Selon moi Alien 1 etait un film qui n'avait pas éte pensé comme une saga. Certes il y a une perche tendue à une suite à la fin, mais je n'ai jamais adhéré à ce que les suites ont fait à vouloir eddayer d'accrocher un lore étendu à cet univers.
Du coup je n'aime que le 1, et prometheus qui se branle pas mal du fameux lore établi.
Hier soir, j'ai vu The Lighthouse. Oui, déjà...Mais j'étais hypée.
J'ai dormi comme un bébé après, certainement l'air de la mer xD
Je suis allée check la filmo du réal' et me suis aperçue que j'avais déjà vu un de ses films : The witch.
Une film durant lequel je m'étais assez ennuyée. L'épouvante trop épurée ne fonctionne pas sur ma personne, je pense.
Heureusement, pas d'ennui pour moi avec The Lighthouse, j'ai bien kiffé.
Sur le moment, je n'ai pas cherché à réfléchir ni analyser quoique ce soit, juste vivre l'expérience du film.
Il y aurait beaucoup à dire...J'aime le noir et blanc, par contre, je ne m'attendais pas à ce type de format de cadre, mais je m'y suis faite assez vite.
Esthétiquement, j'ai beaucoup aimé. J'ai trouvé le film assez pictural aussi : il y a des plans de fou de la mer déchaînée qui m'ont fait penser à certains tableaux maritimes. Puis, l'utilisation de la lumière et des ombres également qui, je trouve, emprunte à l'impressionnisme.
Certains autres plans m'ont fait penser à des tableaux comme
Spoiler ▼▲
cette image arrêtée du commandant à poil fixant de son regard, d'où émane une lumière qui rappelle celle du phare, son second à ses pieds. Ou encore, le plan de fin du corps du second qui m'a fait penser à un Prométhée qui se fait dévorer le foie non pas par un aigle mais par des mouettes.
Le film suinte de mythologie grecque et de créatures issues de légendes marines.
Le côté fantastique du film m'a beaucoup plu.
Concernant les personnages, je pense qu'il est peine perdue de réfléchir à qui des deux a le plus abandonné sa raison.
Comme dans d'autres films que j'ai déjà vus,
Spoiler ▼▲
un évènement important se produit ( ici la tempête ) qui peut être vu comme un moment qui fait basculer un ou les personnages dans la "folie" avec une perception altérée de la réalité.
Sauf que le second a déjà quelques "hallu" avant cela. Mais à partir de la tempête, ça part vraiment en cacahouette :P
L'alcool a peut être aussi pas mal aidé :v
La relation entre ces deux personnages est assez riche et complexe, je trouve. Trop riche et complexe pour leur propre bien, je pense ^^'.
Ils sont tous les deux menteurs, mais j'identifie le profil du commandant au genre de pervers narcissiques qui prennent leur pieds en manipulant et humiliant leur subordonnée ou apparenté.
Le rapport à la lumière du phare que l'on pourrait voir comme une lumière/un feu divine/divin ou une entité non identifiée convoitée, est un enjeu de pouvoir dans le film. C'est assez mystérieux.
J'ai beaucoup plus souri que je ne le pensais au cours du film aussi.
Il y a quelques moments ( pas énormément ) qui sont volontairement humoristiques et d'autres qui m'ont fait sourire par leur outrance assez remarquable ( comme une certaine tirade du commandant, un peu avant la fin, qui rabroue son second en lui assénant une sorte de malédiction quasi incantatoire dont la succession de mots ne semble pas vouloir prendre fin ^^' ).
Les plans sur l'acteur ( Willem Dafoe ) en ces moments-là, avec les jeux d'ombre et de lumière, le font ressembler à une sorte de Poséidon en colère qui veut faire s'abattre la colère divine sur son second. Très réussi.
Bref, j'ai trouvé le film assez excellent.
Du coup, j'aurais été bien intéressée de voir la conf' de la soeur d'Alexis :D
Il semblerait que sort un Nosferatu du même réal' en décembre de cette année. Je suivrai ça de près.
Le rapport à la lumière du phare que l'on pourrait voir comme une lumière/un feu divine/divin ou une entité non identifiée convoitée, est un enjeu de pouvoir dans le film. C'est assez mystérieux.
Je pense que c'est aussi un film sur la masculinité toxique avec ce symbole très phallique qui est le sujet de toutes les convoitises des deux personnages
Spoiler ▼▲
Et le fait que le personnage de Dafoe vive une expérience carrément charnelle lorsqu'il est au sommet
Ainsi que cette espèce de compétition entre les deux pour savoir qui va le plus boire, qui va le plus se tuer à la tâche pendant la journée, etc. Une espèce de compétition très masculiniste qui les mène jusqu'à la folie.
En tout cas, je trouve cette vision du film également assez intéressante.
Citation:
Il semblerait que sort un Nosferatu du même réal' en décembre de cette année. Je suivrai ça de près.
Très grosse attente pour moi, je suis totalement saucé :D
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Le Violent de Nicholas Ray
Film noir de 1950 qui s'écarte de l'habituelle enquête policière (même si elle est bien présente) pour se consacrer à la mécanique d'un couple et la manière dont le doute peut tout détruire. Un film de 1950 qui ose aborder les violences conjugales montrant ce qui pousse un homme à devenir violent avec un excellent Humphrey Bogart et une grande Gloria Grahama. La mise en scène épouse parfaitement le sujet avec une sorte de huis-clos et des cadres de plus en plus serrés sur ce couple. Peut-être pas le meilleur de la grande époque du film noir mais une approche originale du genre.
GTA en 1950 ▼▲
Le Robot Sauvage de Chris Sanders
Depuis le temps que notre famille voulait le voir ! Et on a pas été déçus tant il s'agit d'un divertissement familial de haute tenue. Une histoire assez émouvante et très bien rythmé avec ce qu'il faut d'humour et d'action autour d'un Robot en mode Seul au monde et qui prend soin d'une oie mal barrée dans la vie. Un récit de SF qui parle de parentalité et qui s'avère assez attachant même s'il n'évite pas de nombreux clichés avec un milieu un peu moins convaincant. Néanmoins, on se laisse porter avec notamment une DA comme une animation de très haute tenue.
Moonwalker de Colin Chilvers, Jerry Kramer et Jim Blashfield
Je connaissais de nom l'existence de ce film à la gloire de Michael Jackson mais pas plus que ça. Tu m'étonnes que ce film improbable ait été un peu oublié. Un mélange de clips et courts-métrages fantastique/SF autour du Roi de la Pop. Tout cela a du mal à s'assembler notamment le moyen-métrage principal Smooth Criminal (dont est extrait le clip que vous avez forcément déjà vu) qui enchaîne les péripéties façon nanar. Avec un Michael Jackson qui joue comme il peut (pas terrible quoi), un Joe Pesci qui cabotine avec une queue de cheval tressée tout en tabassant un petite fille ainsi qu'un Sean Lennon pistonné comme il faut. Il y a quand même le sentiment de voir un truc complètement original, un peu moche, un peu daté mais avec quelques qualités notamment la BO (forcément) et quelques effets spéciaux vraiment bons pour 1988. Il y a aussi un sous-texte assez pessimiste sur la célébrité pas inintéressant.
Selon moi Alien 1 etait un film qui n'avait pas éte pensé comme une saga. Certes il y a une perche tendue à une suite à la fin, mais je n'ai jamais adhéré à ce que les suites ont fait à vouloir eddayer d'accrocher un lore étendu à cet univers.
Du coup je n'aime que le 1, et prometheus qui se branle pas mal du fameux lore établi.
Oui avec son compagnon. Elle en a fait plusieurs aux champs libres à Rennes. :)
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Un film très particulier, mais c'est excellent si tu rentres dans le délire ^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Lighthouse j'ai pas iamé perso. J'ai adoré l'ambiance, les acteurs, la beauté du film, mais je me suis fait chier. Tant pis pour moi.
Oh, pour le coup, je peux totalement comprendre, c'est vraiment un film très spécial.
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Hier soir, j'ai vu The Lighthouse. Oui, déjà...Mais j'étais hypée.
J'ai dormi comme un bébé après, certainement l'air de la mer xD
Je suis allée check la filmo du réal' et me suis aperçue que j'avais déjà vu un de ses films : The witch.
Une film durant lequel je m'étais assez ennuyée. L'épouvante trop épurée ne fonctionne pas sur ma personne, je pense.
Heureusement, pas d'ennui pour moi avec The Lighthouse, j'ai bien kiffé.
Sur le moment, je n'ai pas cherché à réfléchir ni analyser quoique ce soit, juste vivre l'expérience du film.
Il y aurait beaucoup à dire...J'aime le noir et blanc, par contre, je ne m'attendais pas à ce type de format de cadre, mais je m'y suis faite assez vite.
Esthétiquement, j'ai beaucoup aimé. J'ai trouvé le film assez pictural aussi : il y a des plans de fou de la mer déchaînée qui m'ont fait penser à certains tableaux maritimes. Puis, l'utilisation de la lumière et des ombres également qui, je trouve, emprunte à l'impressionnisme.
Certains autres plans m'ont fait penser à des tableaux comme
Le film suinte de mythologie grecque et de créatures issues de légendes marines.
Le côté fantastique du film m'a beaucoup plu.
Concernant les personnages, je pense qu'il est peine perdue de réfléchir à qui des deux a le plus abandonné sa raison.
Comme dans d'autres films que j'ai déjà vus,
Ils sont tous les deux menteurs, mais j'identifie le profil du commandant au genre de pervers narcissiques qui prennent leur pieds en manipulant et humiliant leur subordonnée ou apparenté.
Le rapport à la lumière du phare que l'on pourrait voir comme une lumière/un feu divine/divin ou une entité non identifiée convoitée, est un enjeu de pouvoir dans le film. C'est assez mystérieux.
J'ai beaucoup plus souri que je ne le pensais au cours du film aussi.
Il y a quelques moments ( pas énormément ) qui sont volontairement humoristiques et d'autres qui m'ont fait sourire par leur outrance assez remarquable ( comme une certaine tirade du commandant, un peu avant la fin, qui rabroue son second en lui assénant une sorte de malédiction quasi incantatoire dont la succession de mots ne semble pas vouloir prendre fin ^^' ).
Les plans sur l'acteur ( Willem Dafoe ) en ces moments-là, avec les jeux d'ombre et de lumière, le font ressembler à une sorte de Poséidon en colère qui veut faire s'abattre la colère divine sur son second. Très réussi.
Bref, j'ai trouvé le film assez excellent.
Du coup, j'aurais été bien intéressée de voir la conf' de la soeur d'Alexis :D
Il semblerait que sort un Nosferatu du même réal' en décembre de cette année. Je suivrai ça de près.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Je pense que c'est aussi un film sur la masculinité toxique avec ce symbole très phallique qui est le sujet de toutes les convoitises des deux personnages
Ainsi que cette espèce de compétition entre les deux pour savoir qui va le plus boire, qui va le plus se tuer à la tâche pendant la journée, etc. Une espèce de compétition très masculiniste qui les mène jusqu'à la folie.
En tout cas, je trouve cette vision du film également assez intéressante.
Très grosse attente pour moi, je suis totalement saucé :D
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Puis, bon, la forme d'un phare dans son ensemble, pas la peine de faire un dessin :v
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Le Violent de Nicholas Ray
Film noir de 1950 qui s'écarte de l'habituelle enquête policière (même si elle est bien présente) pour se consacrer à la mécanique d'un couple et la manière dont le doute peut tout détruire. Un film de 1950 qui ose aborder les violences conjugales montrant ce qui pousse un homme à devenir violent avec un excellent Humphrey Bogart et une grande Gloria Grahama. La mise en scène épouse parfaitement le sujet avec une sorte de huis-clos et des cadres de plus en plus serrés sur ce couple. Peut-être pas le meilleur de la grande époque du film noir mais une approche originale du genre.
Le Robot Sauvage de Chris Sanders
Depuis le temps que notre famille voulait le voir ! Et on a pas été déçus tant il s'agit d'un divertissement familial de haute tenue. Une histoire assez émouvante et très bien rythmé avec ce qu'il faut d'humour et d'action autour d'un Robot en mode Seul au monde et qui prend soin d'une oie mal barrée dans la vie. Un récit de SF qui parle de parentalité et qui s'avère assez attachant même s'il n'évite pas de nombreux clichés avec un milieu un peu moins convaincant. Néanmoins, on se laisse porter avec notamment une DA comme une animation de très haute tenue.
Moonwalker de Colin Chilvers, Jerry Kramer et Jim Blashfield
Je connaissais de nom l'existence de ce film à la gloire de Michael Jackson mais pas plus que ça. Tu m'étonnes que ce film improbable ait été un peu oublié. Un mélange de clips et courts-métrages fantastique/SF autour du Roi de la Pop. Tout cela a du mal à s'assembler notamment le moyen-métrage principal Smooth Criminal (dont est extrait le clip que vous avez forcément déjà vu) qui enchaîne les péripéties façon nanar. Avec un Michael Jackson qui joue comme il peut (pas terrible quoi), un Joe Pesci qui cabotine avec une queue de cheval tressée tout en tabassant un petite fille ainsi qu'un Sean Lennon pistonné comme il faut. Il y a quand même le sentiment de voir un truc complètement original, un peu moche, un peu daté mais avec quelques qualités notamment la BO (forcément) et quelques effets spéciaux vraiment bons pour 1988. Il y a aussi un sous-texte assez pessimiste sur la célébrité pas inintéressant.
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