En 2001, Alia Ben Mahmoud et sa fille Jeanne disparaissent du village de Mechta Layadat en Algérie à la suite de leur rencontre avec un homme nommé Martin Martin. Celui-ci leur a raconté une histoire prenant racine des siècles auparavant dans laquelle il est question d'un trésor légendaire, celui de la richissime famille des Saxe de Bourville. Mis sur la piste suite à la découverte de carnets trouvés après la mort de son père plusieurs années auparavant, Martin compte bien dénicher le trésor et entraîne à sa suite Alia et Jeanne, fascinées par cet homme et son histoire.
Le Porteur d'Histoire est à la base une pièce de théâtre écrite par Alexis Michalak. Cette pièce est toujours jouée depuis 2012 et a été couronnée en 2014 de deux Molières. Christophe Gaultier (Auteur de Demi-course et Casquette Motul en solo et dessinateur des séries Robinson Crusoé et Donjon Potron-Minet) s'est donc inspiré du texte pour en offrir une adaptation en bandes dessinées.
L'histoire se déroule sous forme de plusieurs tableaux, s'enracinant dans le temps et les époques. Des noms illustres se croisent comme Alexandre Dumas, Eugène Delacroix ou encore le Pape Clément VI qui semblent tous liés à cette mystérieuse famille des Saxe de Bourville ainsi qu'à divers bouleversement historiques. Le mystère demeure entier, et c'est avidement que le lecteur tourne les pages pour en savoir plus et pour tenter de découvrir le fin mot de l'histoire. Mais l'oeuvre est aussi un hommage à la littérature, avec ses réponses contenues dans les livres de la bibliothèque d'Alia et Jeanne, ses dialogues ciselés et savoureux, cet art de conter une histoire sans jamais perdre le lecteur malgré les bonds dans le temps. Une phrase guide l'étrange voyage de Martin et des deux femmes et prend tout son sens à mesure que l'histoire avance: "Le savoir est la source de la vie". Le trait crayonné de Gaultier guide et rythme cette histoire de la meilleure façon, en restant discret et expressif. Rendant hommage aussi à la colorisation superbe de Marie Galopin, dans les tons pastels.
Une belle histoire qui prend place dans l'Histoire avec un grand H et qui sait habilement transporter le lecteur.
En 1858, les deux derniers héritiers de l'illustre famille de Sambre sont élevés chacun de leur côté. Ces jumeaux ignorent même l'existence de leur moitié. Judith est élevée dans la misère dans un orphelinat à Paris, tandis que Bernard-Marie, son frère, est élevé en province à Roquevaire, dans une cage doré. Tous deux rêvent d'échapper à leurs conditions et se rapprochent inéluctablement l'un de l'autre. Bernard-Marie fait déjà des rêves où il est uni dans la mort avec une jeune fille possédant les même iris que lui. Des yeux maudits teintés de sang. Les destin a déjà posé sa marque.
Sambre, c'est une grande fresque familiale et romanesque prenant ses racines dans plusieurs générations aux prises avec une malédiction. La folie gagne petit à petit cette famille et le lecteur assiste à sa déliquescence. L'époque et le ton est romanesque et se veut dans la plus pure tradition du courant du romantisme. Que ce soit au niveau de l'époque, de l'histoire, de l'écriture ou de la narration, on assiste à une oeuvre inspirée par les plus grands de l'époque, Victor Hugo avec Les Misérables en tête. Yslaire apporte un soin tout particulier à sa série et affine les personnages, les dessins, l'histoire au maximum. Que de chemin parcouru depuis le premier tome. C'est surtout flagrant au niveau du dessin qui est d'un niveau sans commune mesure avec ce qu'il faisait auparavant. C'est superbe et toujours avec cette patte graphique caractéristique à cette série, des dessins sépias uniquement rehaussés des couleurs rouges. Tout cela confère à cette série un goût unique et atypique qui ne ressemble à aucune autre bande dessinée. Quand Bande dessinée rime avec littérature.
Je l'ai pris aussi mais je l'ai pas encore ouvert.
J'ai une pile de bd chez moi qui n'attendent que d'être lues mais quand j'arrive à faire baisser la pile, d'autres se rajoutent! :(
De Sattouf, y a pas longtemps, j'ai lu Les Cahiers d'Esther qui est bien sympa. J'ai fait une chronique à la page précédente je crois bien ;)
Lu L'Etoile du Désert Tome 3 de Desberg, Labiano et Marini.
Dans l'Ouest sauvage, en plein territoire indien, les tensions sont palpables entre colons guidés par Dieu et cow-boys sans foi ni loi. Les indiens pris entre deux feu, dont Etoile du désert et Souffle du Matin,vont bientôt se retrouver au centre d'une tragédie.
Pari risqué de faire revivre une série devenue culte 20 ans après. L'album présente une préquelle aux deux premiers tomes, quand Etoile du Désert était encore une indienne et non une étoile symbole de vengeance. S'il est intéressant de savoir quels sont les évènements qui vont conduire au tome 1, qu'en est-il du scénario? Desberg reste aux commandes et offre une nouvelle fois un univers cohérent avec des personnages détachés de toute dimension manichéenne. Pas de gentils ni de méchants ici, juste des hommes pris dans les rouages de l'histoire. On regrettera cependant un côté un peu trop alambiqué au scénario, voulant distiller les pièces du puzzle un peu trop au compte goutte. Le rythme en pâtit forcément. Dommage aussi qu'on perde la dimension polar des deux premiers tomes. Mais la plus grosse perte, c'est le dessin de Marini. S'il est crédité à la réalisation de l'album, il ne s'occupe que de la direction artistique et c'est Labiano qui assure le dessin. Force est de constater qu'on perd grandement au change. Le dessin de Marini (Le scorpion, Rapaces, Gipsy..) est virtuose, celui de Labiano est plutôt commun voire clairement en dessous des attentes pour tout ce qui concerne les expressions des visages.
Au final, on a un album sympathique mais bien loin de la superbe des premiers albums que ce soit au niveau du scénario ou des dessins. Dispensable.
Lu Barracuda tome 6: Délivrance de Dufaux et Jérémy.
Les pérégrinations de Raffy, le fils du terrible pirate Black Dog, de sa concubine Maria Del Scuebo et de leur ami androgine Emilio touchent à leur fin. L'assaut final pour reprendre la petite île de Puerto Blanco contre les espagnols est lancé et Blackdog va peut-être réussir à lever la malédiction du diamant du Kashar tant convoité. Mais tout ceci se fera dans le sang. Pas de pitié. Pour personne. Jamais.
Un dernier tome en demi-teinte pour ma part. Bien sûr, c'est un plaisir de retrouver l'univers de piraterie pensé par le grand Dufaux et mis en image par l'incroyable Jérémy, mais ce dernier volume manque clairement de tension dramatique. L'issue des combats est somme toute très prévisible et tout va trop vite. On a parfois l'impression se hâte de boucler son histoire sur ce dernier tome. La partie relative au diamant du Kashar est aussi assez étrange et un peu fumeuse. Elle mets en place un peu de fantastique dont on n'avait jamais eu droit jusqu'à présent. Cela tombe du coup comme un cheveu sur la soupe, et on se demande ce que ça vient faire là. Heureusement, il reste l'univers et surtout le dessin de Jérémy qui est une véritable claque graphique. Précis, détaillé et superbe. Un travail d'orfèvre qui en mets plein les yeux. Chaque planche est un régal. Soyons clair, l'histoire tient la route mais est assez convenue (de ce côté là, il vaut mieux lui préférer Barbe Rouge), mais l'univers graphique constitue un point d'intérêt majeur dans cette série. Si vous aimez le dessin qui claque, vous ne serez pas déçu.
Aldana, évadé de la vallée des Rois, est de retour à Paxtown avec tout son petit monde. Mais Grégorio et Elorna ne sont pas vraiment taillés pour ce nouveau monde et Grégorio devient rapidement hors de contrôle. Pendant ce temps, dans la vallée des Rois, le Roi Virgil fait venir un mystérieux sorcier pour réaliser une incantation qui pourrait bien changer la face du monde. L'âge sombre arrive.
Enfin les lignes bougent! Sur les derniers tomes, le lecteur restait considérablement sur sa faim, tant l'intrigue repartait de loin. Pas toujours évident de faire une ellipse de plusieurs années... Mais ici, l'intrigue et l'action partent vraiment. Les personnages sont enfin réunis et on entrevoit le grand dessein final ainsi que le combat titanesque qui s'annonce. Bref, c'est le début d'un bon gros boxon. Espérons que la suite tiendra ses promesses car mine de rien les auteurs ont prévu une douzaine de volumes et on s'approche doucement de la fin. Y a plus trop le temps de lambiner ;). On regrettera toujours cependant les bastons des premiers tomes qui n'ont jamais réussi à être aussi bien fichues par la suite.
Lu XIII mystery Tome 10: Calvin Wax de Rouge et Duval.
Dans ce dixième tome de la série Spin-Off de la célèbre série XIII, nous revenons sur le passé sulfureux de Calvin Wax, le numéro 2 de la conspiration des 20 et l'éminence grise du vaste projet visant à faire basculer les états-unis dans l'extrême droite.
Autant certains albums de la série XIII Mystery sont totalement accessoires et plutôt moyen, autant celui-ci est particulièrement réussi. Bien construit, il donne des informations clefs sur l'histoire principale et raconte comment Calvin Wax a tout mis en oeuvre pour retourner Wally Sheridan contre son frère et ainsi trouver son N°I pour diriger la conspiration. Les idées d'extrême droite de Wax sont bien claires et son projet nauséabond devient beaucoup plus compréhensible et malsain. Ironie du sort, le timing de la sortie de la bande dessinée est parfait et fait étrangement écho à l'élection de Donald Trump... Les dessins de Corentin Rouge collent parfaitement à l'univers de XIII et sont peut être à ce jour ceux qui respectent le plus le trait de William Vance, le dessinateur original de la série. Un tome qui ravira les fans de XIII.
Ah, intéressant ton avis. J'ai quelques uns de ces XIII Mystery, ayant vraiment beaucoup aimé la BD originale, mais c'est vrai que je les trouvais dans l'ensemble assez dispensables.
Du coup, ton post m'a donné envie de déjà relire la série principale, avant d'éventuellement me pencher sur les Mystery que je n'ai pas ^^
Lu Le Porteur d'Histoire de Gaultier.
En 2001, Alia Ben Mahmoud et sa fille Jeanne disparaissent du village de Mechta Layadat en Algérie à la suite de leur rencontre avec un homme nommé Martin Martin. Celui-ci leur a raconté une histoire prenant racine des siècles auparavant dans laquelle il est question d'un trésor légendaire, celui de la richissime famille des Saxe de Bourville. Mis sur la piste suite à la découverte de carnets trouvés après la mort de son père plusieurs années auparavant, Martin compte bien dénicher le trésor et entraîne à sa suite Alia et Jeanne, fascinées par cet homme et son histoire.
Le Porteur d'Histoire est à la base une pièce de théâtre écrite par Alexis Michalak. Cette pièce est toujours jouée depuis 2012 et a été couronnée en 2014 de deux Molières. Christophe Gaultier (Auteur de Demi-course et Casquette Motul en solo et dessinateur des séries Robinson Crusoé et Donjon Potron-Minet) s'est donc inspiré du texte pour en offrir une adaptation en bandes dessinées.
L'histoire se déroule sous forme de plusieurs tableaux, s'enracinant dans le temps et les époques. Des noms illustres se croisent comme Alexandre Dumas, Eugène Delacroix ou encore le Pape Clément VI qui semblent tous liés à cette mystérieuse famille des Saxe de Bourville ainsi qu'à divers bouleversement historiques. Le mystère demeure entier, et c'est avidement que le lecteur tourne les pages pour en savoir plus et pour tenter de découvrir le fin mot de l'histoire. Mais l'oeuvre est aussi un hommage à la littérature, avec ses réponses contenues dans les livres de la bibliothèque d'Alia et Jeanne, ses dialogues ciselés et savoureux, cet art de conter une histoire sans jamais perdre le lecteur malgré les bonds dans le temps. Une phrase guide l'étrange voyage de Martin et des deux femmes et prend tout son sens à mesure que l'histoire avance: "Le savoir est la source de la vie". Le trait crayonné de Gaultier guide et rythme cette histoire de la meilleure façon, en restant discret et expressif. Rendant hommage aussi à la colorisation superbe de Marie Galopin, dans les tons pastels.
Une belle histoire qui prend place dans l'Histoire avec un grand H et qui sait habilement transporter le lecteur.
Lu Sambre Tome 7: Fleur de Pavé de Yslaire.
En 1858, les deux derniers héritiers de l'illustre famille de Sambre sont élevés chacun de leur côté. Ces jumeaux ignorent même l'existence de leur moitié. Judith est élevée dans la misère dans un orphelinat à Paris, tandis que Bernard-Marie, son frère, est élevé en province à Roquevaire, dans une cage doré. Tous deux rêvent d'échapper à leurs conditions et se rapprochent inéluctablement l'un de l'autre. Bernard-Marie fait déjà des rêves où il est uni dans la mort avec une jeune fille possédant les même iris que lui. Des yeux maudits teintés de sang. Les destin a déjà posé sa marque.
Sambre, c'est une grande fresque familiale et romanesque prenant ses racines dans plusieurs générations aux prises avec une malédiction. La folie gagne petit à petit cette famille et le lecteur assiste à sa déliquescence. L'époque et le ton est romanesque et se veut dans la plus pure tradition du courant du romantisme. Que ce soit au niveau de l'époque, de l'histoire, de l'écriture ou de la narration, on assiste à une oeuvre inspirée par les plus grands de l'époque, Victor Hugo avec Les Misérables en tête. Yslaire apporte un soin tout particulier à sa série et affine les personnages, les dessins, l'histoire au maximum. Que de chemin parcouru depuis le premier tome. C'est surtout flagrant au niveau du dessin qui est d'un niveau sans commune mesure avec ce qu'il faisait auparavant. C'est superbe et toujours avec cette patte graphique caractéristique à cette série, des dessins sépias uniquement rehaussés des couleurs rouges. Tout cela confère à cette série un goût unique et atypique qui ne ressemble à aucune autre bande dessinée. Quand Bande dessinée rime avec littérature.
Le troisième tome de l'arabe du futur est dans les bacs !
Je l'ai trouvé beaucoup plus drôle que le tome 2 et plutôt intéressant dans un certain sens.
Je l'ai pris aussi mais je l'ai pas encore ouvert.
J'ai une pile de bd chez moi qui n'attendent que d'être lues mais quand j'arrive à faire baisser la pile, d'autres se rajoutent! :(
De Sattouf, y a pas longtemps, j'ai lu Les Cahiers d'Esther qui est bien sympa. J'ai fait une chronique à la page précédente je crois bien ;)
Oui je l'ai lu aussi :)
Les dessins sont quasiment identiques et l'humour assez bon enfant, c'est assez sympa mais je ne suis pas fan des histoires courtes sur une page :p
Lu L'Etoile du Désert Tome 3 de Desberg, Labiano et Marini.
Dans l'Ouest sauvage, en plein territoire indien, les tensions sont palpables entre colons guidés par Dieu et cow-boys sans foi ni loi. Les indiens pris entre deux feu, dont Etoile du désert et Souffle du Matin,vont bientôt se retrouver au centre d'une tragédie.
Pari risqué de faire revivre une série devenue culte 20 ans après. L'album présente une préquelle aux deux premiers tomes, quand Etoile du Désert était encore une indienne et non une étoile symbole de vengeance. S'il est intéressant de savoir quels sont les évènements qui vont conduire au tome 1, qu'en est-il du scénario? Desberg reste aux commandes et offre une nouvelle fois un univers cohérent avec des personnages détachés de toute dimension manichéenne. Pas de gentils ni de méchants ici, juste des hommes pris dans les rouages de l'histoire. On regrettera cependant un côté un peu trop alambiqué au scénario, voulant distiller les pièces du puzzle un peu trop au compte goutte. Le rythme en pâtit forcément. Dommage aussi qu'on perde la dimension polar des deux premiers tomes. Mais la plus grosse perte, c'est le dessin de Marini. S'il est crédité à la réalisation de l'album, il ne s'occupe que de la direction artistique et c'est Labiano qui assure le dessin. Force est de constater qu'on perd grandement au change. Le dessin de Marini (Le scorpion, Rapaces, Gipsy..) est virtuose, celui de Labiano est plutôt commun voire clairement en dessous des attentes pour tout ce qui concerne les expressions des visages.
Au final, on a un album sympathique mais bien loin de la superbe des premiers albums que ce soit au niveau du scénario ou des dessins. Dispensable.
Lu Barracuda tome 6: Délivrance de Dufaux et Jérémy.
Les pérégrinations de Raffy, le fils du terrible pirate Black Dog, de sa concubine Maria Del Scuebo et de leur ami androgine Emilio touchent à leur fin. L'assaut final pour reprendre la petite île de Puerto Blanco contre les espagnols est lancé et Blackdog va peut-être réussir à lever la malédiction du diamant du Kashar tant convoité. Mais tout ceci se fera dans le sang. Pas de pitié. Pour personne. Jamais.
Un dernier tome en demi-teinte pour ma part. Bien sûr, c'est un plaisir de retrouver l'univers de piraterie pensé par le grand Dufaux et mis en image par l'incroyable Jérémy, mais ce dernier volume manque clairement de tension dramatique. L'issue des combats est somme toute très prévisible et tout va trop vite. On a parfois l'impression se hâte de boucler son histoire sur ce dernier tome. La partie relative au diamant du Kashar est aussi assez étrange et un peu fumeuse. Elle mets en place un peu de fantastique dont on n'avait jamais eu droit jusqu'à présent. Cela tombe du coup comme un cheveu sur la soupe, et on se demande ce que ça vient faire là. Heureusement, il reste l'univers et surtout le dessin de Jérémy qui est une véritable claque graphique. Précis, détaillé et superbe. Un travail d'orfèvre qui en mets plein les yeux. Chaque planche est un régal. Soyons clair, l'histoire tient la route mais est assez convenue (de ce côté là, il vaut mieux lui préférer Barbe Rouge), mais l'univers graphique constitue un point d'intérêt majeur dans cette série. Si vous aimez le dessin qui claque, vous ne serez pas déçu.
Lu Last Man Tome 9 de Vivès, Balak et Sanlaville.
Aldana, évadé de la vallée des Rois, est de retour à Paxtown avec tout son petit monde. Mais Grégorio et Elorna ne sont pas vraiment taillés pour ce nouveau monde et Grégorio devient rapidement hors de contrôle. Pendant ce temps, dans la vallée des Rois, le Roi Virgil fait venir un mystérieux sorcier pour réaliser une incantation qui pourrait bien changer la face du monde. L'âge sombre arrive.
Enfin les lignes bougent! Sur les derniers tomes, le lecteur restait considérablement sur sa faim, tant l'intrigue repartait de loin. Pas toujours évident de faire une ellipse de plusieurs années... Mais ici, l'intrigue et l'action partent vraiment. Les personnages sont enfin réunis et on entrevoit le grand dessein final ainsi que le combat titanesque qui s'annonce. Bref, c'est le début d'un bon gros boxon. Espérons que la suite tiendra ses promesses car mine de rien les auteurs ont prévu une douzaine de volumes et on s'approche doucement de la fin. Y a plus trop le temps de lambiner ;). On regrettera toujours cependant les bastons des premiers tomes qui n'ont jamais réussi à être aussi bien fichues par la suite.
Lu XIII mystery Tome 10: Calvin Wax de Rouge et Duval.
Dans ce dixième tome de la série Spin-Off de la célèbre série XIII, nous revenons sur le passé sulfureux de Calvin Wax, le numéro 2 de la conspiration des 20 et l'éminence grise du vaste projet visant à faire basculer les états-unis dans l'extrême droite.
Autant certains albums de la série XIII Mystery sont totalement accessoires et plutôt moyen, autant celui-ci est particulièrement réussi. Bien construit, il donne des informations clefs sur l'histoire principale et raconte comment Calvin Wax a tout mis en oeuvre pour retourner Wally Sheridan contre son frère et ainsi trouver son N°I pour diriger la conspiration. Les idées d'extrême droite de Wax sont bien claires et son projet nauséabond devient beaucoup plus compréhensible et malsain. Ironie du sort, le timing de la sortie de la bande dessinée est parfait et fait étrangement écho à l'élection de Donald Trump... Les dessins de Corentin Rouge collent parfaitement à l'univers de XIII et sont peut être à ce jour ceux qui respectent le plus le trait de William Vance, le dessinateur original de la série. Un tome qui ravira les fans de XIII.
Ah, intéressant ton avis. J'ai quelques uns de ces XIII Mystery, ayant vraiment beaucoup aimé la BD originale, mais c'est vrai que je les trouvais dans l'ensemble assez dispensables.
Du coup, ton post m'a donné envie de déjà relire la série principale, avant d'éventuellement me pencher sur les Mystery que je n'ai pas ^^
Après HooperVania, mon nouveau projet !