Skip to Content

[Saga] Dragon Ball : La Légende en Jeux Vidéo

Dernière contribution

237 posts / 0 nouveau(x)
Portrait de Dantesqueman
Hors ligne
A rejoint: 1 septembre 2011
Contributions: 10477
[Saga] Dragon Ball : La Légende en Jeux Vidéo

Reprise du topic:

Ce topic a pour but de retracer le parcours vidéo-ludique de ce manga légendaire qu'est DRAGON BALL d'Akira Toriyama. Un topic fût précédemment créé, et avec la permission de yoda-86, je me porte volontaire pour en créer un plus peaufiné. Car Dragon Ball est sûrement l’œuvre qui m'aura le plus marqué durant mon enfance, et aujourd'hui encore je continue de lui vouer un culte. Ce manga a eut de très nombreuses adaptations en jeux vidéo, preuves de sa qualité et de sa renommé mondiale.

Voici donc pour débuter ce topic une présentation des différents jeux et mon bref avis sur ceux-ci:

Dragon Ball: Le Secret du Dragon (Dragon Ball: Shenron no Nazo) - NES - 1986 1988 - Bandai/Bandai


Un jeu d'Aventure/Action se déroulant durant le début de la saga. On incarne donc Son Goku qui part à l'aventure avec Bulma, à la recherche des 7 Dragon Ball. C'est un jeu que je n'ai pas connu à son époque vu mon âge, donc je ne pourrais être objectif. Mais sa réputation reste tout de même assez médiocre, même pour ce qu'il était à l'époque. Vous avez sûrement déjà vu la vidéo du Joueur du Grenier, donc vous devez vous douter de ce que ce jeu a à vous offrir si vous voulez y jouer aujourd'hui... Personnellement, je trouve qu'on peut lui trouver comme bon côté le fait que Bandai ait opté dès le début pour un jeu d'aventure vu de haut et non un jeu de baston, ce qui colle bien à ce que le début du manga représentait: une aventure ! C'est coloré, et graphiquement pour du 1986 je trouve ça pas mal... mais c'est tout. Après, ça ne vole pas plus haut et ça a très mal vieillit. Son Goku se bat contre des animaux ou monstres, quand dans le manga il en frappe un ou deux au début :p Une adaptation quoi ! Pour ceux qui ne le savent pas et qui voudrait y jouer, le jeu est jouable avec Dragon Ball: Origins 2 sur Nintendo DS. Une Rom étant incorporé dans le jeu.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Goku Hishoden - Game Boy - 1994 - Bandai/Bandai


Bien, alors là nous parlons d'un jeu Dragon Ball peu connu, peu joué. D'une part parce qu'il n'est sorti qu'au Japon, et d'autre part parce qu'il s'agit d'un RPG jamais traduit pour l'émulation. Donc difficile d'y jouer, même aujourd'hui. Et je pense que l'on peut dire objectivement qu'il n'a de nos jours que très peu d'intérêt vu les RPG Dragon Ball sorti entre temps, bien plus réussis. Dragon Ball Z: Goku Hishoden est donc un RPG qui prend place durant le 23 Tenkaichi Budokai jusqu'à la fin de la saga des Saiyajins. J'ai joué il y a des années à ce jeu sans arriver bien loin, vu les difficultés dû à la langue du jeu. Mais si je me souviens bien le système de combats ressemble à cela: on sélectionne une attaque physique à exécuter, s'en suit une petite phase où l'on doit appuyer sur la touche d'attaque dans le bon timing ce qui augmente nos chances de réussir ou non l'attaque contre l'adversaire. Lorsque l'on a enchainé assez de coups on peut réaliser une attaque consommant du Ki (Kamehameha, Taiyoken,...). La petite subtilité du titre est que l'on a un petit radar durant le déroulement du combat qui nous permet de voir la distance entre nous et l'ennemi, cette distance influençant sur l'efficacité des assauts. Je n'ai jamais trop apprécié le titre car malgré de jolies petites images assez sympa pour de la Game Boy durant les combats ou les scènes de narrations on a vraiment du mal à faire le lien entre le jeu en lui-même et l'univers de Toriyama. Le jeu offrent aussi des mini-jeux, comme la course sur la Route du Serpent, qui consiste à atteindre le bout le plus vite possible sans gaspiller toute son énergie.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Goku Gekitoden - Game Boy - 1994 - Bandai/Bandai


Dragon Ball Z: Goku Gekitoden est la suite directe de Goku Hishoden, que je connais bien mieux que son aîné étant donné que j'avais le jeu quand j'étais petit. J'y ai passé pas mal d'heures dessus (déjà pour comprendre le système de jeu, car bien évidemment le jeu était en japonais, donc petit, j'ai galéré pour comprendre comment ça fonctionnait...). Le jeu se passe sur la planète Namek, durant la saga Frieza. Et seulement la saga Frieza ! Ne cherchez pas Cell et les cyborgs donc. Le système de combat est différent de son ainé, même si il en garde les bases comme le radar permettant de se situer durant les combats. Mais ici, le radar prends tout son sens car les combats se déroulent en temps réel. Et bien que ce soit difficile à croire à la vue des images ou des vidéos, le jeu est vraiment dynamique. L'utilisation du Ki est ici aussi très importante: dans un premier temps, on sélectionne une attaque au corps à corps (poings, pieds) ou une attaque de Ki (Kienzan, Masenko) que l'on utilisera durant la deuxième phase: celle des combats. Là, chaque perso possède une jauge de Ki qui remplis au fur et à mesure, et on peut utiliser son attaque en fonction du remplissage de la jauge. Bien sûr, il faut se placer judicieusement sur la carte pour que notre attaque réussisse: si on choisis un coup de poing en étant éloigné de l'ennemi on rate d'office le coup. Pareil pour un Kikoha en diagonale,etc... Encore plus que le premier, je trouve les musiques assez réussies et il en est de même pour les dessins/animations durant les combats. Mais bon, y jouer aujourd'hui n'a encore une fois plus trop d’intérêt.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Super Gokuden: Totsugeki-Hen - SNES - 1995 - Bandai/TOSE


Ce jeu est un Action/RPG sorti sur la Super Nintendo uniquement au Japon. Encore une fois (chose devenue rare par la suite) le jeu narre le début de la saga, c'est à dire depuis la rencontre entre Son Goku et Bulma mais cette fois-ci jusqu'au combat contre Piccolo Daimao. On y rencontre pas mal de personnages bien connus de la saga. Je l'avais fait il y des années, et de ce que je m'en souviens c'est un jeu vraiment sympa, un RPG tout ce qu'il y a de plus classique certes (les phases d'explorations en moins), mais c'est toujours un bonheur de retrouver la genèse de Dragon Ball et de s'y plonger. Je trouve que le jeu a plutôt bien vieilli: les dialogues entre les personnages se font par boîtes de dialogues accompagnées de dessins des protagonistes, et le jeu est loin d'être vilain. Les musiques sont quant à elles loin d'être inoubliables, un peu répétitives, mais franchement elles se laissent écouter, quelques-unes sont pas mal même. Vraiment, j'en garde de très bons souvenirs, et je trouve dommage que ce jeu soit autant méconnu.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Super Gokuden: Kakusei-Hen - SNES - 1995 - Bandai/TOSE


La suite directe du premier Super Gokuden, et uniquement pour le Japon encore une fois ! Les mécaniques de jeu sont les mêmes, sur le plan visuel pareil. Seulement, l'histoire continue et va du 23ème Tournoi des Arts Martiaux (finale contre Piccolo) jusqu'à la fin de la saga Frieza. La petite nouveauté est que l'on pourra contrôler Son Gohan en plus de Son Goku comme dans le volet précédent, durant les combats. Un opus que j'ai bien aimé, mais un peu moins que le premier, pour la simple et bonne raison que la trame scénaristique suivie est bien plus vue et revue dans les différents jeux Dragon Ball qui ont suivit que l'ère de l'Armée du Ruban Rouge ou encore l'ère Piccolo Daimao. Les musiques sont du même calibre que le premier, donc du bon et du moins moins mais en générale ça passe assez bien. La mise-en-scène est meilleure par contre. Comme pour le premier opus, l'intérêt réside dans le seul fait de se replonger dans l'univers et l'histoire de Dragon Ball.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Super Butoden - SNES - 1993 1993 - Bandai/Bandai


Premier jeu de baston estampillé Dragon Ball sur consoles de salons. 13 persos jouables, sur différentes arènes comme le Ring des Cell Games, la Planète Namek, le Tenkaichi Budokai,... Mon premier jeu Dragon Ball, donc je dois avouer que mes souvenirs, ma nostalgie sont très forts envers ce jeu. Je n'avais que 5-6 ans quand mon frère l'avait ramené à la maison, mais adorais déjà l'anime, donc jouer tous ces personnages était un bonheur pour le gamin que j'étais. Les grandes personnes devaient sûrement voir des sprites se battre dans des décors inspirés du manga, ils devaient avoir à l'époque un esprit critique envers le jeu car ils s'y connaissaient en jeux vidéo. Moi il n'en était rien: je ne voyais que Son Goku et sa clique se bastonner comme dans l'anime, dans les lieux de l'anime, avec des musiques qui me restent aujourd'hui encore en mémoire ! Rien de moins ! Les persos sont reconnaissables en un coup d’œil et sont assez fidèlement reproduits. Comment ne pas avoir les yeux qui brillent quand on entend la voix de Bejita balancer son "Final Flash" ?! Mais sinon globalement, un jeu vraiment moyen sauf si on est fan de Dragon Ball (seul intérêt à l'époque). Aujourd'hui, il est vraiment difficile de rester à y jouer plus de 15 minutes...

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z 2: La Légende Saien (Dragon Ball Z: Super Butoden 2) - SNES - 1993 1994 - Bandai/Bandai


Super Butoden 2... La suite du premier Super Butoden... Clairement LE premier jeu Dragon Ball a être très populaire et très joué ! 13 persos jouables cette fois, donc un peu moins que le premier. Mais quels persos ! A l'époque, c'est peu dire que c'était un rêve de pouvoir jouer des persos comme Broly, Trunks ado, Bojack ou Zangya. Là où de nos jours les fans pleurent car une centaine de persos n'est pas suffisant... Niveau gameplay, l'évolution n'est pas transcendante mais elle est bien là: on peut enfin passer plusieurs heures sur le jeu en s'amusant, et surtout à deux joueurs. Plus souple, plus vif, bref: plus plaisant. Les décors sont nombreux et variés (désert, océan, forêt, ruines,...). La modélisation des persos un cran supérieur, les voix digitalisées du pure bonheur. Kenji Yamamoto (compositeur attitré des jeux Dragon Ball) offre du très bon boulot, pour des thèmes qui restent dans le cœur des fans. Mais LA force du jeu réside en son mode histoire qui permet de combattre les ennemis de la "Z Team" (comme ils disent dans le jeu :p) avec une mise-en-scène sympa, et même parfois de modifier la suite des évènements. Pour vous dire: mes frères et moi n'avions pas ce jeu, mais l'avions échangé par un autre avec un copain. Résultat: on ne l'a pas rendu avant des mois :p Nous étions scotché devant tant de fidélité ! (pour l'époque) Que de souvenirs...

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z 3: Ultime Menace (Dragon Ball Z: Super Butoden 3) - SNES - 1994 1994 - Bandai/Bandai


Troisième Super Butoden sur la Super Nintendo. Un dernier opus qui ne brille pas autant que son prédécesseur, et ce pour de simples raisons. Tout d'abord l’absence d'un mode histoire, après celui du 2 qui en avait émerveillé plus d'un, ça fait tache... Des persos un peu moins clinquants, mais il faut tout de même noter la présence de persos comme Dabura, Majin Buu ou encore Kaioshin de l'Est. Côté technique rien de bien neuf, ça stagne. Le jeu est un peu plus pêchu sinon. Les décors sont au nombre de 5 seulement, sans compter les variations jour/nuit. Les musiques sont aussi réussies que celles du 2 par contre, avec notamment le thème de Son Goku (qui sera présent dans certains jeux qui suivront, comme Shin Butoden ou Ultimate Battle 22) qui est une reprise de l'Ending du film 6: Cent mille guerriers de métal. Cependant, malgré ces défauts, moi j'en garde de très bons souvenirs, j'y avais passé des heures et des heures dessus. J'étais encore très jeune, donc ne faisais pas attention au mode Story absent, j'étais juste content de jouer avec mes héros préférés ^^

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: L'Appel du Destin (Dragon Ball Z: Buyu Retsuden) - Megadrive - 1994 1994 - Bandai/Bandai


Unique jeu Dragon Ball sur la Megadrive. Il reprend dans les grandes lignes le même principe que les Super Butoden: jeu de combat "classique" agrémenté de Kamehameha ou autre Makankosappo, lorsque les deux adversaires s'éloignent l'écran se divise. Le jeu a un mode Story qui varie selon le perso choisi, et qui se permet des variations de scénarios par rapport au manga. C'est sympa, mais dommage que les scènes de narrations soient si rares. Pour le côté visuel le jeu est dans la lignée de Super Butoden 2&3, mais je dirais qu'il est un peu moins fin, mais c'est compensé par des couleurs plus flashy, ce qui donne un effet plus cartoon au jeu et donc agréable à regarder. Niveau personnages et arènes, tout est là ! Rien de très originale, mais l'essentiel est dans la cartouche. Côté musiques on peut noter l’absence de Yamamoto pour cet opus, mais elles n'en restent pas moins de très bonne qualité ! Je n'ai pas connu ce jeu à l'époque, je l'ai même découvert sur le tard en émulation vers 2001-2002. Et je dois avouer que je l'apprécie un peu moins que les Super Butoden. Cela dû à une impression de rigidité/lourdeur, et surtout ce principe que lorsqu'un ennemi vous frappe accroupis, vous tombez directement. Et ça, ça ralentis grandement le dynamisme du jeu surtout que l'IA a tendance à le faire souvent...

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Hyper Dimension - SNES - 1996 1996 - Bandai/Bandai


Hyper Dimension est le dernier jeu Dragon Ball à sortir sur la Super Nintendo. Sorti en toute fin de vie de la console, cela se voit: le jeu est tout simplement MAGNIFIQUE ! Je me souviens qu'il était assez rare, difficile à trouver à l'époque, ce qui en faisait un jeu que beaucoup voulait. En plus, le déroulement des combats est différent de ce que l'on avait l'habitude, car finit l'écran divisé en deux lors des combats, maintenant tout se déroule sur un même écran comme dans un jeu de combat classique (sauf durant les phases dans le ciel, un peu brouillonne à mon gout). Techniquement, je pense que les images parlent d'elles-mêmes: le jeu est maîtrisé en tout point, que ce soit les décors ou les sprites des persos. Même les voix digitalisées sont superbement reproduites. Les persos sont au nombre de 10, mais quelle classe quand même: Bejito, Gotenks, Majin Buu, Gohan "Ultime", Piccolo, Majin Bejita,... Du lourd ! Le jeu témoigne d'un tout petit manque de souplesse, de punch, mais les combats sont vraiment agréables et on se surprend à enfin y jouer comme si on jouait à un Street Fighter II. Niveau arènes, on retrouve le concept de déplacement dans différents décors, concept qui sera repris dans les Budokai entre autre. Dans les différents magasines de jeux vidéo à l'époque, voir des images du jeu me faisait rêver, mais je n'ai hélas jamais eut la chance de le trouver. Mais l'avoir découvert sur le tard ne m'a pas empêché de l'adorer, et d'être émerveillé de voir un jeu aussi plaisant à regarder qu'à jouer. Notons la présence d'un mode Story pour la version Jap, absent de la version française...

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Ultimate Battle 22 - Playstation - 1995 1996 - Bandai/Bandai


Le premier jeu Dragon Ball sur Playstation. Alors il y avait du bon et du moins bon. Tout d'abord, le titre du jeu: référence au nombre de personnages jouables, 22, ce qui est déjà fort bien, MAIS on pouvait en plus débloquer (avec un code donné dans le livret du jeu lui-même... WTF ?) 5 autres persos, et pas n'importe lesquels: Son Goku Saiyajin 3, Mr. Satan, Kame Sennin, Gojita et Goku petit ! A l'époque ça faisait son petit effet ! Grossomodo, le jeu est un jeu de baston classique, avec vagues de Kikoha, possibilité de planer en l'air. Graphiquement pour l'époque c'était déjà pas super, vraiment vide, et aujourd'hui on frôle la cata: attention aux yeux ! Du moins pour les décors de fond, car les persos étaient vraiment jolies à voir, et je trouve que de nos jours ils restent plutôt stylés. Niveau musiques c'est du très bon: des reprises des Super Butoden, Super Gokuden 1 et de nouvelles musiques qui apparaitront dans les Budokai ou Final Bout. Je me permet d'insister sur le thème de Trunks du futur, qui aura carrément une reprise chantée par Hironobu Kageyama lui-même (ou on l'adore, ou il nous saoule, moi je l'adore ^^). Petite anecdote que je partage: dans l'OST du jeu on retrouve une piste nommée "Royal Guard", le thème de Zarbon. Kenji Yamamoto ne s'était pas foulé, encore une fois (voir l'affaire du plagiat des musiques de Dragon Ball Kai): Yuyu Hakusho. Ce jeu a sans aucun doute été joué par beaucoup ici, malgré cela, je ne peux m'empêcher de dire que le jeu est loin d'être bon... Certes j'étais resté dessus à m'amuser pas mal de temps, les musiques et les persos faisant la force du jeu (et l'intro magnifique), mais en-dehors ce tout cela, il faut vraiment être capable d'éclipser ses gros défauts : système de combat lassant sur la durée, absence d'un mode 1 Player, persos pas équilibrés,...

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Shin Butoden - Saturn - 1995 - Bandai/Bandai


Unique jeu Dragon Ball sorti sur la Saturn de Sega, il a pour lui l'honneur d'être bien meilleur que son homologue Ultimate Battle 22. Les deux jeux sont sortis à la même période, la grosse différence est indiquée dans le titre du jeu: Shin Butoden. Car oui, c'est un petit retour en arrière que fait ce jeu, car on y retrouve le système d'écran splitté lorsque les deux adversaires s'éloignent ou volent dans le ciel. Alors pourquoi est-il bien mieux que UB22 ? Déjà graphiquement, la différence est juste énorme au niveau des décors: pas de modélisations 3D immondes de bâtiments ou d'arbres dans des espaces vides, mais un arrière plan plus fouillé, coloré, et dans l'esprit direct de l'anime. Des décors variés et très jolis. Les sprites sont les mêmes par contre, et de fait très jolis. Le jeu est plus plaisant à être joué, car rester dans le même écran dans UB22 forçait les combats à être brouillons et gênants, alors que là on peut à nouveau mieux préparer son offensive. Les combats sont plus rapides et nerveux qu'Ultimate Battle 22, comme si on jouait à Super Butoden 2 en vitesse normale, puis avec le mode Turbo ! Les coups s'enchainent donc plus vite et ça se ressent dans le plaisir de jeu. Aussi, on peut noter la présence d'un mode de jeu assez spécial et marrant: le Mr. Satan Mode. Le but ? Incarner Satan et influencer le déroulement des combats en trichant, afin de pouvoir rembourser sa dette à C-18. Les musiques sont les mêmes que dans UB22, donc très réussies. Petite idée sympa, dans l'esprit de Hyper Dimension: durant le combat, certaines techniques permettent de faire valser l'adversaire, cela entrainant un déplacement de caméra qui nous fera voir une autre partie du niveau. Je n'avais pas ce jeu à l'époque, vu que je n'avais pas de Saturn et que le jeu n'est sorti qu'au Japon, donc je n'avais jamais comparé Shin Butoden à Ultimate Battle 22. Aujourd'hui, si vous voulez vraiment vous faire un jeu Dragon Ball de l'ère 32 bits, dirigez-vous sans hésiter vers ce Shin Butoden ! Si j'avais eut ce jeu étant petit, je crois que je ne l'aurais plus lâché avant l'arrivée de Budokai 1...

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball: Final Bout - Playstation - 1997 1997 1997 - Bandai/Bandai


Final Bout... Final Bout... Un nom tellement réputé, un des jeux les plus joué par les fans, et pourtant... J'avais moi aussi le jeu à sa sortie, et j'y avais passé pas mal de temps. Aujourd'hui, je pense que personne ne m'en voudra de faire de simples constats sur le jeu, même si on l'a apprécié en son temps. Bon: comme la jaquette nous le montre, le jeu comprend l'ère Dragon Ball GT (*vomis*) ce qui faisait plaisir à certains fans, mais aussi les persos les plus emblématiques comme Cell, Frieza, Majin Buu. Mais si ce jeu est si spécial, c'est bien parce que c'est le premier jeu Dragon Ball en 3D, mais que ce soit à l'époque comme de nos jours la 3D n'est vraiment pas belle: les persos sont très polygonés et les décors désertiques, mais bon, vu l'époque on lui pardonnera cela. Ce qui passe moins bien par contre c'est la lourdeur, la lenteur désolante des combats. A l'époque déjà c'était franchement pénible, aujourd'hui c'est tout simplement IN-JOU-ABLE. Un coup de poing ou de pied fait reculer le perso durant une courte animation, ce qui rend le jeu vraiment ennuyant. Comme vous vous en doutez, des persos de Dragon Ball GT font leur apparition (Oh joie !): Chibi Goku, Trunks, Pan, Baby Bejita Oozaru (assez sympa à l'époque vu la taille), mais surtout celui qui en jetait le plus: Son Goku Saiyajin 4. Les musiques sont franchement plaisantes et on retrouve des énièmes reprises des Super Butoden ou Ultimate Battle 22. Je me rappelle qu'à l'époque, le jeu faisait beaucoup parler de lui, nombreux était ceux qui l'avaient. On en garde des souvenirs, parfois de bons, mais il faut admettre que c'était vraiment un mauvais jeu Dragon Ball :(
Mais j'ai tout de même envie de terminer sur une note positive, on parle de Dragon Ball quand même, un peu de gaieté ! L'opening du jeu ! Sûrement LE meilleur opening jamais réalisé pour un jeu Dragon Ball ! Si vous ne l'avez jamais vu, c'est le moment. Je me rappelle que souvent, j'allumais la Playstation juste pour mater cet opening !

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Les Guerriers Légendaires (Dragon Ball Z Densetsu no Chou Senshi-Tachi) - Game Boy Color -
2002 2002 2002 - Banpresto/Banpresto

Ici nous n'avons pas affaire à un jeu de combat mais bel et bien à un RPG, ou plutôt un mélange de jeu de rôle, aventure, action et stratégie. Un mélange bien lourd qui va essayer de contenter tout le monde pour au final ne plaire à personne.
On a donc droit à des combats très classiques en deux phases: une d'attaque et une de défense,un système de cartes est aussi mis en place, le but étant de se constituer le meilleur des decks possibles pour les deux phases. On peut aussi alterner entre deux positions, soit l'on reste sur la terre ferme soit l'on décide de s'élever dans les airs ce qui rendront nos attaques plus ou moins puissantes et évidemment cela modifiera aussi les effets des attaques adverses sur notre personnage.
Le jeu suit la trame classique du manga mais reste limité dans ses possibilités de gameplay et sur sa durée de vie.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Budokai (Dragon Ball Z) - Playstation 2/GameCube - 2003 2002 2002 - Dimps/Bandai-Infogrames


Nouvelle génération de consoles et sur ce coup Dimps frappe fort, très fort ! Bandai se retrousse les manches et décide de confier le jeu à un studio de fans, pour plaire aux fans. La réussite est là: ce Budokai prélude l'âge d'or des jeux Dragon Ball, rien que ça. Ce que l'on retient surtout de ce Budokai, c'est bien évidemment son Mode Story retraçant fidèlement l'histoire du manga (à partir de la naissance de Son Gohan) avec des cinématiques certes pas extrêmement jolies mais plus que suffisantes pour faire briller les yeux des fans. Le doublage japonais est de plus offert aux joueurs européens, que demander de plus ? Les musiques de Shunsuke Kikuchi ? Pas encore, du moins pour le Japon... Question gameplay, et bien Dimps avait offert le stricte nécessaire. On perd la possibilité de voler quand on le souhaite, même sur un seul étage comme pour les Super Butoden. Les combos sont très peu nombreux ce qui rend les combats assez répétitifs et on ne peut sortir un Kamehameha ou autre technique qu'après un enchaînement, ce qui est vraiment mal pensé. Graphiquement c'est passable, mais ce n'est clairement pas un point fort du jeu. Mais on s'émerveille malgré tout de pouvoir voir nos héros pour une fois si bien modélisés en 3D. Les persos présents sont au nombre de 23 et sont sans grandes surprises, mais l'essentiel est là en sachant que la saga Majin Buu est absente du soft. Pour les musiques, et bien bof bof... A partir de ce Budokai, Kenji Yamamoto (après avoir fait du très bon boulot depuis Super Butoden) va s'enfoncer dans un désir de création bien douteux, avec des musiques de jazz, de rock, et d'électro n'ayant aucun lien avec l'anime. Et cela va continuer avec les Budokai et les Tenkaichi à venir... Budokai fut un bonheur pour les fans: des vagues de Ki plus impressionnantes que jamais, des attaques ultimes dévastatrices, la possibilité (enfin !) de se transformer en Super Saiyajin en plein combat,... Tout avait été fait pour combler les fans. Et ils l'ont été pour la plupart, et quant à moi c'est peu dire: émerveillé, conquis, envouté: ce jeu me faisait même oublier GTA Vice City que mon frère avait acheté à la même période ! Sans hésitations: il y aura eut un avant, et un après Dragon Ball Z: Budokai !

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Budokai 2 (Dragon Ball Z 2) - Playstation 2/GameCube - 2004 2003 2003 - Dimps/Bandai-Atari


Budokai 2 arrive un an après le premier Budokai et débute ainsi la chaîne de jeu Dragon Ball avec une sortie par année. La nouveauté et particularité de ce jeu est bien évidemment le passage au cel-shading, style graphique qui colle très bien à l'univers de Dragon Ball et qui restera pour la longue liste de jeux à venir. Avec ce style, le jeu gagne en couleurs, en charisme et en fidélité au manga et à l'anime. L'autre nouveauté du jeu est la présence de la saga Majin Buu dont l'absence se fît fortement ressentir dans Budokai 1. Donc bienvenue les Gotenks, Son Goku Saiyajin 3, Majin Buu, Kibito ou encore Bejito. Pour les musiques on garde le style Budokai, donc vraiment très mauvais. Le jeu perd le Mode Story de Budokai 1 avec cinématiques, pour une sorte de Jeu de Loie, sympa par sa présence mais pas vraiment marquant. LE point faible du jeu vient de sa partie sonore: en plus d'avoir des musiques vraiment laides, nous avons droit aux doublages US... AUX DOUBLAGES US !! Donc bienvenue les "Hi I'm Sangoku !", "Hey, let's have fun Piccolo !",... Et là c'est le drame, désolé de le dire, mais c'est tout simplement inadmissible ! Et c'est cette raison-là à elle seule qui a fait que je n'ai pas acheté le jeu à son époque, oui je vais jusque-là, alors qu'avant j'achetais chaque jeu estampillé Dragon Ball... Enfin, le jeu reste tout de même vraiment sympa pour les fans de Dragon Ball, malgré que l'évolution ne soit pas énorme par rapport à Budokai 1 au niveau du gameplay. Peut-être est-ce dû au peu de temps pour le développement du jeu, mais pourtant, cela n'empêchera pas Dimps de nous offrir un an plus tard un des meilleurs jeux Dragon Ball jamais créé: Budokai 3 ! Sinon, je suis encore une fois obligé de souligner l'opening du jeu: juste sublime !

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Budokai 3 (Dragon Ball Z 3) - Playstation 2 - 2005 2004 2004 - Dimps/Bandai-Atari


Comme on le sait tous, Budokai 3 fit l'effet d'une petite bombe à sa sortie, que ce soit dans l'univers de Dragon Ball ou des jeux vidéos. Aujourd'hui encore, il garde son statut d'un des meilleurs jeux Dragon Ball jamais réalisé, et pour causes: 38 personnages provenant de l'ère Dragon Ball, Dragon Ball Z, Dragon Ball GT(...), et même d'OAV ! Sont donc apparut pour la première fois dans ce Budokai 3: Baddack, Uub, Li Shenron, Gojita Saiyajin 4, et un tas d'autres protagonistes. S'ajoute un Mode Story très plaisant à être joué et assez long où l'on parcoure en vol le monde de Dragon Ball d'un point à un autre afin de suivre l'histoire (pas de cinématiques par contre), un gameplay plus nerveux et jouissif grâce à notamment un système de téléportations bienvenu et la possibilité de voler quand on le souhaite à présent. Du contenu enfin conséquent pour une adaptation du manga de Toriyama, il était temps ! Côté visuel, le style en cel-shading est conservé et c'est tant mieux, par contre côté sonore Yamamoto n'a une fois de plus pas brillé et nous offre encore des thème vraiment à la limite du ridicule... Surtout que le gros défaut de Budokai 2 est toujours là: le doublage anglais obligatoire... Il faudra attendre quelques années pour voir arriver une édition spéciale avec la VO. Mais cette fois-ci, je ne pouvais manquer ce jeu (même si le doublage US me dégoutait à chaque session...), j'étais déjà en bave devant les screenshots des magasines de jeux vidéo avant la sortie du jeu, devant toutes ces transformations, tous ces persos inédits, ce Mode Story très sympa pour l'époque. Je n'ai pas lâché ce jeu durant des mois, on tenait ENFIN un jeu Dragon Ball qui se justifiait en tant que jeu vidéo à part, non-adapté. Un jeu dont les sessions de parties avec les potes pouvaient durer des heures tant les joutes étaient frénétiques et quasi similaires au manga. En un an Dimps avait fait du très bon boulot, et le succès tant dans l'estime que dans les ventes a été au rendez-vous. Et une fois encore, le jeu débute avec un magnifique opening !

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Supersonic Warriors (Dragon Ball Z: Buku Togeki) - Game Boy Advance - 2004 2004 2004 - Arc System Works/Bandai-Atari

Les jeux Dragon Ball sur consoles portables n'ont jamais été très marquants pour leur qualité. Il est difficile de retranscrire les combats frénétiques de Dragon Ball sur une Game Boy ou une WonderSwan (quoi que pour cette console, j'émets un doute). Donc souvent, ils étaient tournés vers du RPG ou des jeux de cartes. Mais en 2004 Arc System Works (Guilty Gear, BlazBlue,...) nous offre enfin le premier jeu Dragon Ball sur consoles portables où les bastons collent au manga, la Game Boy Advance de Nintendo permettant cela. De mon côté c'est simple: à la sortie du jeu, c'était pour moi LE jeu Dragon Ball où j'avais la réelle impression de voir les combats de l'anime ! Le jeu propose un système de combat assez bourrin, où l'on martèle deux boutons pour les coups faibles ou puissants, une touche pour charger le Ki et la dernière permettant de switcher de perso dans sa team, car oui, on peut composer une team de 3 persos maximums. Et avec seulement cet ensemble de touches, le jeu permet toutes les techniques des héros du manga: déplacements lents, dash rapide, voler à pleine vitesse, Kikoha, vagues d'énergie, garde, prise au corps à corps,etc... Tout est là, sur un jeu qui fait un peu penser à Idainaru Dragon Ball Densetsu (Legends), surtout que le vol est automatique: on revient rarement au sol. Les persos les plus importants sont là et les sprites sont vraiment très très jolis et bien animés ! On retrouve les arènes bien connues de la saga: Namek, Salle du temps, Kaïokaï, Capitale de l'Ouest détruite,... Ces arènes font un peu vide, mais elles restent plus qu'agréable au regard. Les musiques ne sont pas du tout marquantes loin de là même, certaines ayant une sonorité n'ayant pas trop de rapports avec l'esprit Dragon Ball, d'autres étant plus réussies. Mais globalement ça n'entache pas le plaisir de jeu. Grâce à son Mode Story présent (et classique) et au système de combat retranscrivant vraiment bien l'anime, ce jeu fût un plaisir pour tout fan de Dragon Ball voulant avoir en poche les joutes made in Toriyama.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Supersonic Warriors 2 (Dragon Ball Z: Buku Ressen) - Nintendo DS - 2005 2006 2005 - Arc System Works/Bandai-Atari


Le deuxième Supersonic Warriors débarque en début de vie de la Nintendo DS et ressemble fortement à son grand frère. Le gameplay est rendu un peu plus nerveux et endiablé mais reprend dans les grandes lignes le fonctionnement du premier, ce qui peut rebuter ou lasser les possesseurs du premier opus. Moi-même fût assez vite lassé par cet effet de déjà-vu qui s'empare très vite du joueur. On a dorénavant la possibilité de choisir des persos de soutiens (comme dans Smash Bros Brawl) que l'on ne peut contrôler, mais qui viendront nous aider en cas de pépins, en utilisant simplement l'écran tactile. Bien évidemment on passe de la GBA à la DS donc visuellement le jeu a évolué: les arrières plans ne sont plus des fonds 2D mais font maintenant place à des modélisations d'arbres, de bâtiments ou d'autres décors en 3D. Je ne dirai pas que c'est moche car ça ne l'est pas, mais je préférais largement le style 2D, cela faisait moins tache à l'écran surtout quand les sprites des persos sont vraiment réussis, mais ça reste quand même joli. Le jeu possède plusieurs modes de jeu dont un Mode Story, mais aussi classique que dans le 1, même si les développeurs se sont amusés à introduire des scénario alternatifs. De nouveaux persos font leur apparition: Broly, Cooler, Baddack, Dabura,... Je tiens à souligner une petite chose qui peut paraitre anodine mais qui a une importance pour moi: ce jeu est le jeu Dragon Ball où l'on retrouve le plus d'arènes de combats, et surtout vraiment très variées: KaïoKaï, Capitale de l'Ouest, Namek, Nouvelle Bejita, terres enneigées, Tour de Karin,etc... Si seulement les opus consoles de salons en prenaient de la graine... Donc si vous n'avez jamais passé des heures sur le premier Supersonic Warriors, je conseille vraiment ce jeu pour sa nervosité et ses combats dignes de l'anime, malgré des musiques vraiment vraiment mauvaises pour le coup :( Petite anecdote: dans la version Jap on peut sélectionner comme perso de soutien Neko Majin ! (héros d'un One Shot de Toriyama, que je vous conseille si vous aimez Dr Slump ^^))

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball: Advanced Adventure - Game Boy Advance - 2004 2005 2006 - Dimps/Bandai-Atari


Un an après le très bon Supersonic Warriors sorti sur Game Boy Advance, cette console a droit à un autre très bon Dragon Ball. Mais cette fois le jeu ne reprend pas pour la énième fois la partie "Z" de l'anime, mais se concentre sur le début des aventures de Son Goku jusqu'au combat face à Piccolo Daimao. On va donc pouvoir suivre l'aventure de Goku à la recherche des Dragon Ball, et au fil du jeu devoir affronter Yamcha, l'Armée du Ruban Rouge, Jackie Chun durant le Tenkaichi Budokai, Ten Shin Han, Tao Pai Pai, Piccolo Daimao,... Le jeu a cette particularité de proposer deux phases de jeu différentes (autre que des scènes de dialogues classiques mais aux dessins néanmoins très réussis): la première étant une phase action/plateforme où l'on doit combattre des hordes d'ennemis (monstres du Mont Paozu, soldats de l'Armée du Ruban Rouge,...) afin d'atteindre la fin du niveau, et la deuxième phase est quant à elle plus classique pour un jeu Dragon Ball, vu qu'elle consiste en des combats en 1 contre 1. Mais toute fois ces combats sont vraiment très réussis notamment grâce à un système d'enchainements efficace et à la possibilité de projeter son ennemi dans les airs tout en continuant les enchaînements (sans dénaturer le manga car nos héros ne peuvent voler, sauf Ten Shin Han et Chaozu). Le jeu a vraiment un très grand charme, car bien évidemment on se retrouve dans une partie du manga plus tournée vers l'aventure et l'humour que la baston pure, et l'univers de Toriyama est retranscrit avec succès: coloré, vivant, diversifié. Les décors 2D sont très jolis et les sprites aussi. Les musiques sont dans le style de l'anime et on ne se sent pas dépaysé (petit point noir: la version japonaise a eut droit au thème d'intro et de fin de l'anime mais surtout à l'excellent Mezase Tenkaichi en version MIDI). Le jeu n'est certes pas très long, mais à mes yeux ce n'est pas un gros défaut car c'est le genre de petit jeu que l'on adore faire et refaire tellement c'est agréable et le système de jeu simple. C'est à mes yeux le meilleur jeu Dragon Ball se déroulant durant l'ère "petit Goku".

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Budokai Tenkaichi (Dragon Ball Z: Sparking) - Playstation 2 - 2005 2005 2005 - Spike/Namco Bandai-Atari


Après la sortie de Budokai 3 qui avait plus que comblé les fans, Bandai annonce que le prochain jeu Dragon Ball ne sera pas développé par Dimps mais par Spike. On pouvait s'attendre à ce que ce nouveau départ soit le signe de futurs jeux moins bons que les Budokai, mais on ne savait pas que Spike allait viser haut, très haut ! Proposer aux fans des combats qui visuellement ressemblent en tout point à l'anime, des combats qui retranscrivent parfaitement la violence et l'intensité que l'on connait de l'anime: voilà ce qu'allait tenter Spike. Et lorsque les premières images du jeu sont arrivées je me souviens que tous les fans s'étaient mit à rêver d'enfin pouvoir "jouer l'anime", ce que l'on voulait tous depuis des années. Et le pari est réussi: on abandonne l'habituelle vue de profil pour une caméra placée au dos des personnages, on offre des niveaux assez grands pour pouvoir se projeter et balancer des vagues de Ki à travers ceux-ci tout en plaçant des décors destructibles pour renforcer la puissance des coups, on met en place un système de combats simplifié qui rend les joutes hyper dynamiques,... Tout cela permet de vraiment se croire dans l'anime. Bien que la maniabilité demande un temps d'adaptation (une seule touche pour les attaques au corps-à-corps par exemple), on constate très vite que toutes les actions sont possibles: sauts, vols, téléportations, esquives, déviations de kikoha, déplacements latéraux,etc... Ajoutons à cela un rendu cel-shading plus fin que dans les Budokai et plus ressemblant à l'anime, une liste de personnages vraiment complète dont des inédits comme les Ozaru Bejita ou Son Goku, les musiques du grand Shunsuke Kikuchi (rien que ça c'est énorme !), un Mode Story qui reprend dans les grandes lignes les combats et les dialogues les plus importants de la saga, et vous avez un très bon jeu Dragon Ball, clairement. Le gros soucis du jeu ? Sa bande-son pour les versions occidentales, encore une fois... Bien qu'on ait enfin droit aux voix originales, on doit encore subir des musiques désastreuses qui en plus pour la plupart sont reprises des Budokai... Cela a suffit pour que je revende le jeu après 1 mois seulement... J'avais tellement attendu ce jeu en regardant des vidéos de la sortie japonaise (j'ai dû visionner cette vidéo une bonne centaine de fois avant la sortie du jeu), que de me retrouver devant un jeu dont on avait amputé la moitié de l'intérêt m'avait profondément dégouté ! Mais cela n’enlève rien au jeu en lui-même qui fût un bonheur pour les fans. Comment ne pas être aux anges en jouant les persos de Dragon Ball dans une totale liberté, avec des effets très réussis et une gestuelle similaire à ce que l'on voyait dans l'anime. Comment ne pas être heureux en envoyant un Kamehameha sur un ennemi, le propulsant ainsi dans un élément de décors qui se détruit, puis le voir ressortir avec ses habits en lambeaux ? Si on est fan de Dragon Ball, Budokai Tenkaichi fût une claque ! Merci Spike ! Ah, et bien évidemment je me dois de mettre en lien l'intro occidentale du jeu: la PIRE jamais créée pour un jeu Dragon Ball... (au moins la version japonaise avait We Gotta Power).

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Budokai Tenkaichi 2 (Dragon Ball Z: Sparking Neo) - Playstation 2/Wii - 2006 2006 2006 - Spike/Namco Bandai-Atari


Dragon Ball Z: Budokai Tenkaichi 2 débarque un an après le premier, la routine s'étant installée chez Bandai avec un jeu Dragon Ball par an. Pourtant Spike ne chôme pas, loin de là, et peaufine son jeu pour offrir aux fans un excellent opus. Bien évidemment de nouveaux personnages font leur apparition: Yajirobe, Thalès, Son Gohan (grand-père),... Pour un casting toujours plus impressionnant, d'autant que sur cet opus les transformations font partie intégrante des combats: on se transforme en super Saiyajin ou en Ozaru en plein combat, ce que l'on ne pouvait pas faire sur le premier Tenkaichi. Un Mode Story plus étoffé nous est offert, celui-ci reprenant dans les grandes lignes celui de Budokai 3 à savoir une semi-exploration de la map pour rejoindre un lieu où l'on trouve soit des items soit un adversaire à combattre. Les musiques sont dans la même veine que celles des Budokai et du premier Tenkaichi à savoir un massacre... Mais grâce à un contenu toujours plus grand, un Mode Story sympa (sans non plus voler très haut) mais surtout un gameplay plus abouti, Tenkaichi 2 est une vraie réussite ! Les combats sont encore plus dynamiques, notamment au niveau des enchainements par rush en plein vol et par téléportations, mais aussi au niveau des esquives. C'est à mes yeux le meilleur gameplay des trois Budokai Tenkaichi. Et c'est le jeu vidéo Dragon Ball sur lequel j'ai passé le plus d'heures dans ma vie. Pourquoi ? Et bien simplement parce qu'après en avoir eut assez des doublages US de Budokai 2 et 3, et des musiques catastrophiques d'un Tenkaichi 1 où l'un des gros intérêts était les musiques de l'anime, j'avais décidé que je ne jouerai pas à Tenkaichi 2 mais à Sparking Neo: sa version japonaise. Et là le jeu prends tout son sens: un Tenkaichi avec ses musiques originales c'est juste jouissif ! Fini les musiques de jazz et de rock complètement grotesques, et bienvenues les thèmes qui ont bercés notre enfance ! Je m'étais pris une gifle en découvrant le jeu dans sa version japonaise, et quel bonheur que ce fût d'enfin pouvoir profiter du jeu pleinement, l'immersion étant triplée !

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Budokai Tenkaichi 3 (Dragon Ball Z: Sparking Meteor) - Playstation 2/Wii - 2007 2007 2007 - Spike/Namco Bandai-Atari


Tenkaichi 3. Voilà... Je pense qu'il me suffit juste d'écrire ce nom pour que tout de suite on se rende compte qu'il est synonyme de qualité tant il évoque du respect chez les fans. Peut-on parler du meilleur jeu Dragon Ball jamais créé à ce jour ? Oui ! Que ce soit en terme de qualité de gameplay ou de contenu, Budokai Tenkaichi 3 est tout simplement la perle des adaptions de Dragon Ball. Cela commence avec la liste des personnages jouables juste hallucinante: Piccolo Daimao, Arale Norimaki, Chichi, King Cold, Nail,etc... Des nouveaux personnages pas tous super importants certes, mais qui s'ajoutent à la longue liste qui caractérisait déjà les deux Budokai Tenkaichi précédents. C'est juste hallucinant à quel point Spike a voulu faire plaisir aux fans. Les arènes sont toujours un peu plus grandes d'opus en opus et certaines sont très sympathiques comme le Village Pingouin de Dr Slump, ou le Mont Paozu. Quelques niveaux ont même, à l'instar de Super Butoden 3 ou Hyper Dimension, leur version jour-crépuscule-nuit. Le Mode Story opte pour un déroulement plus "scripté" dans le sens où en pleine joute (fini les phases d'explorations, tout se déroule durant les combats) on nous demande d'appuyer sur une touche bien précise afin de lancer les petits évènements que l'on connait du manga. C'est réussi, sans nécessairement être extraordinaire. Le gameplay est encore plus nerveux et rapide, on peut facilement enchainer les combats et les coups dévastateurs sans voir de temps mort durant tout le combat. J'avoue que pour ma part cela peut devenir un défaut: on se retrouve parfois face à une IA ou un joueur qui nous enchaine sans que l'on ne puisse rien faire tellement les combos s'enchainent avec facilité. C'est ce que les fans ont appelé l'effet "ping-pong", un équivalent des juggles de Tekken ou d'autres jeux de bastons. Mais il faut admettre que c'est jouissif d'avoir en mains un jeu aussi fidèle à l'anime ! Clairement, ce Budokai Tenkaichi 3 est une "simple" évolution de Budokai Tenkaichi 2 mais une très bonne évolution. Si on veut faire un jeu Dragon Ball c'est celui-ci qu'il faut s'empresser d'acheter ! Même si je ne répèterai jamais assez que les versions européennes et américaines sont amputées (voir charcutées) d'une bonne partie de la qualité du jeu originale.

Extrait du jeu:
Spoiler

Super Dragon Ball Z (Chou Dragon Ball Z) - Arcade/Playstation 2 - 2006 2006 2006 - Crafts & Meister/Bandai


Super Dragon Ball Z, alias "le mal aimé" comme je l'appelle. Replaçons ce titre dans son contexte: sorti sur Arcade au Japon en 2005, il arrive sur nos Playstation 2 vers 2006, alors que les trois Budokai et le premier Tenkaichi sont déjà sortis. Forcément la comparaison avec ces jeux est inévitable. Et pour moi c'est une belle erreur de la part des fans: Super Dragon Ball Z a été pensé comme un titre arcade et ne prétend donc pas proposer un contenu digne des Budokai ou Tenkaichi. D'ailleurs cela saute aux yeux: seulement 18 personnages sont jouables, dans des modes de jeux plus que classiques. Pas de mode histoire ici donc, pas beaucoup d'arènes ni de contenu à débloquer: il faudra se contenter de modes de jeux tels que "Original" (à savoir le mode Arcade original) ou Z-Survivor qui consistent en un simple enchainement de combats contre l'IA. Car c'est la que repose l'intérêt de ce jeu, à savoir offrir un titre de baston avec un système de jeu plus évolué dans ses mécanismes et combos que les précédents jeux sortis sur consoles de salons. Personnellement je définie le gameplay comme un croisement entre un Super Butoden (présence de sauts, d'un système de vol) et un Street Fighter (Ki qui se charge en frappant, utilisation d'arcs ou de demis cercles pour les techniques et vagues d'énergie), les déplacements latéraux en plus. Car même si le jeu propose un gameplay permettant bien de réaliser des combos et exigeant niveau esquives, il ne faut pas non plus chercher une technicité très évoluée. Graphiquement on tient là LE jeu Dragon Ball le plus proche visuellement du manga (version papier donc), il suffit de quelques secondes pour vite s'apercevoir que les développeurs ont opté pour un style cel-shading coloré et crayonné qui sied fort bien au jeu. A mon gout un des plus beaux jeu Dragon Ball jamais créé, rien que ça ! Les musiques ne sont pas celles de l'anime original, mais elles passent plus que bien et ne dénaturent pas l’œuvre: alléluia ! A noter que l'opening de la version japonaise contient un remix de Chala-Head-Chala pas terrible je trouve... Pour son design des personnages très proche du manga, tout comme ses couleurs et son aspect graphique, ses arènes très jolies et originales, son système de combat certes un peu rigide et volontairement lent donc moins pêchu qu'un Budokai mais néanmoins rafraichissant, Super Dragon Ball Z est un jeu qui m'avait convaincu et même beaucoup plût à sa sortie. J'y ai passé d'agréables moments et j'y rejoue encore de temps à autre. Un titre unique avec ses qualités et défauts: un coup de cœur dans mon cas !

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Shin Budokaï - PSP - 2006 2006 2006 - Dimps/Bandai/Atari


Shin Budokai est le premier jeu DBZ à sortir sur PSP, pour résumer le jeu très facilement on peut dire que c'est un Budokai de poche en encore plus dynamique que ses grands frères. Petite prouesse technique pour la machine de Sony Shin Budokai nous propose dans son mode histoire de revivre les événements du film "Fusions" quelques peu modifiés pour faire intervenir tout le roster dedans. Autant vous dire que c'est pas bien brillant, avec la famille à Goku partie pour faire du camping alors qu'une porte menant vers l'enfer s'ouvre sur la terre déversant ainsi d'anciens ennemis de Goku sur la planète pour mettre le bazar. De toute façon à part pour débloquer les arènes et les transformations l'intérêt du titre n'est pas la.
En effet le côté portable du jeu ressort très vite, on passera plus son temps dans le mode arcade ou dans le mode survie ou encore contre la montre, un mode deux joueurs local sans fil était aussi disponible à l'époque mais pas question d'un vrai mode en ligne. Côté personnages nous pouvons choisir parmi 18 combattants, alors certains pourraient dire que c'est peu et c'est quand même vrai mais attention on a des pointures tels que Gogeta, Vegeto ou encore bien sur Janemba (J'ai fait exprès d'oublier Paikuhan parce que franchement qui s'intéresse à ce mec?), des persos plutôt rares dans les jeux DBZ à cette époque. Côté musique ce sont malheureusement les mêmes qu'on a pu se taper sur les 3 premiers Budokai, aucune amélioration la-dessus et aussi le petit truc qui me gêne c'est l'intro faite à l'arrache avec juste des séquences du jeu, aucune séquence animée n'a été créé pour ce titre comme si un UMD ne pouvait pas contenir une simple vidéo de 2 minutes.
Si il y a bien des choses à reprocher à ce jeu ce peut être effectivement son manque de contenu, un peu léger sans être rachitique le jeu tient par sa technique et son dynamisme, j'oserai d'ailleurs dire que c'est un excellent successeur aux Supersonic Warriors de l'époque. Oui on en fait vite le tour, oui le mode histoire est nanardesque au point qu'il en devient comique malgré lui mais bordel à l'époque quel plaisir de tenir entre ses mains cette petite merveille technique qui pouvait nous faire rappeler que la PSP était une machine qui en avait dans le ventre.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Shin Budokaï 2 Another road - PSP - 2007 2007 2007 - Dimps/Bandai/Atari

Un an plus tard on prends les même et on recommence. Cette fois fini le mode scénar plan-plan avec les vignettes immobiles en guise de persos et les dialogues qui se déroulent jusqu'au combat suivant, la map revient pour nous offrir les nouvelles aventures du Trunks du futur. Ainsi donc le jeune homme sera le protagoniste principal de cet épisode qui met en place une véritable "cacophonie" scénaristique à base de voyages dans le temps pour justifier le fait de revoir des anciens alliés et ennemis de l'univers DBZ.
Au final il faut bien avouer que le tout fonctionne plutôt mal car la map ne nous permet que de poursuivre des objectifs inintéressants pour lancer des combats et faire avancer une intrigue bien poussive que je serai au final incapable de résumer aujourd'hui. Et ce que je regrette le plus c'est le peu d'avancées techniques et le peu de nouveaux persos. On a bien les variantes de Trunks et Gohan du futur, les transformations de Buu qui n'étaient pas dans le précédent opus et Baddack pour venir grossir les rangs mais ce n'est évidemment pas assez.
Je lui préfère largement le premier, et même si ce n'est pas un mauvais jeu il n'y a pas grand-chose d'autre à en dire.

Dragon Ball Z: Burst Limit - Playstation 3/Xbox360 - 2008 2008 2008 - Dimps/Namco Bandai-Atari


L'année 2008 voit arriver la venue de la licence Dragon Ball sur les consoles HD avec Dragon Ball Z: Burst Limit, et c'est Dimps qui est de retour pour ouvrir le bal. Une année 2008 que les fans n'oublieront pas, et ce pour une mauvaise raison: après avoir connu les louanges de le presse et la reconnaissance des joueurs, les jeux vidéos Dragon Ball vont désormais, et jusqu'à ce jour, se perdre dans du recyclage et gâchage, du moins sur consoles de salon. En témoigne tout simplement le contenu de ce Burst Limit: un mode Story allant de l'arrivée de Raditz jusqu'au combat contre Cell. Pas de Dragon Ball ici, ni-même la saga Majin Buu: il faut se contenter d'une liste de persos assez insignifiante après celles des opus Playstation 2. Ce qui fait mal au coeur lorsque l'on joue à Burst Limit, c'est qu'on a cette désagréable impression d'avoir devant nous un Budokai 1 en HD... Le gameplay est donc équivalent à la série des Budokai, à savoir vif, nerveux et défoulant: la rapidité et la fluidité en mettent plein la vue ! Malgré cela on a à faire à un gros déjà-vu, et ressortir un jeu Dragon Ball qui correspondrait presque à un quatrième Budokai, et ce six années après la sortie du premier, ça a du mal à passer. Namco a bien tenter d'ajouter un concept de bonus de capacités se déclenchant en plein combat, cela ne suffit pas (cela casse même le rythme des combats) ! Quand bien même l'arrivée d'un mode de jeu en ligne permet d'affronter ses amis. La bande son est du niveau des précédents jeux à savoir complètement à l'ouest par rapport à l'anime. Mais si il y a bien un bon point avec ce Burst Limit, c'est clairement ses graphismes: WOUAW ! On a devant nous l'un des plus beau jeu Dragon Ball jamais créé à ce jour ! Les couleurs pètent les mirettes, le cel-shading est de très bon gout en plus d'être fin, et cela colle parfaitement à l'univers. Et c'est ce qui fait que je prends du plaisir à me refaire des combats de temps à autre, parce que perso je le trouve juste superbe ! Burst Limit est de loin le jeu Dragon Ball qui possède les plus jolis décors de fond, et pour moi cela compte beaucoup surtout lorsqu'on a été habitué à des arènes vides. Je reprocherais juste à Namco d'avoir voulu ajouter des pupilles aux Super Saiyajin, leur donnant un regard parfois bien bizarre. Petite remarque: on constate aussi une diminution de la qualité des openings, en témoigne celui de Burst Limit (mais il passe bien tout de même).

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Infinite World - Playstation 2 - 2008 2008 2008 - Dimps/Bandai/Atari


Alors la ça va pas durer très longtemps, de toute façon le jeu ne le mérite pas, ce titre étant de toute façon une anomalie sortie bien trop tard. Nous sommes en 2008, Burst Limit est déjà la, les Tenkaichi sur PS2 sont déjà tous sortis et pourtant Dimps revient pour nous sortir ce qui pourrait être un simple Budokai 3++ sur PS2. Difficile de le voir autrement au premier coup d'oeil d'ailleurs car tout ou presque a été repris de ce jeu, que ce soit les graphismes, les arènes, les musiques, tout sauf l'interface qui a subie juste un reskin parce que sinon ça se serait trop vu vous voyez? Pour les quelques changements on peut noter l'arrivée d'un mode histoire avec des mini-jeux absolument infâmes en guise de mise en scène. En vrac on peut courir a travers des hexagones ou voler à travers des hexagones en un temps limité, voila voila.
Il devient possible aussi de jouer avec des persos qu'on avait jamais eu dans un Budokai classique comme Janemba ou encore Baby et d'autres, mais comme ils étaient déjà disponibles dans les Tenkaichi était-ce vraiment utile de prendre ce jeu pour en profiter? Non, bien sur. Dernier point pour la blague, des éléments de gameplay des anciens Budokai ont disparu, comme les duels d'attaque style kaméhaméha ou quand deux personnages s'en envoyait une en même temps un duel se déclenchait et il fallait tourner le joystick plus rapidement que son adversaire pour qu'il prenne votre attaque en pleine poire, idem d'ailleurs pour les duels d'attaque au corps-à-corps. Voila, donc pour résumer on a un gameplay raboté, des ajouts à jeter, un jeu sorti de nul part et trop tard: Next.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball: Revenge of King Piccolo (Dragon Ball Tenkaichi Daibouken) - Wii - 2009 2009 2009 - Media.Vision/Bandai


En 2009 sort sur Wii Revenge of King Piccolo, jeu qui comme son nom l'indique reprend la trame scénaristique des débuts du manga. Pas de Super Saiyajin ou de Genkidama ici donc, mais le petit Son Goku qu'on retrouve avec bonheur apportant un peu de vent frais dans les adaptations de Dragon Ball qui ne cessent d'user jusqu'à la moelle les mêmes ficelles depuis des années. Malheureusement, je ne peux pas dire qu'ait affaire ici à un jeu de grande qualité. Dans son contenu et ses mécaniques, Revenge of King Piccolo me fait beaucoup penser à Advanced Adventure: un jeu d'action/plateforme à scrolling en vue 2D où l'on parcours des niveaux en combattants principalement des soldats de l'Arme du Ruban Rouge. Simple dans son gameplay, le jeu finit vite par devenir répétitif et seul le plaisir de revivre les évènements du début de l'anime nous pousse à continuer. Le tout se résume par des enchainements de coups basique, un système d'esquive simpliste et des sauts assez approximatifs. Ne proposant dans le fond pas grand chose de bien original, le jeu puise sa force dans son visuel: que ce soit dans les phases de jeux, les scènes de dialogues ou les cinématiques le jeu est plaisant à regarder grâce à une grande fidélité au style de Toriyama (la modélisation des personnages est un exemple en terme de fidélité) et à des couleurs bien choisies. Mais là où le jeu excelle à mon gout c'est dans ses cinématiques qui sont vraiment parfaites pour raviver la nostalgie qui sommeille en nous. De part sa répétitivité, ses musiques anecdotiques mises à part une ou deux exceptions, un mode de combat en un contre un sans intérêt, Revenge of Piccolo est un jeu à ne faire que si l'on souhaite vraiment retrouver Goku, Bulma, Krilin, Yamcha et compagnie dans leur jeunesse. J'y ai pris assez de plaisir malgré tout mais ce que j'en retiendrai le plus, c'est bien évidemment son opening chanté par Hiroki Takahashi (l'interprète du mythique Makafushigi Adventure) appellé spécialement pour le jeu. Opening sublime tant au niveau de la musique que du clip, c'est simple: il aurait pu être celui de l'anime en 1986 !

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball: Raging Blast - Playstation 3/Xbox360 - 2009 2009 2009 - Spike/Bandai


Après Burst Limit et son succès critique peu convainquant auprès des joueurs, Namco décide de rappeler Spike afin de développer le deuxième jeu Dragon Ball sur consoles HD. Raging Blast est donc là pour regagner l'estime des fans avec un titre très proche des Budokai Tenkaichi. Et disons le tout de suite: c'est là qu'est le problème avec ce Raging Blast, car il s'agit d'un quatrième Tenkaichi en quelque sorte... Pourtant Spike avait bien travaillé le jeu en proposant un cel-shading fin et soigné, pour un rendu on ne peut plus proche de celui de l'anime. Mais niveau contenu et gameplay ils ont manqué le coche, l'impression de déjà-vu étant trop grande pour être éclipsée: rien ne nous est proposé pour qu'on ait l'impression d'avoir affaire à un titre à part entière: la liste des persos, les arènes, les techniques, le gameplay, les modes de jeu,... Tout n'est que recyclage des précédents Tenkaichi sortis sur Playstation 2 et Wii. Certes Spike a décidé de dépoussiérer le gameplay afin de le rendre plus accessible mais personnellement j'ai trouvé que cela était mal pensé avec notamment l'idée de lancer des Kikoha à l'aide du stick analogique droite. Le bon côté est qu'enfin, les persos du roster se jouent chacun d'une manière plus ou moins différente que ce soit dans les combos et le timing des coups à exécuter, là où les Tenkaichi proposaient le même combattant type pour tous les persos. Niveau musiques on est encore proche de la catastrophe, mais l'arrivée de ce Raging Blast se fait en même temps qu'une des meilleures possibilités qu'un jeu Dragon Ball pouvait connaitre: celle d'importer ses propres musiques mp3 ! Et ça ça change tout, car nous pauvres occidentaux ne devons plus subir ces compositions sans inspiration et sans liens avec l'anime. Raging Blast est aussi le jeu des hérétiques: Bandai a "l'excellente" idée de proposer des persos inventés pour le jeu, en la présence (à mon grand malheur) de Broly et Bejita Super Saiyajin 3... What the fuck ?! Raging Blast premier du nom a été pour moi une belle douche froide. Pas un mauvais jeu, il a tout simplement quatre ans de retard depuis le premier Tenkaichi étant donné que son gameplay a commencé à lasser et qu'il ne propose strictement rien de neuf.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball: Raging Blast 2 - Playstation 3/Xbox360 - 2010 2010 2010 - Spike/Bandai


L'année suivante Bandai décide de donner une suite à Raging Blast en faisant appel au même studio. Le roster est trop petit dans le 1? Qu'importe plus de 20 persos seront rajoutés dans le second et des inédits qui plus est avec Hatchiyak, personnage tirée d'un OAV plutôt méconnue ou même Tarble, petit frère de Vegeta que personne n'a demandé à connaitre.
Le gameplay est peu profond et semble ne pas avoir évolué depuis les premiers Tenkaichi? Soit, d'anciennes mécaniques de gameplay qu'on avait perdu dans le premier Raging Blast referont leur apparition et de nouvelles seront incorporées apportant ainsi plus de souplesse et de nervosité aux combats.
A ce moment on peut penser que le jeu signe un nouveau départ de la franchise vers une autre période de gloire mais il n'en est rien, car la où la série marque des points elle en perd aussi dans d'autres domaines. Ainsi donc le jeu se voit amputé d'un véritable mode histoire pour se voir à la place être remplacé par le mode "Galaxy", nom de façade pour un simple mode arcade qui reprends les plus grands combats de DBZ sans aucune mise en scène, seules des conditions à remplir (genre battre petit Buu avec un Genkidama) viendront donner un semblant de fidélité au manga. D'ailleurs avec ces conditions remplies il sera possible de débloquer de nouvelles attaques, des transformations et des couleurs pour les tenues, c'est d'ailleurs la seule petite carotte qui nous pousse à progresser dans ce mode austère. Les graphismes restent aussi un point noir pour beaucoup de joueurs, Bandai ayant prit un risque qui n'a pas payé du tout.
En effet ces derniers dénotent du premier jeu et rendent un effet "pâte à modeler" sur les personnages et les décors, s'éloignant ainsi trop de l'animé. Niveau musique on reste dans le mauvais comme pour le précédant avec une espèce de soupe-pop imbuvable aussi bien dans les menus que dans les combats.
Comme pour son prédécesseur Raging Blast 2 restera une déception aux yeux de beaucoup, sans être un mauvais jeu il est encore le témoin du peu d'intérêt que Bandai accorde à la qualité d'une de ses licences phare, parce que de toute façon c'est DBZ et ça se vend, d'ailleurs le jeu aura un succès similaire à son prédécesseur ce qui n'empêchera pas Bandai, suite tout de même aux critiques mitigées, de changer ses plans pour la série... pour le meilleur et pour le pire.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Ultimate Tenkaichi - Playstation 3/Xbox360 - 2011 2011 2011 - Spike/Bandai


Et la c'est le drame. Après deux épisodes de Raging Blast aux succès commerciaux corrects mais restant mésestimés par la critique Bandai veut frapper un grand coup en proposant quelque chose d'enfin différent tout en renouant avec ses gloires vidéoludiques passées. Ainsi donc nous est proposé "l'ultime" Tenkaichi avec de nouveaux graphismes très proche de l'animé, voir encore plus du manga selon moi et qui restent à ce jour parmi les plus beaux et fidèle à l'esprit DBZ qu'on ait pu voir, le retour de la map façon Tenkaichi 2 avec un véritable mode histoire et même l'apparition d'un mode Avatar pour pouvoir créer son propre perso et vivre une aventure inédite. Alors dit comme ça ça semble encore plus beau que pour Raging Blast 2, trop beau même et c'est la que la chute s'annonce rude avec le gros point qui fâche dans cet opus: son gameplay. En effet Bandai a jugé le gameplay de son Raging Blast 2 trop "compliqué" pour les plus jeunes joueurs et a demandé à Spike de simplifier le tout.
Et simplification il y a eu jusqu'à ce que le système de combat ne ressemble plus à rien, on pourra résumer les phases de combat à des scènes vaguement interactives basées exclusivement sur la chance. En effet nous avons ici un système de pile ou face couplé à du "pierre-papier-ciseaux, il vous suffit de lancer un combo et après quelques coups vous devrez appuyer sur une des quatre touche d'action, si votre ennemi rentre la même touche il casse votre combo sinon vous continuez jusqu'à une attaque finale puissante. Idem pour les attaques spéciales ou il faut définir une direction en croissant de lune avec votre joystick et espérer que votre adversaire n'ait pas fait la même pour vous contrer. Du grand n'importe quoi donc, cela vide de tout leur sens les combats car si le spectacle est bien la on ne se sent presque pas acteur de ce qui se passe à l'écran et cela rend donc le tout d'un non-fun absolu.
Pour les autres points il est à noter que même si le mode histoire est de retour ce dernier reste bien court et bourré d’ellipses faisant passer à la trappe des combats assez importants.
D'ailleurs on retourne à une quarantaine de personnages contre plus d'une soixantaine dans Raging Blast 2, chiffre qui ne me choque pas vraiment vu que de toute façon qu'ils aient pu être vingt, quarante ou soixante tout les persos se manient exactement de la même manière à cause du système de combat. On notera la présence de séquences animées bienvenues entre les combats mais ce n'est pas assez pour pardonner les errances de ce mode histoire. Pour le mode Avatar la aussi c'est le minimum syndical voir moins avec une création de personnage très sommaire et une histoire qu'on croirait tirée des tréfonds de ce qui se fait de plus mauvais dans le multiverse.
Côté musique c'est encore une fois immonde, on est habitué dirons-nous. Finalement au lieu de relever le niveau Ultimate Tenkaichi aura réussi l'exploit d'être boudé par les critiques mais aussi par les joueurs en faisant des scores bien moindres que Raging Blast 2. L'échec est si cuisant que ce titre reste le dernier jeu DBZ développé par Spike à ce jour et que Bandai mettra 3 ans pour ressortir un nouveau jeu de combat DBZ sur console de salon.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Budokaï HD Collection - Playstation 3/Xbox360 - 2012 2012 2012 - Bandai


Voulant marquer la pose dans la sortie de nouveaux jeu DBZ tout en faisant rentrer un peu d'argent facile après l'échec commercial de Ultimate Tenkaichi Bandai a pour idée de ressortir d'anciens titres. Et ça tombe bien car maintenant nous sommes sur consoles HD et la mode est justement aux remaster et autres compilations HD.
Ainsi ressortent donc le premier et le troisième Budokai sur un seul cd et avec un upscale en HD. Ou est passé le second? Nul ne le sait, car même si il est loin d'être mon préféré il existe tout de même et aurait mérité de ne pas être boudé surtout que ce n'est pas la seule chose que l'on pourrait reprocher à cette compil.
Car voyez-vous nous sommes encore en face d'un travail façon service minimum par Bandai, en effet on pourra noter en vrac que les menus, les intros et les cinématiques sont restés au format 4:3 de l'époque ou encore que pour on ne sait quelle raison les musiques on été intégralement remplacées par d'autres et autant dans celles de base il y en avait quelques unes de sympa mais alors dans les nouvelles il y en a pas une pour sauver l'autre.
Au moins les voix japs et le contenu de l'édition collector de Budokai 3 sont la pour améliorer l"expérience de jeu mais ça reste bien maigre. En somme à petit prix il peut être intéressant de découvrir la bonne époque DBZ sur PS2 si on est pas trop crispé par les musiques affreuses et les finitions douteuses mais pour une compilation Budokai, surtout en pensant qu'ils ont viré le 2, je pense qu'on aurait du avoir droit au Budokai Tenkaichi 3 pour avoir l'essence même de ce qu'était cette grande époque PS2. Malheureusement il n'en est rien et cette compilation reste bien maigre et mal produite.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Z: Battle of Z - Playstation 3/Xbox360/PSVITA - 2014 2014 2014 - Artdink/Bandai


Nous sommes début 2014 et l'actualité DBZ n'a jamais été aussi florissante depuis des années car un véritable nouveau film DBZ est sorti depuis un petit moment directement dans nos salles de ciné. DBZ Battle of Gods comme il se nomme, introduit un nouveau personnage à la mythologie DBZ, Beerus le dieu de la destruction qui semble vouloir en découdre avec un certain "Super Saiyan Divin" annoncé dans une prophétie. Etant impliqué dans la création de ce nouveau film, Toriyama valide que le tout est canon à DBZ, il n'en faut pas plus pour relancer la machine à jeux de baston de la franchise.
C'est ainsi que sort moins d'un an après le jeu Battle of Z, jeu basé sur son versus et sa coop en ligne (pas de locale merci Bandai!) où vous pouvez choisir jusqu'à 4 persos (les 4 mêmes d'ailleurs, il est parfaitement possible d'avoir 4 Gokus sur le terrain) pour réaliser la soixantaine de missions du titre qui reprennent grossièrement les intrigues de DBZ ainsi que celle du film Battle of Gods, nous permettant ainsi de contrôler enfin de nouveaux persos canoniques comme Beerus, Whis ou Goku en mode Divin, ça masque un peu le faible nombre de combattants dans cet épisode dirons-nous.
Il est possible de jouer en solo mais l'IA étant réputée pour être aux fraises il est recommandé de faire tout le jeu en coop pour combattre une autre équipe d'ennemis puissants ou un monstre géant style Végéta en Singe Géant ou encore Cooler métal.
Le travail d'équipe est donc au centre du jeu, il est possible de se ressusciter entre alliés et faire augmenter une énorme barre de Ki commune en tapant sur l'adversaire pour lancer des attaques puissantes, impossible donc d'augmenter son énergie tout seul dans son coin ou de se transformer dans ce jeu, choisir si vous voulez ou non être en Super Saiyan se fait dans le menu. L'idée de base du jeu est plutôt séduisante mais malheureusement bien des soucis viennent entacher cette idée.
Déjà le gameplay bien que plus plaisant que dans un Ultimate Tenkaichi est pauvre, la faute à une coop qui limite nos actions. Ensuite les graphismes et la technique globale, indignes d'une PS3/X360, la modélisation des persos ne suit pas et les décors sont vides, pas détaillés et surtout absolument pas destructibles. De toute façon le jeu sent le développement PSVITA à plein nez, il est quasi-certain que le jeu a été produit exclusivement pour cette machine portable puis porté sur console de salon suite au succès du film ou pour X autres raisons.
Un système de cartes octroyant des bonus pour nos persos a aussi été mis en place, les cartes (certaines super chères) se renouvelaient toutes les semaines apportant un nouveau flux de nouveaux items et techniques. Idée encore sympa mais qui dans les faites rendaient les versus en ligne complètement déséquilibrés. Le jeu est trop bancal et les critiques sont donc assassines avec ce dernier, à juste titre, il est cependant dommage que le jeu ait été plombé par ses portages car à mon avis il aurait pu se faire une petite place sur VITA, avec son petit écran le jeu passe beaucoup mieux sur la machine de Sony et avec un suivi régulier il aurait pu devenir un simple jeu coop DBZ sympa.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Xenoverse - PS3/PS4/Xbox360/XOne/PC - 2015 2015 2015 - Dimps/Bandai


Après des années à échouer à rendre honorable la licence Bandai se décide à faire ré-appel à un studio qui a fait généralement du bon boulot avec cette dernière des années auparavant. Cette fois c'est du lourd promettent les développeurs, de leurs dires le jeu a pris 3 ans de gestation et d’énormes moyens pour en arriver à ce résultat.
Dragon Ball Xenoverse ne nous met donc pas principalement dans la peau de Sangoku mais dans celle de notre avatar, un "patrouilleur du temps" chargé de traquer les anomalies temporelles et de les réparer, ce qui revient souvent en fait à épauler nos héros habituels de DBZ dans des combats ou des forces maléfiques venues du futur sont intervenues en leur défaveur.
Une approche plutôt originale pour un jeu DBZ qui nous permet de découvrir un scénar pas mauvais tout en redécouvrant les passages importants de la saga.
De nouvelles mécaniques font leur apparition comme l'ajout d'un hub central en forme de ville (assez moche d'ailleurs), Toki Toki City vous permettra donc de lancer vos missions hors-ligne ou en ligne, acheter des techniques, acheter des équipements, vous entraîner et même accéder à un mode versus local très mal fichu car il est caché dans un sous-menu, il n'y a pas d'écran splitté et surtout dans ce mode on a le droit de jouer que dans une arène (WTF??).
Un système de points de compétence est aussi mis en place, en effectuant des missions plus ou moins ardues on gagne des points pour augmenter notre santé, notre force, notre ki, notre endurance, etc, le grinding est donc au centre du jeu, tenter et retenter les quêtes pour faire grimper son personnage devient une quasi-obligation pour progresser dans le scénar. Avec tout ça il est possible aussi de personnaliser nos techniques parmi un panel plutôt varié allant des créations "originales" aux plus basiques comme le Garric Gun ou le Kaméhaméha.
Niveau combat il y a du changement, pas mal d'améliorations par rapport aux précédents épisodes mais aussi de grosses lacunes. On notera déjà en bon point le dynamisme des combats, présent à défaut d'être aussi furieux que dans un Tenkaichi PS2, on enchaîne les coups sans trop de problème et les attaques ultimes sont un vrai plaisir à sortir et à regarder. Cependant on notera que la caméra peut se révéler capricieuse voir carrément dans les choux, surtout dans les combats contre des ennemis géants, ainsi que le lock qui se fait la malle de temps en temps.
Le jeu souffre aussi d'être cross-gen car cela se ressent sur les graphismes et la technique, loin d'être dégueu ce n'est pas non plus ce qu'on a pu voir de plus ambitieux sur la franchise, surtout au niveau des décors. Il est difficile à dire si cet épisode est le renouveau de DBZ sur console, pour ma part lé réponse est plutôt évidente: c'est non. Enfin du moins pas encore car le titre n'a pas non plus révolutionné la série comme un Budokai ou un Tenkaichi et des défauts qui auraient du disparaître depuis bien des jeux sont toujours présents.
On est donc sur la bonne voie pour avoir enfin de nouveaux jeux DBZ fun et intéressants, ce que peut être le jeu si on est pas trop regardant ou exigeant sur des aspects primordiaux dans un jeu de combat de ce genre. L'essai est bon mais à approfondir et bien des choses restent à corriger pour atteindre LE nouveau jeu DBZ qui mettra tout le monde d'accord.

Extrait du jeu:
Spoiler

Dragon Ball Xenoverse 2 - PS4/XOne/PC - 2016 2016 2016 - Dimps/Bandai

On est donc reparti pour une série annualisée de Dragon Ball avec la nouvelle vague DBsuper et Xenoverse est la pour assurer le cachou tout les ans avec des jeux et des dlc au fur et à mesure que les arcs de DBsuper paraissent. DLC qui seront par la suite implémentés dans le jeu suivant avec 2 ou 3 nouveautés en plus et hop un titre tout beau tout neuf.
C'est dans ce contexte que sort Xenoverse 2, Tokitoki City devient donc Coton City et quadruple de volume, les dlc de Xeno 1 sont implémentés directement dans le jeu et cette fois plus de cross-plateforme le jeu débarque uniquement sur les consoles current-gen ce qui a pour effet d'enfin débloquer le 60fps qui devrait être obligatoire pour chaque jeu DBZ qui se respecte de nos jours.
L'histoire se passe quelques années après le premier épisode et Mira s'est préparée à prendre sa revanche. Un contexte classique pour un scénario qui le sera tout autant, mais bon on va pas faire semblant d'en attendre plus le but du titre n'étant de toute façon pas exactement la, il reste avant tout centré sur sa capacité à nous faire revivre les grands moments des sagas DBZ, GT et maintenant Super mais aussi son approche multijoueur avec des gros monstres à devoir abattre avec l'aide d'autres joueurs.
Certains éléments de gameplay sont "réparés", comme le fait qu'il ne soit plus possible de pouvoir se téléporter quasiment à l'infini, en effet une jauge de fatigue vient se greffer à la barre de ki pour limiter le tout. La contrepartie est donc que si la jauge d'endurance tombe à zéro le joueur est à la merci de son adversaire pendant quelques seconde qui peuvent lui être fatale. Surveiller cette jauge très contraignante devient donc un enjeu stratégique pour le combat ce qui pourra en agacer certains et je le conçois parfaitement.
A noter que le casting redevient ENFIN correct au niveau de la quantité des protagonistes même si certains ennemis bien classiques et connus manquent toujours à l'appel. Nul doute que des dlc sont prévus pour rectifier le tir comme c'est déjà le cas avec Bojack mais l'on peut quand même s'étonner de ne pas avoir Baby Vegeta alors que sa version gorille non jouable est présente dans le jeu ou encore les androides C-13, 14 et 15.
Alors c'est pas parfait mais faut pas déconner ça fait bien longtemps qu'on l'on a pas eu un jeu DBZ si beau (malgré quelques arènes dégueus comme Namek), si fluide et nerveux, si exhaustif au niveau des persos et surtout si plaisant à jouer.
On est sur la bonne voie.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Edité par Dantesqueman le 05/08/2017 - 07:52
Portrait de yoda-86
Hors ligne
A rejoint: 27 septembre 2011
Contributions: 1183
Re: Dragon Ball: La Légende en Jeux Vidéo

Bravo pour ton topic il est déjà cent fois mieux que le mien lol j'ai hate d'avoir la suite j'adore aussi dragon ball

Portrait de PurplePenguin
Hors ligne
A rejoint: 1 septembre 2011
Contributions: 5882
Re: Dragon Ball: La Légende en Jeux Vidéo

yoda-86 > Merci ^^

Sinon je tiens à préciser aussi que je ne m'attarde pas sur la description du jeu, sur les mécanismes de jeu, durée de vie,etc... Pour cela Google est votre ami comme on dit. Wikipédia, Jeuxvidéo.com, Gamekult,etc... De plus Hooper a déjà fait des vidéos sur certains jeux donc bon. Je fais juste un petit topo d'ensemble et donne mon avis brièvement, pour ne pas saouler avec ma life :p
Ne soyez pas non plus étonné de voir que je zappe un jeu pour y revenir plus tard.

Edité par PurplePenguin le 11/12/2011 - 15:12
Portrait de LexRage77
Hors ligne
A rejoint: 7 septembre 2011
Contributions: 4633
Re: Dragon Ball: La Légende en Jeux Vidéo

Bon courage pour résumer les adaptations Dragon Ball ; )
Je ne connais que trop peu les plus vieux titres. Intéressant.

Edité par LexRage77 le 11/12/2011 - 12:50
Portrait de Un _bon_ragout
Hors ligne
A rejoint: 2 septembre 2011
Contributions: 54
Re: Dragon Ball: La Légende en Jeux Vidéo

Salut tu sais si les 2 dragon ball sur super nes en RPG on peux les trouver quelque part en roms en fr ? parce que je l'avais fait en jap y quelque temps et j'avais rien piger ^^ Merci !

Edité par Un _bon_ragout le 11/12/2011 - 13:39

Portrait de PurplePenguin
Hors ligne
A rejoint: 1 septembre 2011
Contributions: 5882
Re: Dragon Ball: La Légende en Jeux Vidéo

Un _bon_ragout > Houla, désolé mais ça fait bien longtemps que je ne squatte plus les sites de Roms. J'avais pris les Roms des Super Gokuden il y a bien des années. Je peux te les refiler en anglais si ça te tente, et si ça ne te rebute pas trop. A ma connaissance, les Super Gokuden n'ont jamais été patché en français malheureusement (c'est ce qui fait que ces deux jeux soient aussi méconnus)

Edité par PurplePenguin le 11/12/2011 - 13:56
Portrait de Harro
Hors ligne
A rejoint: 1 septembre 2011
Contributions: 5155
Re: Dragon Ball: La Légende en Jeux Vidéo

Une présentation exemplaire.
bon courage pour la suite et n'oublie pas Dragon Ball Advanced Adventure que j'adore :p

Portrait de PurplePenguin
Hors ligne
A rejoint: 1 septembre 2011
Contributions: 5882
Re: Dragon Ball: La Légende en Jeux Vidéo

Harro > Merci à toi, et compte sur moi pour ne pas oublier le Advanced Adventure que j'ai aussi beaucoup aimé ;)

Portrait de Un _bon_ragout
Hors ligne
A rejoint: 2 septembre 2011
Contributions: 54
Re: Dragon Ball: La Légende en Jeux Vidéo

Je veux bien PurplePenguin ! J'suis non plus super fan des roms mais bon quand on a pas le choix ^^

Je cherche aussi FF3 en fr mais j'ai laisser tomber, j'lai sur DS mais j'aurai préférer le faire en 2d !

Sinon oui super topic et oublie pas aussi les 3 jeu Dbz sur GBA héritage de goku qui son aussi énorme !

Portrait de PurplePenguin
Hors ligne
A rejoint: 1 septembre 2011
Contributions: 5882
Re: Dragon Ball: La Légende en Jeux Vidéo

Un _bon_ragout > Il faudrait juste que tu me passes ton adresse mail par MP, et je t'envoie les deux Roms ;)

Portrait de Un _bon_ragout
Hors ligne
A rejoint: 2 septembre 2011
Contributions: 54
Re: Dragon Ball: La Légende en Jeux Vidéo

Les MP bugs j'ai l'impression je rééssayerai ce soir !