Zelda 2 The Adventure of Link (7/11)
Live du 21.07.2017 sur Zelda 2 The Adventure of Link
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Ce début de live est un fiasco, problème audio, le début de l'épopée ne commence qu'à la partie suivante.
103 Commentaires
L'effet pervers de la nostalgie !
J'ai l'impression que pour cet opus nintendo s'est beaucoup inspiré de castlevania vue de profile bcp de similitude avec les monstres la difficulté hardcore du truc les petits secrets etc
Très bonne partie. T'as presque roulé sur le jeu là, incroyable. Bien joué Hooper. Hâte de voir la suite.
Salut Hooper,
Je fais partie de ces gens que tu insultes copieusement dans les premières partie de ce live surtout, qui considèrent que Zelda 2 est l'un des meilleurs épisodes de la série, sinon le meilleur. Même si c'est pour rigoler, tu admettras que tes propos étaient offensants. Pour ma part je le met à égalité avec le premier Zelda, peut-être un poil en dessous, mais à peine. J'exprimais déjà cet avis du temps où j'étais actif sur le forum, il y a 5-6 ans. Je n'ai pas découvert ce jeu ces dernières années, j'y jouais enfant, dans les années 90. Et déjà à l'époque j'avais cette opinion sur ce Zelda. J'ignorais d'ailleurs totalement que de nos jours il y avait une hype autour de ce jeu (je ne fréquente pas de gamers, ni sur Internet, ni IRL). Devrais-je changer l'avis que j'ai toujours eu sur ce jeu parce qu'il y a une hype autour de lui aujourd'hui ?
À l'époque, moi et mes copains avec qui nous jouions à ce jeu (et qui l'adorions tous) ne l'avions pas terminé, mais nous étions arrivé au boss final, sans soluce. Tu ne me crois pas ? Eh bien ne me crois pas, mais rappelle toi ceci : d'après ce que tu as fait savoir à travers tes vidéos on sait que toi, enfant, tu avais très tôt pas mal de jeux video différents. En ce qui me concerne, je ne possédais sur NES à l'époque que quatre jeux, à savoir Super Mario Bros, Popeye (qui était pourri), Megaman 2 et Zelda 2: The Adventure of Link. Je m'étais acheté ce dernier (d'occasion) précisément parce que j'y avais joué chez un copain (qui était fan) et que j'avais adoré. Lorsque tu as peu de jeux, a fortiori à cette époque, tu insistes, tu persistes, tu explores, même quand tu es bloqué très longtemps (surtout dans les rares jeux où tu pouvais sauvegarder). Et comme nous étions plusieurs amis, nous progressions à plusieurs, en nous refilant mutuellement des astuces dès que nous découvrions la manière d'avancer, un nouveau secret, une nouvelle technique, etc. C'était aussi une époque où il n'y avait pas Internet et où, à défaut de soluces, nous nous servions beaucoup du bouche à oreille.
Il faut aussi savoir qu'à cette époque, jouer à certains jeux vidéo était un investissement personnel. En tout cas nous faisions comme ça. Nous redessinions la carte, nous notions sur des papiers les plans des donjons, nous nous servions de la notice (indispensable dans bien des jeux de l'époque, on a tendance à l'oublier), nous réfléchissions à toutes les possibilités, nous cherchions les traductions des mots en anglais dans un dictionnaire (ou demandions à nos parents), nous discutions pendant des heures et des heures des techniques et des hypothèses pour se débloquer, etc. Nous faisions quelque chose qui semble apparemment impensable à beaucoup de joueurs aujourd'hui : nous faisions des efforts. Oui, la progression dans un tel jeu, ça se méritait, et cela nous mettait d'autant plus en joie (et en fierté) dès lors que nous découvrions quelque chose de nouveau. Un simple nouveau sprite, un nouvel environnement représentait un bonheur incommensurable. (Chose difficile à comprendre pour ceux qui n'ont pas vécu cette époque, mais toi tu dois pouvoir comprendre...)
Je comprends que certains joueurs actuels aiment ce genre de jeu, parce que si les jeux actuels sont "monotouches" comme tu dis, ça doit les changer de pouvoir joueur à un vrai jeux video. Oui c'est un jeu difficile. Comme beaucoup de jeux de l'époque. Mais sur celui-ci, grâce à la sauvegarde, tu pouvais te permettre d'insister, car contrairement à pleins d'autres jeux difficiles de cette époque, une fois les 3 vies épuisées, tout ne reprenait pas totalement à zéro. Pour moi, la difficulté de ce jeu était une qualité. Je me souviens très bien que ce que je n'aimais à l'époque c'était les jeux faciles, parce que j'avais l'impression de ne pas en avoir eu pour mon argent. Certes ce n'était pas toujours moi qui payait, mais on avait si peu de jeux à l'époque, qu'avoir fait le tour d'un jeu trop rapidement était extrêmement décevant. A côté de ça, Zelda 2 apparaissait comme un jeu extrêmement riche, pleins de mystères et de secrets cachés, ce qui le rendait particulièrement excitant.
Alors qu'est-ce qui fait que Zelda 2 est un chef d'oeuvre ? Il y a certains éléments que tu as découvert par toi-même au cours de ton Let's play et je me félicite que tu ais progressivement mis de plus en plus d'eau dans ton vin. En voici d'après moi les principaux éléments, qui, ensemble, font de ce Zelda 2: The adventure of Link un jeu excellentissime :
- L'ambiance. Même si la quasi-totalité du système de jeu est différent de l'opus précédent, on retrouve un peu l'esprit du premier Zelda (autre chef d'oeuvre) dans l'ambiance qui se dégage du jeu. C'est pour moi la chose la plus importante pour la cohésion d'une série. Et ceci a été trahi dans A Link to the past et encore plus dans Ocarina of Time.
- Un héros évolutif (dans une relative liberté par rapport à cette évolution), avec le système d'expérience, d'apprentissages de magies, d'aprentissages de nouveaux mouvements... voici quelque chose que je trouvais particulièrement excellent. (A cet égard, tu t'es d'ailleurs trompé lorsqu'au début du let's play tu disais qu'il n'y avait aucune évolution dans les mouvements, tu ne t'es d'ailleurs corrigé à aucun moment...)
- L'originalité. Il s'agit d'un mariage plutôt unique d'aventure, d'action en temps réel, de plateforme et de jeu de rôle. (Et comme tu l'as fait remarquer toi-même, il s'agissait d'une énorme prise de risque.) Je trouvais excellent le fait de pouvoir contrôler Link de côté comme dans un jeu de plateforme (qui était le genre dominant à l'époque, celui que je préférais), mais sans pour autant que ce soit un jeu de plateforme totalement linéaire. J'appréciais aussi ce système singulier de double phase map/action, qui était en même temps aléatoire et dans une certaine mesure évitable, il donnait une certaine adrénaline.
- Le gameplay. La maniabilité est excellente, elle est précise, Link répond à merveille, il est très agréable à manier (surtout avec l'apprentissage des nouveaux mouvements). C'est une chose qui était quand même assez rare à l'époque. Et non, le système des sauts n'est pas compliqué à comprendre...
- Les villages, avec les PNJ, les dialogues, les énigmes, les quêtes liées aux personnages, etc... Bon maintenant c'est normal dans Zelda, mais à l'époque...
- La technicité. Outre les énigmes, la difficulté du jeu vient du fait qu'il est technique. Il demande un certain skill, il nécessite que le joueur apprenne à maîtriser les techniques, améliore son skill. Un peu comme dans les jeux de combats...genre de jeux qu'on sait que tu n'aimes pas Hooper, ce qui n'est guère étonnant du coup. Mais moi j'adore dans un jeu sentir que je progresse, que j'apprend à maîtriser des techniques. Je trouve ça excellent qu'un jeu de type aventure-RPG ait cette dimension technique.
- La musique, en particulier celle des donjons, qui, comme tu l'as souligné toi-même, est devenue culte.
- Les labyrinthes. Étant gamin, j'étais fan des labyrinthes et le fait que certaines parties du jeu, par exemple les donjons, soit labyrinthiques me mettait vraiment en immersion totale. Je ne suis d'ailleurs pas certain que j'aurais préféré avoir une carte. Car le fait de pouvoir se perdre faisait pour moi aussi partie du jeu. Avec la musique, ça donnait d'ailleurs aux donjons un cachet particulier que j'aimais beaucoup, surtout combiné au fait que tout cela se passe sous-terre.
- La difficulté, qui représentait tout simplement un challenge motivant (d'ailleurs paradoxalement tu dis que tu as toi-même fait ce let's play pour ça...) et qui assurait la durée de vie, autre gros point fort du jeu. (Et pour moi l'un des critères les plus importants pour juger un jeu à l'époque.)
- Les combats au corps à corps contre les chevaliers. Personnellement, je trouvais excellent ce type de combat (qui nécessite un certain skill, voir point mentionné plus haut.) épée contre épée, bouclier contre bouclier. Je trouvais ça épique et je n'avais jamais vu ça dans aucun autre jeu à l'époque. (Où habituellement, les ennemis ne se protègent jamais, semblent inintelligents...)
- L'immensité de l'overworld, avec différentes îles et des tas d'endroits à explorer et les secrets cachés. Car comme je le disais plus haut, c'est justement cet aspect, le fait de savoir qu'il y avait (peut-être) des cases sur la map qui cachaient des secrets qui était particulièrement excitant et qui faisait rêver, un peu comme une "chasse aux trésor".
(Et un dernier petit détail : la notice illustrée.)
Tu auras remarqué que beaucoup de points que tu considères comme des défauts du jeu sont d'après moi des qualités, comme par exemple la difficulté. (Qui est franchissable, on est pas dans un Shoot them Up sans sauvegarde non plus...)
Et à propos de cette difficulté, il faut aussi remettre un peu les choses à leur place : Hooper, tu joues très mal, surtout au début. Non pas parce que tu débutes, mais juste parce que tu n'es pas concentré : tu oublies à chaque fois une fée qui t'aurais bien été utile à tel endroit (et que pourtant tu avais vu), tu oublies de te servir de telle attaque, de telle magie, tu oublies ceci, tu oublies cela. Et après tu t'énerves parce que tu n'y arrives pas et en disant que le jeu est pourri...alors que dans de nombreux cas c'est toi qui te met en difficulté tout seul. Et parfois même tu le reconnais : "Ah oui je suis con j'ai oublié qu'on pouvait faire ça !"....
Tu manques aussi de discernement : dans bien des cas, au lieu d'essayer de combattre certains ennemis, ce qui te permettrais non seulement d'apprendre à les affronter, donc à t'entraîner, à augmenter ton skill mais également à augmenter ton expérience, tu les fuis en te faisant toucher de partout. D'un autre côté, tu passes parfois du temps à te battre contre des monstres qui ne servent à rien... Tu es aussi incohérent, en disant que le jeu est trop difficile, puis que telle ou telle chose est "trop pétée"...
On t'explique l'une des techniques fondamentale du jeu, qui fait intrinsèquement partie de ce dernier (à savoir attaquer rapidement certains mob vers le bas en glissant) et tu dis : "Ah bon il faut utiliser une faille du jeu ?! C'est nul !" Mais sur quelle base décrètes-tu qu'une technique nécessaire et intrinsèque du jeu est une faille ? Ce jugement semble totalement arbitraire.
De façon général, on a l'impression que ce que tu veux, c'est que tout te tombes tout cuit dans le bec. Que tu puisses progresser de façon linéaire sans faire aucun effort. Zelda 2 n'est pas un jeu comme ça, il nécessite détermination, patience, perfectibilité du joueur et c'est précisément ce qui fait sa qualité. Forcément toi tu veux le finir d'une traite pour une vidéo, mais le jeu n'a pas été conçu pour ça, il a été conçu pour être exploré patiemment, pour justement ne pas être torché en deux semaines, chose que nous détestions à l'époque.
Sinon, même si je considère le premier Zelda aussi comme un chef d'oeuvre (et en fait il reste pour moi le meilleur), je me souviens que je trouvais à l'époque qu'en comparaison, il faisait un peu "simple", voir un peu "bébé" avec ses combats vue de haut. Il y a pas le côté épique des combats épée contre épée avec les chevaliers de Zelda 2, il y a moins d'action, moins d'adrénaline...
Après je ne dis pas que le jeu est sans défauts hein. Trois vies c'était peut-être pas assez. (Surtout lorsque tu meurs bêtement dans un trou à cause d'un impact et du recul.)
Comme je l'ai dis sur le live, et que certains ont trouvé ça "amusant" sans prendre ça au sérieux mais je pense sincèrement que certains ne se rendent pas compte de comment ça se passait à l'époque.
Aujourd'hui et depuis plus de 10 ans, tu as des jeux qui sort tous les mois, que les enfants n'ont pas qu'un jeu sur une console mais plusieurs, et pour certains, des dizaines et des dizaines de jeu, du coup si ils accrochent pas à un jeu, il passe a un suivant sans trop de remord.
Dans les années 80 et début 90, c'était disons le, le début de l'émergence du jeu vidéo après le crash du secteur.
Personnellement, j'ai eu une nes très jeune grace à mon frère qui était 3 ans plus vieux que moi, du coup j'ai du taté a mario bros entre 3-4 ans, et qu'on a commencé le jeu vidéo avec ce jeu, avec mario bros premier du nom, et du coup on n'avait aucun précédent, aucune habitude que d'autres jeux pouvaient nous donner.
Quand tu rejoue aujourd'hui a mario bros, et après avoir jouer a d'autres jeux de plate forme, oui la prise en main est différente, oui mario glisse, oui l'inertie de mario est totalement différente par rapport au jeu de maintenant... mais à l'époque nous n'avions pas cette comparaison, nous n'avions pas l'habitude du genre. Et on a fini mario sans les passages secret alors que pour le coup, c'est loin d'être évident.
C'était pareil pour ce Zelda 2, c'était une première pour beaucoup, du coup chercher, fouiller, persévéré, s'acharner c'était disons, plutot naturel, pas chez tout le monde mais plus présent qu'aujourd'hui.
Moi quand j'avais un jeu, j'en avais un pour plusieurs mois, j'en avais pas un toutes les semaines et c'est comme ça que certains jeux, je les connaissait par coeur pour les avoir fait et refait. Je connaissais toutes les astuces, tous les secrets, tous les améliorations, j'avais fouillé de fond en comble zelda 1, soleil (en ayant trouvé des choses qui n'étaient pas présent dans la soluce de l'époque ), les megamans...etc
Zelda 2 c'était pareil, j'y avais joué grace a mon cousin qui l'avait eu à l'époque, avec le jeu en couleur doré, et je me revois encore jouer dans sa chambre et s'arracher les cheveux devant un jeu aussi difficile.
Il faut savoir que ce sont des jeux 8 bits, avec une mémoire très faible, et que la plus part des jeux, à cause de ce problème technique, était très court. Rendre le jeu difficile permettait de faire durée le jeu, et de compenser.
Et quand tu as un jeu unique pendant 6 mois, et que tu connais par coeur les autres....croient moi tu fini par trouver ce qu'il faut faire, ou aller et passer les endroits difficile au bout d'un moment.
Bref, tout ça pour dire que vous trouvez ça irréaliste, voir même peut être menteur mais bon, on dit simplement ce qu'on a vécu nous, et c'est pas parce que c'est différent aujourd'hui que c'était pareil à l'époque.
Merci de ce témoignage, suprême yoshiphile. En effet, certains oublient parfois de se remettre dans le contexte de cette époque. Il faut dire aussi qu'il y avait les geeks et les non-geeks. Les "non-geeks", joueurs occasionnels, n'ont pas vécu les choses de la même manière. Et les enfants gâtés qui avaient tous les jeux qu'ils souhaitaient non plus.
En faite si on résume, vous avez juste les nerfs de ne pas avoir eu plein de jeux étant enfants et vous essayez de relativiser en vous disant qu'au moins vous les aviez fini à fond. Mais le soucis c'est que des bons jeux sur Amstrad j'en ai fais des dizaines aussi, et fini plusieurs fois en les connaissant par coeur:
Mais il n'y a pas que Zelda et Mario dans la vie, il y a plein d'autres jeux qui les valent. Et je parle même pas des dizaines de jeux de poker, de simulations ou de sports injouables que j'avais aussi. J'ai pas eu la NES, la megadrive ni la master system, ni une jaguar ou une lynx. J'ai eu "que" un Amstrad et une super NES -ce qui est déjà très bien.
Vous pensez être une élite, des survivants d'une époque révolue, mais c'est des foutaises, vous êtes comme moi, comme n'importe qui d'autres qui apprécies les jeux vidéos. Moi par exemple j'adore Boulder dash et arkanoid, mais jamais je dirais qu'ils ont marqué l'histoire des jeux vidéos de façon durable. Tetris, super mario bros, space invaders, Zelda 3 oui. Pas Zelda 2.
Et pour finir je ne trouve pas Hooper si dur que ça avec le jeu. Oui il peste et se moque mais c'est dans l'énervement de l'instant. A vous entendre on dirait qu'il a proféré des insanités intolérables; on est loin de ça.
apolline > Cette accumulation de strawmen, de propos insultants, de procès d'intentions et de mauvaise foi sont assez révélatrices du problème que tu as quant au fait que des gens puissent avoir une opinion différente de la tienne sur un jeu vidéo. Le résumé est là.
Ah ! Encore un masochiste (:p) ; ou comment adorer rétrospectivement sa dernière gastroentérite, parce qu’on est fier de l’avoir souffert jusqu’à en venir à bout. On en vient vite à se passionner de la maladie, en regrettant ces espaces de temps où on est sain.
C’est vrai que de peu, suite à une très grosse hésitation, The Binding Of Isaac aurait pu devenir un remix hommage de Zelda II, plutôt que du I…
Quelle hype ? Celle de ceux qui se vantent de torcher ce jeu, ou de ceux qui l’exècrent en le répugnant du reste de la licence Zelda ? En tous cas il est toujours temps quand cela vient à propos, de revoir son avis.
On le sait tous : un très bon jeu est inexpugnable ; c’est même sa plus grande qualité, et on en a pour son argent de ne pas pouvoir en jouir complétement et jusqu’à son terme. Et qu’il est agréable d’en être frustré !
Ainsi il avoue que sa motivation à jouer à ce jeu, ne fut pas tant ce jeu pour lui-même, mais le manque de pouvoir passer à autre chose, de jouer à d’autres jeux. Une envie par défaut…
La valeur intrinsèque d’un jeu se mesure donc à l’aune du temps et des forces qu’on y perdit dessus ? Indépendamment que cela fût par plaisir ou par corvée ? Messieurs les développeurs, faites revendre des jeux pour lesquels les joueurs seront obligés de taper les lignes de code et de programmation avant de pouvoir en jouer, et vous en ferez de bons à coup sûr !
Il y a une différence entre effort ludique et effort abrutissant, entre un effort qui aboutit par une logique ou une maîtrise du jeu progressive, et un effort qui tient à la chance, au tirage de cheveux, qui tient du pixel près, de l’énigme tordue, du secret trouvable qu’en testant chaque bloc de la map, ou de la volonté encore, de perdre des heures de sa vie sur un passage qui tient plus de la torture que du challenge.
Voilà comment on flatte son estime de soi en transformant presque une fois fini, un calvaire en une sinécure. Qu’il est bien plus facile de pérorer sur son mérite, que d’admettre avoir perdu un temps qui n’en valait certainement pas la durée (je ne te vise pas particulièrement). Tels sont ceux qui rigolent d’un souvenir malheureux, et qui ne voudraient le revivre, mais qui se targuent de l’avoir vécu.
C’est bien d’être heureux de peu de chose, c’est encore mieux de n’avoir pas eu à devoir être malheureux pour obtenir ce si peu. J’entends bien la satisfaction permanente que l’on éprouve après avoir terminé un jeu difficile, mais je trouve toujours dommage que ce sentiment soit mélangé par de l’amour-propre, d’en être content à proportion que d’autres n’ont pu ou pas voulu essayer de le finir. Et quand bien même indépendamment des autres, on s’en louerait toujours aux yeux des dévs, comme si c’était une épreuve qu’ils nous avaient lancé…
Un vrai jeu vidéo est un jeu avec lequel on s’amuse et on se délasse, comme tous les autres types de jeu. Si la majorité des gens estiment ne pas s’être amusés sur la difficulté de ce jeu, et quel que soit l’époque, avant ou maintenant, c’est qu’il n’a sans doute pas atteint son but.
« Apparaissait » oui, parce qu’on approche plus de la poudre de perlimpinpin comme le dirait Jupiter.
Rien. Un chef-d’œuvre touche au cœur et à l’esprit ; c’est du domaine de l’art, et l’art a pour but de susciter des sentiments et de transmettre une morale. Pour Zelda II je ne vois que comme émotions ressenties, la souffrance, la lassitude, le désespoir, la colère, etc. ; et pour la morale, celle que l’on doit en chier pour pouvoir finalement, peloter une princesse pixélisée derrière un rideau. Rien qui puisse élever l’âme.
Je savais bien qu’il picolait durant les lives…
Ah ! Pour sûr, l’ambiance de LTTP et de OOT n’ont rien à voir avec le 2 ; ce dernier s’accoquinerait bien plus avec les Zelda CD-i. Ces deux ensembles sont aussi séparés l’un de l’autre que l’est mon avatar, de la tête de Link dans Wand of Gamelon. Quant à rapprocher le 2 du 1, et non le 3 du 1 comme tu le fais, pourquoi devrais-je perdre du temps à te rétorquer pour prouver l’évidence ?
Heureux fut le divorce !
It’s an error ? Et avec ces filles de trottoir qui racolent Link jusqu’à leurs maisons ?
Apprenne quoi ? À appuyer sur le bouton Select ? Quant à améliorer son skill, ce n’est plus une demande, mais un bizutage !
Encore mieux : être bloqué dans un jeu, le panard !
Ben oui c’est bien connu ; et la réciproque : « plus c’est simple, plus c’est facile, plus on a la flemme de le faire ! »
L’apologie du moins on en a, plus on doit l’étaler. Gros point fort du jeu, la difficulté ? C’est justement ce qu’on lui reproche, ou comment travestir un défaut en qualité, ou faire passer le prévenu pour un témoin qui le défend.
Youpi, c’est génial de s’énerver sur des espèces de ressorts verticaux, tant que t’as pas touché leurs bouts de pixels.
Zelda BOTW peut aller se rhabiller ! Et même Zelda I !
J’avais oublié ce farmage des mobs qui popent dans l’overworld… Libérez-nous du Malin !
Il nécessite que le joueur se fasse violence pour une chose qui n’en vaut pas la peine, et pour assouvir son seul orgueil. C’est un jeu où on persiste étant gamin, car on a l’illusion de découvrir quelque chose de merveilleux, et où on est émerveillé à tort par des simples pixels ; et un jeu où on persiste étant adulte par infatuation.
Il y en a beaucoup qui sont morts de vieillesse avant d’être sortis de la Montagne de la Mort (qui porte par conséquent bien son nom).
Tout ce que je n’ai pas relevé, c’est parce que je suis d’accord. Après chacun son skill. Félicitations à ceux qui y arrivent, cependant, Zelda II est mauvais car beaucoup n’y arrivent pas, et ce n’est pas de leurs fautes, c’était au jeu d’être bien conçu.
P.S. Je commente ici, mais je n’ai pas commencé à regarder cette épopée-ci.
Mmh voilà encore une litanie de propos bêtifiants, sans cesse ironiques (ou sur un ton pseudo-humoristique lourdingue pour montrer qu'on est cool), de comparaisons inappropriées, cherchant à tout prix à démonter ce Zelda 2 et, plus grave, ceux qui l'apprécient.
Bravo.
antonius, moi non plus je ne réponds pas à tout, car la mauvaise foi est je crois assez évidente dans une grande partie de ton message.
Ah oui merde. Je voulais dire horizontaux (direction de déplacement du mob). L’analogie avec le ressort était mal trouvée de toute façon. Il me semble que ces mobs se déplacent vers Link, et que quand on les frappe, ils ont un mouvement de recul puis reviennent ; une espèce de va-et-vient.
Après j’essayais juste de comprendre pourquoi on pouvait apprécier la difficulté de Zelda II, chose qui m’échappe et qui échappe au plus grand nombre. Quand j’argumente je vise la généralité, entendu que quand je juge de la qualité d’une chose, je cherche à l’expliquer, à l’admettre, ou à l’infirmer avec le regard et la pensée de tous pour ainsi dire. Tu trouves que l’avis qu’on s’en fait est subjectif, alors autant qu’il n’y ait pas de dialogue, et que chacun poste son opinion dans son coin ; chacun construira son raisonnement à part et objectivement que pour lui-même. Je pensais que le critère de la difficulté n’était pas du même ordre que la préférence des couleurs, et qu’on pouvait en discuter.
Oui, et on peut aimer une femme sans la connaître à fond, mais il me semble mieux que pour avoir un bon avis formé sur quelque chose et ne pas s’en tromper, il faut la connaître complétement. Et je pense que les testeurs jouent aux jeux totalement.
Des choses qui leur en empêcheraient, il y en a beaucoup moins que dans Zelda II.
La naïveté ! :p (ça m’énerve d’être obligé de mettre ce signe, mais je le pense quand même)
Après pour le reste de tes réponses, il y a du « parce que j’aime ». Très bien, il n’y a pas à disputer, on élude le sentiment commun et tes arguments s’arrêtent à toi.
Et du « parce que c’était comme ça à l’époque », alors que pour moi, un jeu de qualité doit pouvoir résister à l’épreuve du temps, et que s’il devait être soi-disant bon avant, à cause de circonstances extérieures qui l’auraient dédouané, sa valeur intrinsèque maintenant est d’autant plus faible. Et je pense de toute manière, que beaucoup même à l’époque avaient déjà souffert apparemment sur ce Zelda.
Dans ma première réponse je t’ai sans doute attribué des pensées qui n’étaient pas les tiennes, mais c’était pour mieux élargir ma réflexion sur l’ensemble des gens qui peuvent partager ton avis sur ce jeu, et sur leurs attitudes habituelles. Mais dire que j’ai fait preuve de mauvaise foi, on est à un autre niveau. J’en suis peu aise du temps et de l’intérêt que j’ai pris à ton com. Dorénavant je ferai l’économie de répondre.
Et quand bien même : ...so what ?
Commentaire très intéressant. On sent que tu surkiffes. Pour ma part j'étais arrivé au dernier donjon mais impossible de le finir. Pas assez de skill.
Tu me donnerais presque envie de me le retorcher. C'est curieux d'habitude c'est Hooper qui donne envie de jouer à des jeux.
À quand Gio.fr?
:)
Excellent développement Gio,tu as quasiment tout dit et je te rejoins sur énormément de points...
Pour moi aussi Zelda 1 est le meilleur de la série (je n'ai pas encore joué à BOTW qui, selon moi, est l'incarnation moderne de Zelda 1), ainsi que le meilleur jeu de la NES et le meilleur jeu créé par Miyamoto. Pour faire court, il représente l'expression la plus parfaite (je dirais même la plus pure) de ce que doit être un jeu video: traduire une idée, un concept en gameplay. Ici le concept, l'idée directrice c'est l'Aventure, et sa "traduction vidéoludique" (son gameplay) ceci: sentiment grisant de liberté, explorer, trouver des armes, combattre des ennemis, chercher des secrets, des trésors, trouver des indications, visiter des donjons, se perdre, faire des découvertes par hasard, avoir des intuitions, vaincre, échouer, être récompensé etc. (Pour rester sur "l'idée directrice" de Zelda 1 et sans évoquer les points concrets comme le level design, durée de vie, jouabilité, difficulté, musique... parce qu'on a pas le temps :p ) Et cela pour un jeu sorti en 1986 sur NES.
Je place également ce Zelda 2 très haut dans la hiérarchie des Zelda et même dans ma liste de jeux préférés ever (et il y a du très beau monde dans cette liste), pour toutes les raisons que tu as citées plus haut. Et c'est certainement un des jeux qui m'a le plus procuré un sentiment de joie lorsque je l'ai fini pour la première fois. Ce sentiment d'avoir "vaincu" ce jeu, d'avoir lutter contre lui, d'en avoir chié et de l'avoir aimé (et de l'aimer toujours) pour cela: Zelda 2 est un jeu qui t'oblige à devenir meilleur pour le surmonter, et c'est aussi ça la marque des grands jeux. Ce qui me permet d'ajouter une remarque sur la difficulté dans un jeu video en général: pour moi une grande difficulté dans un jeu ne sera jamais un défaut, au contraire d'un jeu trop facile.
Et comme une image vaut mieux qu'un discours (libre à vous de modifier les dates indiquées :p) :
Et encore gg pour ton commentaire Gio !
Alors j'ai envie de te remercier car un message me remettant à ma place en étant bien argumenté et sans prendre de haut n'est pas si courant.
Je ne parlerai pas du jeu mais oui j'ai sans doute été offensant dans la première partie, d'ailleurs tu n'es pas le premier à m'en faire la remarque, cela dit toi qui me connais depuis longtemps devrais savoir que je pars au quart de tour, que mes paroles dépassent souvent ma pensée et que donc il ne faut pas prendre ce que je dis au pied de la grosse lettre, ce n'est jamais méchant, juste stupide.
Gio ça fait plaisir de te revoir sur le site, j'espère te lire sur d'autres vidéos à l'avenir attentionnnnnn !
Merci de ta réponse Hooper. Oui je savais bien que sur le coup de l'énervement tu dis des choses sur lesquelles tu reviens après, d'ailleurs tu le dis toi-même au cours du live, et j'y pensais bien, avec le souvenir de Super Castlevania IV, où tu disais sans arrêt que c'était une bouse alors que finalement... Mais voilà, ça ne change pas le fait que tu as dit des choses assez insultantes. C'est différent de dire "ce jeu est une merde !" et "les gens qui aiment ce jeux sont des cons" (en caricaturant un peu). Je t'en veux pas du tout hein, j'ai posté ce commentaire pour essayer de t'expliquer comment et pourquoi on pouvait adorer ce jeu sans que ce soit pour "briller en soirée" ou je ne sais quoi.
Gio a parlé. Amen ! <3
Tu as tout résumé par rapport au live et à la prestation d'hooper.
Cette lecture m'a donné envie de me plonger une fois de plus dans ce jeu merveilleux. Par contre, il faut que je retrouve la cartouche par peur d'être tenté par les save states en émulation. Comme tu le dis si bien, Zelda 2 mérite que l'on fasse des efforts pour lui.
Je trouve ton commentaire très intéressant (surtout sur la notion d’effort et de plaisir dans la difficulté) ; merci pour le témoignage ! :)
Toutefois, j’aimerais bien que tu développes le point suivant :
Je suis très familier de A Link to the Past (mon premier Zelda ! ^^), que j’ai apprécié tout comme Ocarina of Time, mais je n’ai jamais joué, je crois, au premier épisode, bien que j’aie jeté un œil à la partie de Hooper sur ce jeu et que je le connaisse tout de même un petit peu ; en quoi l’ambiance serait-elle si drastiquement différente ?