac de prendre le bus (ça m’a pris quand même 20 mins de réflexion) Bus qui fait quasiment le même trajet mais en mettant 3 fois plus de temps avec 3 fois plus de monde, additionné aux odeurs corporelles que je trouve nauséabond, moi, qui pourtant ai des déviances scatophiles … c’est dire.

Arriver dans le bus, je me rends compte que l’ensemble des passagers du métro ont eu la même idée que moi… je me faufile donc dans le bus, la queue entre les jambes (un peu comme Clara Morgan) et déçu de ne pas être plus intelligent que d’autres, moi qui me prétend avoir si gros QI, qui cherche d’ailleurs un prétexte lors de conversation pour le caser.

D’ailleurs en parlant de ça vous savez combien j’ai de QI ?[Mais ferme ta gueule robert et raconte-nous plutôt ton histoire de merde qu’on puisse enfin retourner lire des Hentaïs]

Ok …

Donc dans le bus il fait une chaleur inversement proportionnelle à la température extérieur, polaire, ce qui me fait apprécié le temps d’une seconde, certaines caractéristiques pour le coup bénéfiques des flatulences et autres sécrétions corporelles.
Le trajet se passe normalement, comme souvent je m’égard dans des réflexions scabreuses sur le monde qui m’entoure.
Jusqu’à ce qu’un vieux monsieur essai de pénétrer dans le bus de manière un peu l’laborieuse en bousculant des gens, il s’excuse toute de suite maladroitement en disant : « désolé je travail, je n’ai pas envie d’être en retard, me faire virer pour une place dans le bus » … à la fois contrarier mais compréhensif je passe outre cette évènement insignifiant.

Seulement voilà un connard entre en scène, en effet lorsqu’il est rentré dans le bus, le vieux monsieur a bousculé une jeune femme (pas super bonne la gonze mais passons) donc le connard en question invective violemment le vieux monsieur :
« Et nous ? On va enfiler des perles ? Hein » (expression ultra naze vous en conviendrais)
La meuf fait un sourire à ce beauf, surement pour le remercier poliment d’avoir pris sa défense.

Mais le connard en question, appelons le « l’homme » n’a pas forcément des capacités intellectuelles pour le comprendre, il prend ça comme une incitation, et il reprend.
« Nous aussi on travail » pour le coup je trouve qu’il n’a pas eu forcément d’inspiration là.
Le vieux monsieur baisse les yeux et demande poliment « pouviez-vous malgré tout me valider mon ticket ? » il parle à un groupe de personne entassé qui le sépare du guichet.
_ Et plus il faut te valider ton ticket ? Mais tu te démerde, rhalala, quelle ville de merde, moi je suis du nord et c’est fou les gens ici, ce sont des sauvages.
La meuf sourit, cette fois-ci un peu gêner, l’homme persiste et renchéri « non mais regarde-moi les ces gens-là… l’autre au téléphone » dit-il en désignant du menton une demoiselle certes au téléphone mais aussi à quelques centimètres de lui, distance qui ne laisse pas de doute quant à la réception de cette réflexion déplacé.
A ce moment-là, étant écœuré et pas assez courageux pour l’interpeller verbalement, je me mets quand même à le fixer d’un regard froid, en attendant de croiser le sien… en vain.
Le tramway s’arrête, je dois descendre, Monsieur entrave le passage, je le bouscule un peu de l’épaule et lui jette un regard noir (dans ma tête là… j’ai envie de lui péter la gueule comme dans hokuto no ken).
Seulement voilà, je sors, adosse mon sac à dos et reprend mon chemin vers la fac.
Déçus de ne pas avoir réagit.

Voilà comme tout a commencé …

Ps : J’apprendrais par la suite que le monsieur en question est l’assesseur du doyen, donc parfois on peut obtenir un statut social confortable tout en ayant subi une ablation du cerveau ce qui est rassurant pour les membres du front national.

Ps 2 : ça n’est qu’un début.

PS3 : j’adore cette console.