Texte de Bergson : l'art offre une perception étendue du réel
L'artiste ne nous fournit pas un simple fac-similé du réel. Comme Hegel, Bergson soutient que l'art nous donne accès à la réalité même, beaucoup plus éloignée de l'appréhension usuelle que nous ne le croyons spontanément :
"À quoi vise l'art, sinon à nous montrer, dans la nature et dans l'esprit, hors de nous et en nous, des choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience? Le poète et le romancier qui expriment un état d'âme ne le créent certes pas de toutes pièces ; ils ne seraient pas compris de nous si nous n'observions en nous, jusqu'à un certain point, ce qu'ils nous disent d'autrui. Au fur et à mesure qu'ils nous parlent, des nuances d'émotion et de pensée nous apparaissent, qui pouvaient être représentés en nous depuis longtemps, mais qui demeuraient invisibles : telle l'image photographique qui n'a pas encore été plongée dans le bain où elle se révélera. Le poète est ce révélateur. Mais nulle part la fonction de l'artiste ne se montre aussi clairement que dans celui des arts qui fait la plus large place à l'imitation, je veux dire la peinture ; les grands peintres sont des hommes auxquels remonte une certaine vision des choses qui est devenue ou qui deviendra la vision de tous les hommes. Un Corot, un Turner, pour ne citer que ceux-là, ont aperçu dans la nature bien des aspects que nous ne remarquions pas. - Dira-t-on qu'ils n'ont pas vu, mais créé, qu'ils nous ont livré des produits de leur imagination, que nous adoptons leurs inventions parce qu'elles nous plaisent, et que nous nous amusons simplement à regarder la nature à travers l'image que les grands peintres nous en ont tracée ? - C'est vrai dans une certaine mesure; mais, s'il en était uniquement ainsi, pourquoi dirions nous de certaines oeuvres - celles des maîtres - qu'elles sont vraies? Où serait la différence entre le grand art et la pure fantaisie? Approfondissons ce que nous éprouvons devant un Turner ou un Corot : nous trouverons que si nous les acceptons et les admirons, c'est que nous avions déjà perçu quelque chose de ce qu'ils nous montrent. Mais nous avions perçu sans apercevoir. C'était, pour nous, une vision brillante et évanouissante, perdue dans la foule de ces visions également brillantes, également évanouissantes, qui se recouvrent dans notre expérience comme des dissolving views et qui constituent par leur interférence réciproque, la vision pâle et décolorée que nous avons habituellement des choses. Le peintre l'a isolée ; il l'a si bien fixée sur la toile que, désormais, nous ne pourrons nous empêcher d'apercevoir dans la réalité ce qu'il y a vu lui-même".
L’approche du spectateur face à l’œuvre d’art met en avant deux processus : l'appel aux sens, l’acte sensoriel, c'est-à-dire voir, entendre, etc., et l’autre processus ou tendance ajoute à la sensorialité l'attention délibérée face à l’œuvre, l'ensemble devant amener à la réflexion.
Dans cette deuxième approche, interviennent l’intelligence, la compréhension, la sensibilité et le jugement et est donc dépendant de chaque personne. Ainsi le spectateur peut éprouver en plus du plaisir esthétique, du dégoût ou de l’ambiguïté ; il sera amené à s’interroger non seulement sur l’œuvre elle-même, c'est-à-dire sur le support choisi par l’artiste, le contexte de création, etc, mais aussi sur ce qu’évoque pour lui l’œuvre d’art par rapport à ce qu’il a ressenti antérieurement ou à ses connaissances théoriques. Ceci l’amènera ensuite à se poser des problématiques en relation avec cette œuvre et plus généralement concernant l’art.
L’approche du spectateur est aussi fonction de la forme de l’œuvre. En effet, le spectateur doit s’adapter au support artistique choisi par l’artiste ; toutes les œuvres ne sont pas également accessibles au spectateur.
Dans « La place du spectateur », Michael Fried, s’interroge sur « la définition du rapport entre le tableau et le spectateur » en s’appuyant sur la question de la théâtralité et explique que toute « construction artificielle » ne peut exister que grâce à la présence du public. En effet, tout en s’appuyant sur Les Salons de Diderot, il propose l’idée que la peinture moderne est anti-théâtrale en ce qu’elle rejette la présence du spectateur. Selon lui celle-ci naît avec la critique d'art et s’interroge sur la place que le tableau doit accorder au spectateur. Elle adopte deux conceptions qui, malgré leur opposition, nient la présence du spectateur, soit en le présentant comme acteur de la scène, soit en l’ignorant. La première est pastorale, elle absorbe le spectateur et le fait pénétrer dans la scène en lui faisant oublier sa propre apparence et celles des choses qui l’entourent : cet absorbement crée l’inconscience. La seconde est dramatique : elle ferme le tableau à la présence du spectateur, elle le rejette en ignorant totalement son statut.
L’art contemporain montre également ce rapport œuvre/spectateur en s’interrogeant sur l’intervention possible du spectateur dans l’œuvre susceptible de le rapprocher de celle-ci ; mais aussi en s’appuyant sur la présence du spectateur face à l’œuvre originale ou sur la reproduction de l’œuvre sur un support de diffusion de masse. La performance, par exemple, met plus en avant l’action de l’artiste plutôt que le médium utilisé et par conséquent elle est une œuvre éphémère qui s’accomplit dans une durée, qui nécessite la présence, l’attention et parfois la participation du spectateur et qui ne peut pas être renouvelée. Ce genre de pratique artistique, puisqu’elle ne permet pas le recul dans le temps, doit faire appel non seulement à la sensibilité du spectateur mais aussi à sa mémoire sensorielle.
Le land art entretient un rapport particulier avec le spectateur puisqu’il est très éphémère et que pour atteindre le spectateur, il passe souvent par la vidéo tel que Gerry Schum l’a réalisé à travers son film Land Art de 1969 par lequel il a voulu « propulser l’art hors du triangle atelier-galerie-collectionneur », c'est-à-dire rendre l’art accessible à tous grâce au medium vidéo ; par la photographie, et aussi par des miniatures qui peuvent être vendues et exposées facilement. Ces miniatures posent le problème de la reproductibilité de l’œuvre d’art : cette reproductibilité de l’œuvre rapproche-t-elle le public de l’art ou l’éloigne-t-elle du concept d’œuvre d’art qui a pour qualité d’être unique.
Avec son équipe, Gerry Schum s’était aussi posé le problème de la reproduction de l’œuvre d’art à travers l’un de ses films. Il y met en évidence une œuvre de Spoerri qui met en scène le hasard : ce sont des objets jetés au hasard sur un miroir. Le concept de l’œuvre change totalement dès que celle-ci est reproduite puisque la main de l’homme qui replace les objets pour retrouver l’original n’est plus l’œuvre du hasard. Même si cet exemple est particulier, on peut tout de même penser que l’œuvre est recherchée par le public pour son caractère unique, car c’est cela qui fait d’elle une chose précieuse. Elle doit être de toute évidence appréhendée selon ce caractère quel que soit le medium ou le concept utilisé pour sa réalisation et donc amener le spectateur à la contemplation.
Ce qui se présente à nos sens est tellement abondant et diversifié qu’il devient presque banal de sentir. Cet excès, plus particulièrement d’images et de sons, amène le public à adopter une attitude de « zappeur », ne sachant plus que choisir et surtout ne sachant plus sur quoi poser son attention.
Comme je l'ai dis plus haut,on recherche une identité artistique propre au jeux vidéos, non pas les œuvres que contiens un jeu vidéo.
Afin de laisser différente personnes s'exprimer, sans pour au temps vouloir leurs donner un sens dans leurs réflexion, je ne donnerai pas mon avis tout de suite.
Bonne lecture.
Citation:
Déjà que cela arrive même quand on se contente d'exprimer un avis peu complaisant.
Pour moi le mot est employé dans les 3/4 du temps par manque de répartie. Il est bon de rappeler que sans les esprit contestataire, il n'y aurait pas débat donc pas conversation intéressant, les forums deviendraient donc aussi intéressant qu'un "chat".
C'est comme pour le cas de certaine personne, qui deviennent misérable à mes yeux, quand je vois à quelle point à tout prix elles cherchent à contester, juste surement par complexe (une enfance mal vécu, un statut social très modeste, une vie vide d’intérêt...), j'en passe; beaucoup se reconnaissent déjà.
Il est bon de "troller", mais avec parcimonie cela peut être marrant. Il faut savoir quand être sérieux si la personne exprime avec du bon sens son avis qui fait mouche, il est contestable oui mais critiquable surement pas.
Oui, troll est un mot un peu du même acabit que kikoo ou rageur. C'est de la censure sous couvert d'argument comme tu l'as exprimé. On plie un débat par procédés de raccourcis comme pour signifier qu'il n'y a d'autre intérêt à un dialogue que le quitter avec le sentiment d'avoir dominé.
En ce qui concerne, la pitoyable logique de confrontation, je suis tout à fait d'accord mais ne jetterai pas la première pierre. Je suis client, malgré moi, et cela m'a souvent permis de maturer mon point de vue grâce à un débat qui, sans ça, aurait été bien plus lisse.
Bref, je crois que Piou a PLIÉ LE DÉBAT. Il n'y a rien à ajouter. C'est une analyse impressionnante de pertinence et de profondeur.
C'est parce que tes pavés effraient tout le monde.
Et que les jeunots fréquentant ce forum n'ont aucune réflexion, ni aucun vocabulaire digne de ce nom pour habiller leur point de vue. (Typhlosion utilise attaque Vantardise)
Contrairement aux autres utilisateurs de ce site, je suis plus jeune qu'eux. Et c'est pas pour ça que je n'ai aucun vocabulaire pour habiller mes points de vue. :p
Je pense que c'était du second degrés, je pense aussi qu'il n'a pas totalement tord (en faisant une généralité bête et méchante).
Tout dépend ce que tu appelles jeune ensuite? 12 13 14 15 16 17 18 23 ? Une personnes qui a en général 12 à 15 n'a en général pas assez d’expérience, ni de réflexion pour nourrir un débat plus ou moins avant-gardiste.
Comme je le dis toujours, quand une généralité est faite, "tout ceux qui n’ont pas à se sentir visés, ne se sentent pas visés".
Les papillons sont éphémères c'est sans doute le plus beau jour de leurs vies.
Moi, j'ai 14 ans. C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui font le gros "troll" a cet âge là, mais bon ce n'est pas pour ça qu'on ne peut pas débattre. Mais comme tu dis, on a moins "d'expérience" donc moins de choses à dire.
Sur ce je vais jouer a Skyrim! ;p
Faut être plus trash pour ça.
Exemple: L'art c'est pour les pedales, les jeu vidéo c'est pas de l'art les jeu vidéo c'est pour les gens qui se pose pas de question.
Le jeu vidéo est abrutissant avant d'être un art.
Les papillons sont éphémères c'est sans doute le plus beau jour de leurs vies.
Cliquez sur ce lien pour sauver un arbre:
http://www.hooper.fr/forums/les-genres/le-defrag
N'importe quel padawan t'enverra bouler en te traitant de troll. :D
Déjà que cela arrive même quand on se contente d'exprimer un avis peu complaisant.
L'artiste ne nous fournit pas un simple fac-similé du réel. Comme Hegel, Bergson soutient que l'art nous donne accès à la réalité même, beaucoup plus éloignée de l'appréhension usuelle que nous ne le croyons spontanément :
"À quoi vise l'art, sinon à nous montrer, dans la nature et dans l'esprit, hors de nous et en nous, des choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience? Le poète et le romancier qui expriment un état d'âme ne le créent certes pas de toutes pièces ; ils ne seraient pas compris de nous si nous n'observions en nous, jusqu'à un certain point, ce qu'ils nous disent d'autrui. Au fur et à mesure qu'ils nous parlent, des nuances d'émotion et de pensée nous apparaissent, qui pouvaient être représentés en nous depuis longtemps, mais qui demeuraient invisibles : telle l'image photographique qui n'a pas encore été plongée dans le bain où elle se révélera. Le poète est ce révélateur. Mais nulle part la fonction de l'artiste ne se montre aussi clairement que dans celui des arts qui fait la plus large place à l'imitation, je veux dire la peinture ; les grands peintres sont des hommes auxquels remonte une certaine vision des choses qui est devenue ou qui deviendra la vision de tous les hommes. Un Corot, un Turner, pour ne citer que ceux-là, ont aperçu dans la nature bien des aspects que nous ne remarquions pas. - Dira-t-on qu'ils n'ont pas vu, mais créé, qu'ils nous ont livré des produits de leur imagination, que nous adoptons leurs inventions parce qu'elles nous plaisent, et que nous nous amusons simplement à regarder la nature à travers l'image que les grands peintres nous en ont tracée ? - C'est vrai dans une certaine mesure; mais, s'il en était uniquement ainsi, pourquoi dirions nous de certaines oeuvres - celles des maîtres - qu'elles sont vraies? Où serait la différence entre le grand art et la pure fantaisie? Approfondissons ce que nous éprouvons devant un Turner ou un Corot : nous trouverons que si nous les acceptons et les admirons, c'est que nous avions déjà perçu quelque chose de ce qu'ils nous montrent. Mais nous avions perçu sans apercevoir. C'était, pour nous, une vision brillante et évanouissante, perdue dans la foule de ces visions également brillantes, également évanouissantes, qui se recouvrent dans notre expérience comme des dissolving views et qui constituent par leur interférence réciproque, la vision pâle et décolorée que nous avons habituellement des choses. Le peintre l'a isolée ; il l'a si bien fixée sur la toile que, désormais, nous ne pourrons nous empêcher d'apercevoir dans la réalité ce qu'il y a vu lui-même".
L’approche du spectateur face à l’œuvre d’art met en avant deux processus : l'appel aux sens, l’acte sensoriel, c'est-à-dire voir, entendre, etc., et l’autre processus ou tendance ajoute à la sensorialité l'attention délibérée face à l’œuvre, l'ensemble devant amener à la réflexion.
Dans cette deuxième approche, interviennent l’intelligence, la compréhension, la sensibilité et le jugement et est donc dépendant de chaque personne. Ainsi le spectateur peut éprouver en plus du plaisir esthétique, du dégoût ou de l’ambiguïté ; il sera amené à s’interroger non seulement sur l’œuvre elle-même, c'est-à-dire sur le support choisi par l’artiste, le contexte de création, etc, mais aussi sur ce qu’évoque pour lui l’œuvre d’art par rapport à ce qu’il a ressenti antérieurement ou à ses connaissances théoriques. Ceci l’amènera ensuite à se poser des problématiques en relation avec cette œuvre et plus généralement concernant l’art.
L’approche du spectateur est aussi fonction de la forme de l’œuvre. En effet, le spectateur doit s’adapter au support artistique choisi par l’artiste ; toutes les œuvres ne sont pas également accessibles au spectateur.
Dans « La place du spectateur », Michael Fried, s’interroge sur « la définition du rapport entre le tableau et le spectateur » en s’appuyant sur la question de la théâtralité et explique que toute « construction artificielle » ne peut exister que grâce à la présence du public. En effet, tout en s’appuyant sur Les Salons de Diderot, il propose l’idée que la peinture moderne est anti-théâtrale en ce qu’elle rejette la présence du spectateur. Selon lui celle-ci naît avec la critique d'art et s’interroge sur la place que le tableau doit accorder au spectateur. Elle adopte deux conceptions qui, malgré leur opposition, nient la présence du spectateur, soit en le présentant comme acteur de la scène, soit en l’ignorant. La première est pastorale, elle absorbe le spectateur et le fait pénétrer dans la scène en lui faisant oublier sa propre apparence et celles des choses qui l’entourent : cet absorbement crée l’inconscience. La seconde est dramatique : elle ferme le tableau à la présence du spectateur, elle le rejette en ignorant totalement son statut.
L’art contemporain montre également ce rapport œuvre/spectateur en s’interrogeant sur l’intervention possible du spectateur dans l’œuvre susceptible de le rapprocher de celle-ci ; mais aussi en s’appuyant sur la présence du spectateur face à l’œuvre originale ou sur la reproduction de l’œuvre sur un support de diffusion de masse. La performance, par exemple, met plus en avant l’action de l’artiste plutôt que le médium utilisé et par conséquent elle est une œuvre éphémère qui s’accomplit dans une durée, qui nécessite la présence, l’attention et parfois la participation du spectateur et qui ne peut pas être renouvelée. Ce genre de pratique artistique, puisqu’elle ne permet pas le recul dans le temps, doit faire appel non seulement à la sensibilité du spectateur mais aussi à sa mémoire sensorielle.
Le land art entretient un rapport particulier avec le spectateur puisqu’il est très éphémère et que pour atteindre le spectateur, il passe souvent par la vidéo tel que Gerry Schum l’a réalisé à travers son film Land Art de 1969 par lequel il a voulu « propulser l’art hors du triangle atelier-galerie-collectionneur », c'est-à-dire rendre l’art accessible à tous grâce au medium vidéo ; par la photographie, et aussi par des miniatures qui peuvent être vendues et exposées facilement. Ces miniatures posent le problème de la reproductibilité de l’œuvre d’art : cette reproductibilité de l’œuvre rapproche-t-elle le public de l’art ou l’éloigne-t-elle du concept d’œuvre d’art qui a pour qualité d’être unique.
Avec son équipe, Gerry Schum s’était aussi posé le problème de la reproduction de l’œuvre d’art à travers l’un de ses films. Il y met en évidence une œuvre de Spoerri qui met en scène le hasard : ce sont des objets jetés au hasard sur un miroir. Le concept de l’œuvre change totalement dès que celle-ci est reproduite puisque la main de l’homme qui replace les objets pour retrouver l’original n’est plus l’œuvre du hasard. Même si cet exemple est particulier, on peut tout de même penser que l’œuvre est recherchée par le public pour son caractère unique, car c’est cela qui fait d’elle une chose précieuse. Elle doit être de toute évidence appréhendée selon ce caractère quel que soit le medium ou le concept utilisé pour sa réalisation et donc amener le spectateur à la contemplation.
Ce qui se présente à nos sens est tellement abondant et diversifié qu’il devient presque banal de sentir. Cet excès, plus particulièrement d’images et de sons, amène le public à adopter une attitude de « zappeur », ne sachant plus que choisir et surtout ne sachant plus sur quoi poser son attention.
Comme je l'ai dis plus haut,on recherche une identité artistique propre au jeux vidéos, non pas les œuvres que contiens un jeu vidéo.
Afin de laisser différente personnes s'exprimer, sans pour au temps vouloir leurs donner un sens dans leurs réflexion, je ne donnerai pas mon avis tout de suite.
Bonne lecture.
C'est comme pour le cas de certaine personne, qui deviennent misérable à mes yeux, quand je vois à quelle point à tout prix elles cherchent à contester, juste surement par complexe (une enfance mal vécu, un statut social très modeste, une vie vide d’intérêt...), j'en passe; beaucoup se reconnaissent déjà.
Il est bon de "troller", mais avec parcimonie cela peut être marrant. Il faut savoir quand être sérieux si la personne exprime avec du bon sens son avis qui fait mouche, il est contestable oui mais critiquable surement pas.
Enfin bref, c'est un autre débat ;)
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Oui, troll est un mot un peu du même acabit que kikoo ou rageur. C'est de la censure sous couvert d'argument comme tu l'as exprimé. On plie un débat par procédés de raccourcis comme pour signifier qu'il n'y a d'autre intérêt à un dialogue que le quitter avec le sentiment d'avoir dominé.
En ce qui concerne, la pitoyable logique de confrontation, je suis tout à fait d'accord mais ne jetterai pas la première pierre. Je suis client, malgré moi, et cela m'a souvent permis de maturer mon point de vue grâce à un débat qui, sans ça, aurait été bien plus lisse.
Bref, je crois que Piou a PLIÉ LE DÉBAT. Il n'y a rien à ajouter. C'est une analyse impressionnante de pertinence et de profondeur.
ça devient trés philosophique ici
J'aimerai que ce topic dur plus longtemps, j'aimerai aussi qu'il y en est de plus en plus. Ça m'inspire et je dois travailler mon Français.
Mais apriori c'est irrémédiable, tout les topics que j'affectionne sombre dans les méandres de ce forum, enterrer sous une pile de détritus.
Ce n'était pourtant pas mon intention de débattre sur ce topic, mais j'y ai vue des gens intéressant pour la plupart.
Les papillons sont éphémères c'est sans doute le plus beau jour de leurs vies.
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Contrairement aux autres utilisateurs de ce site, je suis plus jeune qu'eux. Et c'est pas pour ça que je n'ai aucun vocabulaire pour habiller mes points de vue. :p
Tout dépend ce que tu appelles jeune ensuite? 12 13 14 15 16 17 18 23 ? Une personnes qui a en général 12 à 15 n'a en général pas assez d’expérience, ni de réflexion pour nourrir un débat plus ou moins avant-gardiste.
Comme je le dis toujours, quand une généralité est faite, "tout ceux qui n’ont pas à se sentir visés, ne se sentent pas visés".
Les papillons sont éphémères c'est sans doute le plus beau jour de leurs vies.
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Moi, j'ai 14 ans. C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui font le gros "troll" a cet âge là, mais bon ce n'est pas pour ça qu'on ne peut pas débattre. Mais comme tu dis, on a moins "d'expérience" donc moins de choses à dire.
Sur ce je vais jouer a Skyrim! ;p