En ce bon matin je tombe sur ce topic, je n'ai encore lu aucune de vos nouvelles mais je compte bien m'y mettre. D'ailleurs, rien que l'évocation de ce topic m'a donné l'envie d'écrire. Alors comme je n'arrivais pas à dormir j'ai pris deux heures pour écrire une nouvelle à mon tour =).
Pour info je n'ai pas l'habitude d'écrire des histoires, j'espère que celle-ci vous plaira, en tout cas j'ai bien aimé l'exercice ;).
Une minute que l'on oublie pas
Je me réveille mais garde les yeux fermés, toujours ce même frisson avant de les ouvrir, cette même hésitation, ce même sentiment de culpabilité.
Puis vient le moment de se lancer, alors j'en entre-ouvre un fébrilement, penche ma tête vers l'avant et constate. Je me retrouve bien dans le lit conjugal, ce grand lit blanc sur lequel repose cette épaisse couette d'un blanc pur tel celui des tissus neufs, une lueur du Soleil qui transperce les rideaux de la porte-fenêtre et apporte cette ambiance si chaleureuse à la pièce. Une matinée d'été qui tient toutes ses promesses.
Mon épouse se tient à mes côtés, si belle, si bien blottie dans la couverture qu'il ne m'en reste qu'un maigre bout. Je ne peux m'empêcher de laisser glisser entre mes doigts ses longs cheveux bruns. Une sensation agréable, rassurante.
J'entends quelques cris aigus et sourds, ce sont les enfants qui jouent dans le jardin donnant directement sur la porte-fenêtre de notre chambre. Déjà debout ces deux petites chipies, m'enfin ça ne m'étonne pas plus que ça. Tout est là, il est grand temps de se lever.
Au menu de cette matinée, petit déjeuner copieux pour Élodie et Aurélie, Un grand bol de café au lait pour ma tendre Alice et moi qui reste assis près d'eux à les contempler. Pour la énième fois je leur répète que je n'ai pas faim, les regarder manger me suffit amplement, oui, ça me suffit.
Après avoir bien digéré leurs tartines au beurre, les deux petits monstres me sautèrent dessus.
- On veut faire l'hélicoptère papa, allez viens dans le jardin ! L'hélicoptère s'te plaît !
Si vous saviez à quel point je voulais également faire l'hélicoptère mes chéries...
- Ok les filles, on y va mais calmez-vous. Papa doit garder des forces pour vous tenir après.
Et Alice rétorque avec son petit regard complice qu'elle sait si bien faire.
- Moi qui croyait que tu étais le papa le plus fort du monde. Il faut croire que j'ai pas épousé le bon.
Voilà qu'elle me lance une petite attaque, un défi à relever. Elle sait qu'il n'en faut pas plus pour que je m'exécute, elle me connaît trop bien. Je me lève, embarque une petite sous chaque bras et direction le jardin. Un léger regard vers ma bien aimée histoire de lui dire "regarde si je suis pas le plus fort". Arrivé à destination, je fais tournoyer chacune leur tour Aurélie et Élodie et ne m'arrêterai qu'à épuisement, je veux en profiter le plus possible. Le sourire de mes deux petites filles...
Le programme de la journée n'est pas chargé mais possède un certain charme. C'est ce genre de journée que je préfère. Pendant que les filles regardent les dessins animés, Alice et moi préparons le panier repas. Eh oui, journée pique-nique dans le grand parc d'à côté, comme prévu.
D'ailleurs cette journée se passe excellemment bien, le temps est au rendez-vous, des températures chaudes et agréables, une immense étendue d'herbe entourée d'innombrables arbres, ma famille, la nature et moi. Ma femme qui s'allonge et repose sa tête sur mes jambes, les filles jouant au pistolet à eau en face, moi qui caresse la tête d'Alice en lui rappelant à quel point je l'aime. Un moment magique mais comme toujours, bien trop court.
Comme toujours le soleil décline, les couleurs chaudes du paysage s'amenuisent, il est temps de rentrer à la maison. Ça y est, je me mets à réfléchir, à penser, je ne suis plus dans l'instant et songe déjà au futur, à ce qu'il adviendra. Je m'en veux, c'est toujours à cet instant précis que je décroche, que je ne vis plus le moment présent. Bordel, ce n'est pourtant pas compliqué, mais je n'y arrive plus.
La fin de journée laisse place à un ciel obscurci, c'est déjà le soir et je n'ai rien vu venir. Le dîner passe sans trop de mouvement, tout le monde est fatigué de cette longue promenade, on ne sait plus quoi dire, il n'y a plus rien à dire.
Je termine de lire une histoire au pied de la mezzanine des petites, Ponyo sur la Falaise, à force je la connais par cœur. Mais le cœur, lui, n'y est plus. Un bisou sur le front de chacune, un "dormez-bien" puis je m'apprête à refermer la porte.
- Demain on jouera à l'hélicoptère papa ? Comme aujourd'hui ?
Cette question qui revient sans cesse...
- Oui Aurélie, on y jouera demain. Maintenant il faut que vous dormiez.
Je referme la porte et me laisse glisser sur elle jusqu'à me retrouver au sol. Toujours ce même mensonge. Nous y sommes, la fin de cette journée, de ma journée.
Je rentre dans ma chambre, Alice s'est déjà engouffrée sous la couette, elle lit le dernier Patrick Graham. Elle n'attendait que moi pour éteindre les lumières et s'endormir à mes côtés.
Je m'assoie sur le bord du lit et lui demande d'arrêter de lire, brusquement. Je n'arrive plus à contenir tout cette émotion qui finit par avoir le contrôle sur moi. Je ne tiens jamais jusqu'au bout...
- Très bien je m'arrête pour ce soir, pas besoin d'être si froid...
- Non, écoute moi, s'il-te-plaît. Là c'est fini, tout est fini. Je vais m'en aller, toutes ces conneries prendront fin, j'comprends même pas pourquoi je m'obstine à revenir sans cesse.
- Mais enfin de quoi tu parles là ? Tu nous fais une crise ou quoi ?
- C'est toujours pareil, tu vas me prendre pour un taré et c'est comme ça que ça va se terminer. Putain je tiens jamais...
- S'il-te-plaît, arrête. Tu commences à me faire peur.
Je regarde l'horloge, c'est le moment de dire au revoir. Je me rapproche d'Alice, lui tiens la tête et la regarde, droit dans les yeux. Si seulement elle pouvait comprendre.
- Écoute attentivement, tu es bien devant moi, j'arrive à te toucher, je sais que ce n'est pas toi Alice, mais c'est dur. Je dois partir maintenant. Quand j'aurai assez d'argent je reviendrai, d'accord ? Je reviendrai vous voir toi et les filles.
Ça y est, je pleure sans m'arrêter, je n'ai jamais été le papa le plus fort au monde. Je pourrai l'embrasser mais je n'y arrive pas, ce n'est pas elle.
- Je ne vous abandonnerai plus. Dit aux filles que papa va revenir bientôt, je...
Cette impression de flotter surgit soudainement, tandis que mes yeux se referment et que les mots ne sortent plus. L'état d'impuissance que je redoute à chaque retour ici. Ma dernière image aura été le visage de ma femme, effrayé par mes paroles, ça se termine comme les autres fois. Et ça fait mal. Alice.
...
Paul est réveillé mais garde les yeux fermés. Toujours ce même frisson avant de les ouvrir, cette même angoisse, ce même sentiment de culpabilité.
Il ouvre les yeux d'un coup sec, la caméra le détecte et le socle coulisse automatiquement. Ses vêtements l'attendent sur une table basse à côté du cocon métallique qu'il s'empresse de quitter tout en séchant ses larmes. Après avoir déserter la chambre 077, il s'engage dans ce long couloir parsemé d'éclairages en tout genres et aboutit au comptoir de l'accueil. L'hôtesse scanne son empreinte, lui annonce que les 1500 dollars lui ont été débités et lui remet un ticket de réduction pour son prochain passage, la fidélité s'entretient.
- En espérant vous revoir bientôt Monsieur Mars.
Paul, tête baissée se dirige vers la porte de sortie. Il s'engage dès lors dans la rue étroite et bondée.
On peut lire sur la façade de l'enseigne :
Llacer, on vous vend du rêve.
Dépensez une minute de votre vie pour goûter à un instant perdu.
Un travail assez difficile que de faire comprendre exactement ce que l'on souhaite au lecteur, ne serait-ce que les faits et le laisser imaginer le reste. Lorsqu'on écrit ça nous parait évident, on a l'impression de bien expliquer le déroulement mais dans les faits c'est assez compliqué comme exercice et j'ai le sentiment de n'avoir pas su gérer ça correctement.
M'enfin ça se travaille :p, et puis c'est ce qui rend l'écriture intéressante.
Je m'y remettrai ^^ (mais avant, lecture des autres nouvelles ;)).
Merci Camy (je me permets ^^).
Bien vu pour les références à Total Recall, le compte est bon ;). Il y en a d'autres mais sur un jeu en particulier (et moins évidentes).
Un grand merci pour avoir pris le temps de lire cette petite histoire et bien content qu'elle t'ait plu =).
Intéressant, tout ça... Mais je pose la question suivante: QUAND EST CE QU'IL Y AURA UNE PROCHAINE NOUVELLE????????????? Merci! :p
Pour ma part pas avant un moment ^^
Faudrait que d'autre ose ce lancé dans l'écriture ça serait sympa :)
Hooper need coup de pub ! :D
je plaisante hein, il se fera connaitre tranquillement :)
Ma chaine Youtube, Let's Play et autre
https://www.youtube.com/channel/UCMsdpaMEv3HZzJoKBupznAQ
Salut tout le monde!
En ce bon matin je tombe sur ce topic, je n'ai encore lu aucune de vos nouvelles mais je compte bien m'y mettre. D'ailleurs, rien que l'évocation de ce topic m'a donné l'envie d'écrire. Alors comme je n'arrivais pas à dormir j'ai pris deux heures pour écrire une nouvelle à mon tour =).
Pour info je n'ai pas l'habitude d'écrire des histoires, j'espère que celle-ci vous plaira, en tout cas j'ai bien aimé l'exercice ;).
Je me réveille mais garde les yeux fermés, toujours ce même frisson avant de les ouvrir, cette même hésitation, ce même sentiment de culpabilité.
Puis vient le moment de se lancer, alors j'en entre-ouvre un fébrilement, penche ma tête vers l'avant et constate. Je me retrouve bien dans le lit conjugal, ce grand lit blanc sur lequel repose cette épaisse couette d'un blanc pur tel celui des tissus neufs, une lueur du Soleil qui transperce les rideaux de la porte-fenêtre et apporte cette ambiance si chaleureuse à la pièce. Une matinée d'été qui tient toutes ses promesses.
Mon épouse se tient à mes côtés, si belle, si bien blottie dans la couverture qu'il ne m'en reste qu'un maigre bout. Je ne peux m'empêcher de laisser glisser entre mes doigts ses longs cheveux bruns. Une sensation agréable, rassurante.
J'entends quelques cris aigus et sourds, ce sont les enfants qui jouent dans le jardin donnant directement sur la porte-fenêtre de notre chambre. Déjà debout ces deux petites chipies, m'enfin ça ne m'étonne pas plus que ça. Tout est là, il est grand temps de se lever.
Au menu de cette matinée, petit déjeuner copieux pour Élodie et Aurélie, Un grand bol de café au lait pour ma tendre Alice et moi qui reste assis près d'eux à les contempler. Pour la énième fois je leur répète que je n'ai pas faim, les regarder manger me suffit amplement, oui, ça me suffit.
Après avoir bien digéré leurs tartines au beurre, les deux petits monstres me sautèrent dessus.
- On veut faire l'hélicoptère papa, allez viens dans le jardin ! L'hélicoptère s'te plaît !
Si vous saviez à quel point je voulais également faire l'hélicoptère mes chéries...
- Ok les filles, on y va mais calmez-vous. Papa doit garder des forces pour vous tenir après.
Et Alice rétorque avec son petit regard complice qu'elle sait si bien faire.
- Moi qui croyait que tu étais le papa le plus fort du monde. Il faut croire que j'ai pas épousé le bon.
Voilà qu'elle me lance une petite attaque, un défi à relever. Elle sait qu'il n'en faut pas plus pour que je m'exécute, elle me connaît trop bien. Je me lève, embarque une petite sous chaque bras et direction le jardin. Un léger regard vers ma bien aimée histoire de lui dire "regarde si je suis pas le plus fort". Arrivé à destination, je fais tournoyer chacune leur tour Aurélie et Élodie et ne m'arrêterai qu'à épuisement, je veux en profiter le plus possible. Le sourire de mes deux petites filles...
Le programme de la journée n'est pas chargé mais possède un certain charme. C'est ce genre de journée que je préfère. Pendant que les filles regardent les dessins animés, Alice et moi préparons le panier repas. Eh oui, journée pique-nique dans le grand parc d'à côté, comme prévu.
D'ailleurs cette journée se passe excellemment bien, le temps est au rendez-vous, des températures chaudes et agréables, une immense étendue d'herbe entourée d'innombrables arbres, ma famille, la nature et moi. Ma femme qui s'allonge et repose sa tête sur mes jambes, les filles jouant au pistolet à eau en face, moi qui caresse la tête d'Alice en lui rappelant à quel point je l'aime. Un moment magique mais comme toujours, bien trop court.
Comme toujours le soleil décline, les couleurs chaudes du paysage s'amenuisent, il est temps de rentrer à la maison. Ça y est, je me mets à réfléchir, à penser, je ne suis plus dans l'instant et songe déjà au futur, à ce qu'il adviendra. Je m'en veux, c'est toujours à cet instant précis que je décroche, que je ne vis plus le moment présent. Bordel, ce n'est pourtant pas compliqué, mais je n'y arrive plus.
La fin de journée laisse place à un ciel obscurci, c'est déjà le soir et je n'ai rien vu venir. Le dîner passe sans trop de mouvement, tout le monde est fatigué de cette longue promenade, on ne sait plus quoi dire, il n'y a plus rien à dire.
Je termine de lire une histoire au pied de la mezzanine des petites, Ponyo sur la Falaise, à force je la connais par cœur. Mais le cœur, lui, n'y est plus. Un bisou sur le front de chacune, un "dormez-bien" puis je m'apprête à refermer la porte.
- Demain on jouera à l'hélicoptère papa ? Comme aujourd'hui ?
Cette question qui revient sans cesse...
- Oui Aurélie, on y jouera demain. Maintenant il faut que vous dormiez.
Je referme la porte et me laisse glisser sur elle jusqu'à me retrouver au sol. Toujours ce même mensonge. Nous y sommes, la fin de cette journée, de ma journée.
Je rentre dans ma chambre, Alice s'est déjà engouffrée sous la couette, elle lit le dernier Patrick Graham. Elle n'attendait que moi pour éteindre les lumières et s'endormir à mes côtés.
Je m'assoie sur le bord du lit et lui demande d'arrêter de lire, brusquement. Je n'arrive plus à contenir tout cette émotion qui finit par avoir le contrôle sur moi. Je ne tiens jamais jusqu'au bout...
- Très bien je m'arrête pour ce soir, pas besoin d'être si froid...
- Non, écoute moi, s'il-te-plaît. Là c'est fini, tout est fini. Je vais m'en aller, toutes ces conneries prendront fin, j'comprends même pas pourquoi je m'obstine à revenir sans cesse.
- Mais enfin de quoi tu parles là ? Tu nous fais une crise ou quoi ?
- C'est toujours pareil, tu vas me prendre pour un taré et c'est comme ça que ça va se terminer. Putain je tiens jamais...
- S'il-te-plaît, arrête. Tu commences à me faire peur.
Je regarde l'horloge, c'est le moment de dire au revoir. Je me rapproche d'Alice, lui tiens la tête et la regarde, droit dans les yeux. Si seulement elle pouvait comprendre.
- Écoute attentivement, tu es bien devant moi, j'arrive à te toucher, je sais que ce n'est pas toi Alice, mais c'est dur. Je dois partir maintenant. Quand j'aurai assez d'argent je reviendrai, d'accord ? Je reviendrai vous voir toi et les filles.
Ça y est, je pleure sans m'arrêter, je n'ai jamais été le papa le plus fort au monde. Je pourrai l'embrasser mais je n'y arrive pas, ce n'est pas elle.
- Je ne vous abandonnerai plus. Dit aux filles que papa va revenir bientôt, je...
Cette impression de flotter surgit soudainement, tandis que mes yeux se referment et que les mots ne sortent plus. L'état d'impuissance que je redoute à chaque retour ici. Ma dernière image aura été le visage de ma femme, effrayé par mes paroles, ça se termine comme les autres fois. Et ça fait mal. Alice.
...
Paul est réveillé mais garde les yeux fermés. Toujours ce même frisson avant de les ouvrir, cette même angoisse, ce même sentiment de culpabilité.
Il ouvre les yeux d'un coup sec, la caméra le détecte et le socle coulisse automatiquement. Ses vêtements l'attendent sur une table basse à côté du cocon métallique qu'il s'empresse de quitter tout en séchant ses larmes. Après avoir déserter la chambre 077, il s'engage dans ce long couloir parsemé d'éclairages en tout genres et aboutit au comptoir de l'accueil. L'hôtesse scanne son empreinte, lui annonce que les 1500 dollars lui ont été débités et lui remet un ticket de réduction pour son prochain passage, la fidélité s'entretient.
- En espérant vous revoir bientôt Monsieur Mars.
Paul, tête baissée se dirige vers la porte de sortie. Il s'engage dès lors dans la rue étroite et bondée.
On peut lire sur la façade de l'enseigne :
J'ai pas compris du premier coup ^^
En tout cas bonne histoire vraiment bien écrite :)
La fin est vraiment bien trouvé :p
Bravo à toi !
Ma chaine Youtube, Let's Play et autre
https://www.youtube.com/channel/UCMsdpaMEv3HZzJoKBupznAQ
Merci Only!
Un travail assez difficile que de faire comprendre exactement ce que l'on souhaite au lecteur, ne serait-ce que les faits et le laisser imaginer le reste. Lorsqu'on écrit ça nous parait évident, on a l'impression de bien expliquer le déroulement mais dans les faits c'est assez compliqué comme exercice et j'ai le sentiment de n'avoir pas su gérer ça correctement.
M'enfin ça se travaille :p, et puis c'est ce qui rend l'écriture intéressante.
Je m'y remettrai ^^ (mais avant, lecture des autres nouvelles ;)).
Voilà une belle histoire niconex :)
Un peu triste malgré tout. J'ai bien aimé les deux références à Total Recall (peut être qu'il y en a plus d'ailleurs ^^)
Call me Camy :3
Ma chaîne youtube pour ceux qui aiment les OST/musiques d'animés et le piano o/
Merci Camy (je me permets ^^).
Bien vu pour les références à Total Recall, le compte est bon ;). Il y en a d'autres mais sur un jeu en particulier (et moins évidentes).
Un grand merci pour avoir pris le temps de lire cette petite histoire et bien content qu'elle t'ait plu =).
Nitro Originality & Co vous présente: BOUCHERIE
Ciel. Colline. Fleure. Bouche. Daim. PAN. Sang. Tombé. Main. Chasseur. Sac. Douleur. Noir. Noir. Noir. Secousses. Bruit. Klaxon. Noir. Noir. Noir. Secousses. Lumière. Main. Bois. Planche. Couteau. Main. SLACK. SLACK. SLACK. Couteau. Racler. Sang. Homme. Sourire. Boite. Plastique. Jeter. Attente. Camion. BROUM. Secousses. Noir. Main. Lumière. Gens. Rouleaux. Glisse. Mains. Mains. Jeté. Traité. Marqué. Daté. Etrange ! Mains. Machines. Main. Transporté. Posé. Lumières. Gens. GENS. Beaucoup. Yeux. Regarder. Fille. Pleurer. Roulette. Fer. Gens. Saucisson. Main. Poils. Beurk. Parler. Négocier. Rigoler. Manger. Goûter. Main. Prendre. Coupé. Enroulé. Ficelé. Donné. Sourire. Argent ? Prend. Bras. Odeur. BRRR ! Cadi. Poser. Caisse. Vielle. Grimace. Rouler. Ticket. Merci. Voitures. Voiture. Coffre. Sac. Voyage. Arrivé. Posé. Gelé. Froid. Attendre. Main. Casserole. Chaud ! Cuir. Suer. Bouillir. Plat. Assiette. Manger. Sourire. Bouche. Œsophage. Ventre. Dissoudre. Ah ! Intestins. Toilette. Eau. Traitement. épuration. Fermier. Acheter. Terre. Posé Fertiliser. Pousser. Yeux. Regarder. Fixer. Pousser. éclore. Regarder. Ciel. Colline. Fleure !
Comme quoi, il suffit vraiment de simple mots pour raconter une histoire ^^
euh....WTF ?
Le pire c'est que tu as quand même réussi à faire un tas de fautes ! XD
Ma chaine Youtube, Let's Play et autre
https://www.youtube.com/channel/UCMsdpaMEv3HZzJoKBupznAQ
De l'art.
Du talent.
Merci, Merci...